Trinity 23
What Paris Should Be Like / The Easiest Path
Writer : Kurt Busiek / Kurt Busiek & Fabian Nicieza
Penciller : Mark Bagley / Tom Derenick
Inker : Art Thibert / Wayne Faucher
Colorist : Pete Pantazis / Allen Passalaqua
Après un mois d’Octobre « perturbé » par plusieurs titres siglés
Final Crisis,
Trinity commence le mois de Novembre qui doit l’amener à mi-chemin de son périple avec très peu de concurrents dans la case événements (quoique
New Krypton a démarré très fort) !!!
Si la Trinité n’est toujours pas revenue, Kurt Busiek arrive à s’en passer en se la jouant anomalies à tous les niveaux avec son univers remanié lui donnant de la profondeur tout en posant peut-être les graines d’histoires à venir pour 2010.
En attendant cela, il montre actuellement les « remplaçants » des 3 héros manquants : après les nouveaux occupants des toits de Gotham City, il pourrait s’attaquer à la nouvelle utilisation de Black Adam. Pour Wonder Woman ou pour Superman (même si je pense que Tomorrow Woman fort bien utilisée la semaine dernière peut jouer les Wonder Woman bis) ? Y aura-t-il d’autres personnages remplissant le vide ?
Ce qui est sûr est que Fabian Nicieza et lui vont en remettre une couche avec John Stewart dont les mystères l’entourant sont beaucoup moins flous : l’intrigue sera-t-elle liée à l’histoire dès ce numéro ?
Pour mettre en image ceci, Tom Derenick prend le relais de Scott McDaniel de nouveau compagnon de voyage d’un Mark Bagley efficace et sympathique !
Les troupes de la Justice Society International font le bilan de la contre-attaque de Morgaine et d’Enigma sous la direction de Carter Hall qui ne comprend pas comment la magicienne menace mineure a pu faire tant de dégâts…
Comme si cela ne suffisait pas, des héros se comportent de façon incongrue : Tomorrow Woman se trouve à Metropolis dans une tenue verte inconnue de tous et Green Arrow fait comprendre qu’il n’a jamais opéré à Gotham City mais à Star City alors que Ragman et son sidekick Tatters (enfin nommé) oui ?!?
Il est fort comme magicien ce Mandrakk…
En fait, les disparitions vaporeuses de la semaine dernière sont des ajustements opérés par la réalité balbutiante qui remet à sa place des personnages qui n’avaient rien à faire à certains endroits le tout pour rééquilibrer l’absence de la Trinité à des endroits stratégiques !!
Seulement, comment et pourquoi ?
Carter hall ne comprend pas et, à Washington D.C, Black Adam est apparu pour lutter contre les forces d’Arès sans comprendre pourquoi !
Dans un faux remake d’Amazons Attack, Black Adam fait du Black Adam : il massacre sans se soucier des passants et il faut un Flash qui est Wally vu les yeux verts pour éviter les dommages collatéraux le tout sous la défiance des membres de la Justice Society International qui ne veut pas entendre parler de la Ligue !
D’ailleurs, au QG de la force d’intervention, Carter Hall demande à Brainwave de continuer l’interrogatoire télépathique de Firestorm sur cette réalité qui n’en est pas une ce qui le laisse dans l’expectative…
Carter veut se la jouer président…
Pour lui, Firestorm est lié à la Ligue (ce qu’il est…) et les ennuis de réalité sont de leur faute.
C’est ce moment que choisit Rita pour débarquer à New-York et pour laisser José apporter l’artefact de Khufu : la cartomancienne a des choses à faire à Opal City…
Starman en perspective ?
A Metropolis, Tomorrow Woman met un terme à la menace de l’Ultra-Humanite puis se rend à la WGBS sous une identité secrète que ne renierait pas Clark Kent avant Crisis On Infinite Earths.
Starfire en informe Carter qui ne peut (ou veut) y croire : est-ce que Firestorm pourrait dire la vérité ?
Il n’a vraiment pas le temps de faire la lumière dessus qu’il est informé d’une attaque sur Paris :
Paris sera toujours Paris… Ou pas…
Morgaine Le Fay métamorphose Paris !!!
Pourquoi passer par chez nous ?
