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Vieux 13/09/2013, 14h50
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Peter PANZERFAUST TPB2 ; MORNING GLORIES TPB3 ; HAWKEYE TPB1 ; ED BRUBAKER présente C

PETER PANZERFAUST TPB2 : HOOKED (IMAGE)

Kurtis Wiebe / Tyler Jenkins / Heather Breckel aux couleurs / Ed Brisson pour le lettrage
Peter Panzerfaust #6 à #10

Le pitch :
La suite des aventures de Peter et des ses amis, les garçons perdues, qui souhaitent rentrer dans la résistance. Leurs aventures les amènera à être confronté à la réalité de la guerre mais aussi à à la recherche de l'un de leur compagnon prisonnier. La mort mais aussi l'amour et l'amitié les attendent cette fois ci.

Ce que j’en pense :
Après la claque du premier tome (clairement mon coup de cœur de l’année) je n’ai pas mis longtemps pour me prendre la suite des aventures de Peter et de ses garçons perdus entrainée dans la folie de la seconde guerre mondiale.

Conçu au départ comme une LS, le scénariste Kurtis J. WIEBE a désormais plus de temps pour développer son histoire sur le format on going. Du coup il y a moins de références à l'oeuvre de J.M. Barrie que dans le premier TPB (références sur lesquelles il a mis le paquet dans le premier volume voir ici ) mais des surprises féminines nous attendent quand même ainsi que la métamorphose totale, main comprise, du personnage qui donne le nom à ce second tome (Hook). A contrario il est plus fidèle au ton du roman de Peter Pan.
L’action est plus présente et on rentre de plein pied dans le climat de la guerre. L'immersion dans la seconde guerre mondiale et la résistance se fait bien sentir et l'affrontement entre Peter et le Capitan Haiken monte en intensité avec des répercussions pour la suite.
Dans ce second tome le personnage de Peter est donc plus en retrait car le scénariste, libéré de la contrainte de la LS n’a plus besoin de le mettre si avant que cela. Il peut désormais développer les autres personnages. Mais ne nous y trompons pas l’affrontement, à la fois physique mais surtout psychologique, entre Peter et le Capitan Haiken est bel et bien le pivot du récit. De plus le scénariste se permet de revenir sur le personnage de Haiken en lui donnant un passé mais aussi une explication à son comportement (tradition tradition quand tu nous tiens)
Ce récit nous plonge dans les horreurs de la guerre et les atrocités perpétrées par l’envahisseur allemand. Mais cela est également contrebalancé par des histoires d’amours et d’amitiés parfaitement portées par la bande des garçons perdues, fer de lance d’une jeunesse qui ce lance à corps perdu dans la résistance. Le scénariste a réussi à trouver le juste équilibre : le dynamisme de l' histoire (avec un grand H) avec des scènes d’actions et d’émotions parfaitement dosés.
Ce second arc aborde un point de vue différent et il semble qu'à chaque arc le scénariste ait décidé que le narrateur (un survivant) soit différent. Après Gilbert (PP 1 à 5) c'est au tour du romantique Julien de s'y coller. La suite se fera avec Felix. Cela permet à Kurtis WIEBE d’effectuer des variations sur son style narratif. Enfin les fins d’arc sont surprenantes car non seulement elle ouvre le récit sur le présent (représentant l’espoir d’une guerre terminée avec des survivants car il y a des narrateurs témoins de cette époque) mais nous donne également des indices sur le destins de certains personnages. C’est comme si le scénariste voulait à la fois conclure par des notes d’espoirs mais envoie un message à ses lecteurs qu’il ne souhaite pas aller dans la simplicité consistant à décompresser son récit à outrance (ici on apprend la romance de certains personnages et ce que sont devenus certains couples).

Au niveau dessin je suis toujours autant sous le charme du graphisme de Tyler JENKINS au style si particulier. Il y a un côté caricature (surtout pour les visages) dans son trait mais qui porte admirablement l’univers dynamique et plein de folie de Peter Pan et la frontière entre espoir et réalité du scénario. Au niveau de la couleur il y a du changement avec Heather BRECKEL qui a remplacé Alex Sollazzo. Le résultat se trouve dans un effet délavé et pastel (style sépia) tirant vers des couleurs plus sombres, beaucoup de marron et jaune mais également de très belles planches en noir et gris pour relater l’affrontement verbale et psychologique entre Peter et sa némesis. Les couleurs sont donc du plus bel effet et parfaitement adaptées à la période narrée.

Les plus :
Le TPB est agrémenté (comme le premier d'ailleurs) de bonus : layout et étapes de construction graphique de plusieurs planches et les spécial editions cover du #10 avec commentaires.

Bilan :
Une excellente série qui passe le cap de la Limited Serie pour devenir une très bonne on-going. Par un procédé narratif ingénieux (changement de narrateur pour chaque arc) le scénariste arrive à se renouveler et on sent que chaque arc aura quelque chose de différent à nous narrer dans la continuité. Une réussite tout simplement.

Ma note : 5/5


MORNING GLORIES TPB 3 : P.E. (IMAGE)

Nick Spencer / Joe Eisma
Morning Glories #13 à #19
Le pitch :
Encore et toujours les aventures des édudiant ci spéciaux dans la si spéciale MORNING GLORY ACADEMY. Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur une école digne de ce nom. Preparez vous à voyager dans à différentes époques et à particper à un jeu de piste (ou de drapeau) pas sympatique du tout. Au fait si votre école a disparu c'est normal, vous ètes à la MORNING GLORY ACADEMY.

