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Vieux 24/11/2016, 18h42
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super Pépette
Image Savage Dragon volume 6 : Gang War

SAVAGE DRAGON VOLUME 6 : GANG WAR (IMAGE)
Savage Dragon #22 à #26
Erik Larsen


Lentement (je dois avoir lu le volume précédent il y a plus de deux ans) je continue à lire (à ce stade je ne parle pas de rattraper mon retard) le Savage Dragon d'Erik Larsen, série solide et tellement jouissive à la lecture.

Il y a quoi dans ce sixième volume : la succession d'Overlord qui va entrainer une guerre des gangs dans Chicago alors que le Dragon est porté disparu (la faute à la mère de feu Debbie, sa première petite amie). Comme d'habitude on se perd presque dans le casting imposant proposé par Larsen mais la narration étant très limpide et les dessins très expressifs l'ensemble coule finalement de source.
Donc place à un combat limite testéroné entre She-Dragon et Rapture après une nouvelle apparition très remarqué des Ninja Turtles. Johnny Redbeard est ses Nixed Men sont de nouveau de la partie (JB si tu me lis, c'est pour toit) tout comme Peter Klaptin, Amanda Mills (aka MJ), Super Patriot, Star et j'en oublie surement. L'auteur complet continue de développer tout ce petit monde sans que le lecteur trouve cela forcé ou redondant et surtout cela n'empiète pas sur l'histoire. Il y a une telle densité dans la narration, surtout quand on voit parfois le peu de cases présente, que cela force presque le respect.

Ce que j'ai aimé dans ce volume c'est la force de Larsen de nous surprendre avec pourtant un plot assez commun. La guerre des gangs ne s'étale pas sur des pages entières. Larsen se fait plaisir à ridiculisant certaines têtes d'affiches. Il déplace également très peu l'action (dans un QG secret et surtout dans un bar). Les rôles de Johnny Redbeard et She-Dragon vont prendre de l'importance (à nouveau on ne lit pas la même chose que les fois précédentes sur ces deux personnages). Parmi les évolution notoire il y a celle de Amanda Mills moins énervante et surtout se dessine une possible idylle avec Klaptin (mais avec rebondissement). La rencontre entre She-Dragon et Rapture est l'expression de la frustration (ou bien est ce les hormones ?) de cette dernière, qui a du mal à situer sa relation avec le Dragon tout en étant très énervé par sa colocataire imposée (au passage excellent passage qui renouvelle le concours de tee shirt mouillé et ses boobs). Tout ce petit monde évolue de fort belle manière dans l'univers haut en couleur d'Erik Larsen. Au pasage le lecteur amateur de comics s'amuse à chercher les comparaisons et autres caricatures avec des personnages connus (John Byrne, MJ, spider-Man mais également Grood ou Brainiac). Ce jeu de piste peut s'avérer passionnant et permet d'admirer une nouvelle fois la partie graphique très puissante mais également détaillée.
Volonté de se renouveler Erik Larsen torture son personnage fétiche en lui donnant des blessures inédites qui va mettre son pouvoir guérisseur (et la manière de l'amener à remettre ses os en place n'est pas piqué des vers) à forte contribution tout en donnant des planches décalées du plus belle effet.

Bref c'est encore une fois du tout bon. Vais je encore attendre deux ans pour lire la suite ? C'est la grande question du soir
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