To Be Continued…
Si
Final Crisis ne sort pas aux dates prévues,
Trinity parvient à combler l’attente en utilisant d’une façon différente les concepts de Grant Morrison pour conter son histoire !
Comme le DC Multiverse va faire parler de lui dans les mois à venir dans
Final Crisis, Kurt Busiek s’amuse à glisser des références à ce que pourrait ressembler l’effondrement de la réalité du DC Universe tout en étant plus explicite que Grant Morrison qui fait plus dans l’ellipse ou le 2ème degré.
Déjà, il revient sur les disparitions vaporeuses de la semaine dernière et, à défaut d’en donner les explications fondamentales (mais forcément dues à ce changement de réalité souffreteux), il en montre les conséquences et commence à soulever des questions parmi les têtes pensantes.
A ce sujet, le rôle primordial de Carter Hall est révélateur de l’atmosphère ambiante en complet décalage avec son ancienne incarnation de la semaine dernière plus dans la lignée de ce que le héros était avant la cérémonie. Ainsi, si lors de la 1ère partie de
Trinity, Kurt Busiek s’était attaché à montrer que la présence de la Trinité était importante, il permet d’arriver à la conclusion que son absence est tout aussi importante dans cette nouvelle réalité !
Il tend à montrer que la nature n’aime pas le vide et que la Trinité est fondamentale au DC Universe quel qu’il soit.
Alors que, pour Geoff Johns, le DC Universe repose sur Superman et ses différentes versions à travers le Multiverse comme il a voulu le montrer dans
Infinite Crisis (et il semble que
Final Crisis par le biais de
Final Crisis – Superman Beyond aille dans le même sens), Kurt Busiek s’attache à montrer l’importance de ses 2 petits camarades.
C’est savoureux de renvoyer cela à la situation actuelle de Batman dans son propre titre où Grant Morrison s’attache à éliminer le héros de l’équation. Je ne sais pas si Gail Simone va jouer les renvois d’ascenseur mais, si elles ne contredisent pas (encore), toutes ces visions sur les Big Guns de DC feraient mieux de ne pas trop se marcher sur les pieds lors que
Final Crisis sera passé dans le but d’homogénéiser tout cela.
A moins que Kurt Busiek n’ait une indication de cet univers vu que
Trinity aura des répercussions pour plus tard ?
A côté de cela, Kurt Busiek montre effectivement les remplaçants de la Trinité et il n’y a point de surprise vu que les couvertures l’annonçaient.
Je retiens que le Flash de cette réalité est bien Wally : Barry y est donc bien passé.
Crisis On Infinite Earths a aussi eu lieu ?
Par contre, la Troïka commence à faire reparler d’elle et il est beau de voir que le tourisme ne France a de beaux jours devant lui…
Si la semaine dernière, la back-up s’était invitée en histoire principale, elle retrouve ses pénates en 2ème partie pour propulser la série dans l’espace à plusieurs niveaux !
Elle explique déjà ce qui est arrivé à Despero : si le lecteur pouvait le deviner, Kurt Busiek et Fabian Nicieza dissipent les doutes.
De même, ils continuent de développer John Stewart dont son accès technologique se fait de plus en plus présent !
En fait, les auteurs déplacent une partie de l’intrigue de
Trinity dans d’autres sphères pour en lier différentes composantes laissées de côté à un moment : cela permet de diversifier les scènes comme
52 et
Countdown To Final Crisis pouvaient le faire avec divers protagonistes sans relation apparente.
Mark Bagley continue son petit bonhomme de chemin sans trop de problème à part quelques nez assez saillants. A ce sujet pour les visages, je me demande si l’abondance de petits traits sur les visages n’est pas due à Art Thibert, ce qui a parfois le défaut de vieillir des personnages tel Black Adam.
Pour Tom Derenick, le ton spatial lui sied à ravir et, à moins de vouloir lui reprocher l’anatomie alien que tout le monde maîtrise, force est de constater qu’il assure avec son planning surchargé.
En ce moment, la série s’attache plus aux conséquences de la cérémonie que sur ses origines et le destin de la Trinité mais l’intérêt ne diminue pas tant les intrigues variées empêchent le tout de ronronner.
Maintenant, je me demande comment et quand tout ce la va se décanter : à mi-parcours dans 3 semaines ce qui correspondrait à la fin du mois ou bien pour le 3ème acte ?
Bilan :
et demi