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Vieux 19/09/2016, 16h15
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Eddy Vanleffe Eddy Vanleffe est déconnecté
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Eddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour Stark
SECRET WARS ULTIMATE END
Ceci est la fin de tout, j’ai vaguement tenté de percer ce qui unissait les série de cette revue puisqu’elles sont toutes quand même jusqu’ici d’une cohérence exemplaire. J’ai cherché et j’ai trouvé : ce magazine regroupe…les RESTES.
Les restes de L’univers Ultimate, les autres restes aussi, ceux pour le chien et les débris de tout un tas de dimensions diverses et variées. Ca n’empêche pas ces fascicules de contenir ce bonnes séries voire même de très bonnes séries.
Classement perso :


1-SINISTER SQUADRON :
Hommage multifacette. Marc Guggenheim a très bien compris l’aspect « récréation » de la chose. Il prend un plaisir visible à écrire cette équipe de salopards. Le truc fascinant, c’est le joyeux effet de poupée russe un peu bordelique. Nous avons à la fois, une version de la Ligue de Justice, mais surtout un miroir du Syndicat du Crime de Terre III le tout dans une histoire qui renvoie clairement sur la version de Morrisson et Quitely, avec son ambiance de chez les Borgias remplis de super-traitres. L’histoire est simple, l’Escadron sinistre règne sans partage sur une province nommée Utopolis. Ils annexent sans vergogne les principautés autour sans trop se faire taper sur les doigts par le Dieu Fatalis, jusqu’au jour où un crime ne peut plus être camouflé. Assurément un traitre se cache parmi les membres eux même du Squadron. L’intrigue purement distrayante permet à Pacheco de donner à fond dans l’îconisation des personnages qui empruntent leurs postures aux grandes figures DC à grand renfort de Swipes bien senties et fort à propos. Jamais le propos ne se fait lourdingue puisque mis en valeur de manière toujours renouvelé (par exemple regarder bien les reliques de guerre conservés par l’escadron, vous reconnaitrez plusieurs objets^^). Gugghenheim n’oublie pas d’élaguer dans les rangs des pastiches un peu trop nombreux, ainsi la version de JMS et Gary Frank prend cher ainsi que plus surprenant la Frontline de Byrne, qu’on avait déjà oublié mais qu’il est amusant de mentionner dans un tel contexte. Bref, plein d’action, plein de complots des Easter eggs en veux-tu en voilà… le tout en quatre épisodes bien denses. Il n’y a bien que la fin qui soit précipitée mais quel plaisir !


2-INHUMANS : ATTILAN RISING
Charles Soule est un auteur efficace. Dans un format codifié que peut l’être celui du comics de super héros d’aujourd’hui, il n’a pas son pareil pour poser les bases, camper ses personnages, décrire les enjeux et donner de l’énergie à son récit et cela en seulement une vingtaine de pages. Je n’ai jamais lu quoi que ce soit sur le nouveau statu quo des Inhumains, et j’ai plongé dans cette histoire avec une facilité déconcertante. Soule se permet même d’approfondir de manière intéressante l’univers finalement à peine esquissé par Hickman. Nous apprenons donc qu’existe ’une cellule de résistance qui ne cherche ni à rétablir, l’univers, ni à le détruire, et encore moins à percer ses secrets, mais simplement à le rendre meilleur. De vrais super héros quoi ! Comme de juste, Fatalis les considère comme une menace et cherche à s’en débarrasser en demandant à Médusa de s’en charger. Pourquoi Medusa ? La question peut se poser mais le scénariste ne néglige pas pour autant ce détail. Soule joue de plus à fond la carte de ce nouvel univers partagé avec un Ghost Rider tout droit sorti du délire « Ghost Racers », ou un Matt Murdock version 1602. Car pour finir, il existe un endroit, la « Quiet Room » ou toutes les baronnies peuvent se retrouver, une sorte d’endroit neutre pouvant servir à toutes les trêves, toutes les tractations. Mais ce vrai paradis pour contrebandiers, peut et Médusa le sait, abriter autre chose que des filous. Ce sera le début d’un affrontement sur deux fronts, fort joliment chorégraphiés, riches en révélations. Pas indispensable à la série mère comme « Thors », « Attilan Rising » en est cependant un agréable complément mené tambour battant avec de bons personnages. Charles Soule qui signe aussi un « Civil war » sous tension prouve en fait et dans son coin que sans révolutionner le genre, Lui saurait gérer un Event.


3-CAPTAIN BRITAIN AND THE MIGHTY DEFENDERS:
Je reprends le texte que j’avais fait lors des critiques du mois de mai, oui je sais je ne suis qu’un vulgaire flemmard.
Al Ewing commence à être un habitué des mini funs mais sans lendemain. Celle-ci en deux partie n'a pas le temps de dépasser son postulat pour proposer quelque chose de vraiment marquant. Ici on est dans l'hommage à JUDGE DREDD. Le jeu va même consister à recaser le plus possible de références possibles en 40 pages (mention+ au mash-up Judge Anderson/Emma Frost). L'histoire: Tony Stark a donné son armure à Yinsen et se sacrifie pour qu'il puisse redonner à l'humanité son âge d'or. Malheureusement, ils seront intégrés au Battleworld mais ont vaguement conscience du monde dans lequel ils vivaient avant. Ce point est intéressant parce que peu exploré ailleurs. Ce monde semble avoir une histoire avant Fatalis (pas un postulat de départ expliqué en deux ou trois pages). Fatalis ne peut se permettre de laisser planer l'ombre de la sédition et les livre à la baronnie voisine nommée: MONDO-CITY (naaaan). Plein de détails sont marrants et Al Ewing semble avoir à cœur de représenter la diversité dans ses titres sans que ça ait l'air forcé ou moralisateur. Bref c'est amusant, bien fait mais trop court. Ca va trop vite et la conclusion arrive avant qu'on ait pris les mesures de cet univers. Ca tease mais ça laisse sur sa faim. Néanmoins Alan Davis dessine, bien en dessous de ses capacités habituelles, mais comme il reste surdoué, ça passe aisément quand même.


4-CAPTAIN MARVEL AND THE CAROL CORPS
Revoilà un titre féminin, avec des filles écrit par une femme, mais avec toutefois une tonalité martiale prononcée. En effet, c’est dans une ambiance à cheval entre Top Gun et les Têtes brulées. Un casting resserré de vraies nanas et pas d’ados extensions de leurs IPhone, fait du bien en soi. En effet, Captain Marvel accompagnée d’un escadron d’aviatrices, qui porte son nom, défend les frontières du Battleworld au nom de Fatalis. Par manque de place, on n’aura pas le temps de creuser chaque personnalité mais tous les membres sont bien campés. L’intrigue se lit bien mais use et abuse des stéréotypes. Cela reprend à peu près tous les ingrédients des histoires de soldats d’élites, qui pris de doutes se révoltent contre l’autorité mettant à mal leur sens inné de la loyauté des protagonistes. En effet, carol va emmener son petit monde découvrir les étoiles parce qu’on ne sait pas ce qui se cache derrière. Il y a donc quelque chose de commun d’avec A-Force et également un étrange parallèle avec Wonder Woman. Nous avons donc une île de guerrières qui accueillent le seul homme qui vient d’ailleurs de toute la série. Graphiquement l’énorme David Lopez assure une excellente prestation avec un sens des visages qui facilite grandement l’immersion. Les couleurs donnent une tonalité à moitié paradisiaque, à moitié crépusculaire donnant dans l’ocre, le fauve super recherché. Ce sont ces partis pris graphiques d’ailleurs qui permettent de donner une identité au titre. L’ensemble fonctionne bien, même si l’histoire aurait gagné à plus d’originalité dans sa structure (ouais parce que le remords de la Thor…pff !).par contre ça finit vraiment en queue de poisson…


5-ULITMATE END
Je me souviens du début de la ligne « Ultimate ». Ca été une vraie surprise, d’abord « sleeper » puis vrai plébiscite, un nouveau ton, une nouvelle façon de concevoir le comics. Un truc dingue, excitant. Un truc qui aurait mérité une vraie conclusion digne de ce nom. Ce n’est pas le cas et cela à aucun égard. Cette série m’emplit d’une vraie tristesse, issue elle-même d’une vraie déception. Le sort de l’univers Ultimate se joue de toute manière ailleurs, lorsque cette dimension se fait détruire en quelques pages à l’issue du premier épisode de la série « Secret wars » principale. D’entrée de jeu donc, rien ne sera raccord avec ce qu’on peut en lire ailleurs. Dans une sorte de boite de Petrie, les héros qu’on a vu disparaître par ailleurs réapparaissent tous ensemble et coopèrent pour trouver une solution à la fusion dimensionnelle. A partir de là, Bendis re-tue Hawkeye, confrontent des doubles devenus étrangement trop semblables (parfois seul le lettrage viendra nous faire distinguer de qui parle.) et perd un temps non négligeable à faire des blagues à la con. Surnagent la dedans, les restes de son « Spidermen 2 » et quelques réflexions bien senties sur sa vision de Fatalis (hyper opposée à celle de Hickman d’ailleurs). Comme il n’a pas la place pour faire un truc où il se sente à l’aise, la plupart de l’action se passe en flashback ou en hors champ, les ellipses entre les épisodes sont « brutales » pour dire le moins et le fameux Mile Morales qui aurait dû être l’un des principaux protagonistes logique, quasi absent pour cause de « deus Ex machina » ailleurs. Privé de tout, Bendis fait du remplissage pas drôle, peine à conclure quoi que ce soit sur un univers qui était pourtant un peu son bébé (il participé à toutes les séries ou presque). Rien d’épique, rien de cohérent et aucun personnage vraiment traité, ce qui aurait dû être l’enterrement en grande pompes d’un univers, est finalement relégué à la fosse commune comme les pestiférés et les indigents.


si on excepte la série éponyme, un très bon mag mais sans grande unité...
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