Ce que j’en pense :
Une série que je ne lis qu’en TPB et c’est tant mieux tant le récit est dense. Nick SPENCER continue à nous balader dans ce troisième tome. Il nous ouvres de nouvelles portes et en referme d’autre.
Contrairement au deux précédents tomes Spencer découpe cette fois ci son histoire en arc narratif (bon je simplifie quand même).
On s’intéresse tout d’abord à Casez (passé et famille). Spencer nous fait le coup de retour vers le futur et lance des pistes pour le futur en osant mettre le personnage (qui semble le principal) dans une situation finale surprenante au vu de son importance. C’est très bien joué de la part du scénariste qui envoie là un message à ses lecteurs : tout peut arrive à la Morning Glories Academy.

Le second arc (qui trouve ses racines dans le premier, ce qui me fait quand même dire que rien n’est simple chez Spencer) voit l’école disparaître et la formations de plusieurs groupes/clan. Nick Spencer lorgne sur la série Lost avec les naufragés et les autres mais aussi sur le projet Blair Witch (sympa la balade dans les bois). Cela lui permet d’orienter sa série dans de nouvelles directions, d’introduire de nouveaux personnages et surtout de continuer à assembler son puzzle via de nouvelles pièces symbolisées par l’étude du passé des principaux étudiants. L'aspect fantastiques (la caverne) et science fiction est renforcé dans ce troisième tome et Spencer nous monttre qu'il sait jouer avec tout les codes afférents à ces différents styles.
C’est encore une fois assez complexe surtout que dans ce tome 3 Spencer nous fait revivre certaines scènes sous différents point de vu.

Les 2 défauts que j’ai trouvés à ce troisième TPB sont les dessins de Joe EISMA et l’omniprésence de certains dialogues.
Le premier point est connu des amateurs de la série. Le bon point c’est la continuité graphique d’un style assez simple et très lisible. Mais on a vraiment du mal à faire la différence entre les personnages et cela gâche la lecture car on est obligé de relire certains passages antérieurs pour voir de qui on parle (où on croit parler).
Le second point c’est les dialogues. Spencer est un bon dialoguiste mais parfois ces derniers sont interminables. De plus j’ai l’impression qu’il y a un mauvais dosage dans leurs utilisations avec les scènes d’actions. Le récit perd en fluidité. La scène (pourtant intéressante) qui m’a marquée c’est celle dans la caverne entre Jade et Ike. Interminable.
A noter que dans ce tome le corps enseignant est peu mis en avant laissant la place aux étudiantS.

Le plus :
7 épisodes de 30pages dans un recueil que l'on peut trouver pour pas cher. Un excellent rapport quelité/prix

Bilan :
un comic book surprenant. Ce n’est pas une lecture facile mais cela change. Je suis pris dans l’histoire et il me tarde de lire la suite.

Ma note : 4/5


HAWKEYE TPB 1 : MY LIFE AS A WEAPON (MARVEL)

Matt Fraction / David Aja, Javier Pulido et Alan Davis (avec Mark Farmer)
Hawkeye #1 à #5 et Young Avengers Presents #6

Le pitch :
Vous connaissez Hawkeye le Avengers apprenez à découvrir Clint Barton, l’homme sous le masque.

Ce que j’en pense :
Série largement discutée sur le forum je vais me fendre d’un petit billet dessus également.

Je suis resté sur ma faim sur ces premiers épisodes du Hawkeye de Matt FRACTION. Il y a un je ne sais quoi qui manque pour en faire une grande série. Le scénariste se cherche dans le ton et la direction qu’il souhaite donner à cette série sur ces premiers épisodes : on passe d’un numéro consacré à l’exploration de la vie de Clint Barton dans son quartier (le #1) à une épisode centré sur les HawkeyeS (épisode #2 que l’on aurait très bien pu voir dans les New Avengers de BM Bendis).Puis dans la pure tradition des films de séries B des années 70 on est embarqué dans une course poursuite à travers la grosse pomme et ses bas quartiers (#3) pour finir par un récit (#4 et #5) assez humoristique se déroulant à l’étranger où les copains de Clint sont de la partie (Shield et Captain America). Peu de liant à tout cela. Chaque épisode est assez agréable à lire indépendamment mais le tout manque de cohésion.
Un exemple : Kate est trop présente. Et devient rapidement le deus ex machina de Fraction vis à vis de Clint Barton. Je pense que Fraction a voulu faire une série sur Clint Barton et d'ailleurs c'est bien lui que l'on voit évoluer dans son quotidien. Lui adjoindre Kate est une bonne idée est j'ai trouvé que le duo fonctionnait très bien. Mais elle est présente et essentielle sur 4 épisodes sur 5 (dans ce TPB). Pour moi on n’est pas dans une série du style Batman&Robin. D'ailleurs la vie de Kate est peu (voir pas) abordée ce qui, pour moi, prouve que Fraction n'a pas voulu au départ faire une série sur les HawkeyeS.
Reste que Fraction déroule bien chaque histoire et le côté tête brulé (j’aurais bien vu Steve Mc Queen en Client Barton sur le grand écran) mais aussi loser sympatique de Clint Barton est bien représenté. On se surprend à sourire un certains nombre de fois devant le comique des situations et des dialogues (un sans faute) qui sont, eux par contre, la grande force de cette version de Hawkeye.

David AJA est très bon mais au final je préfère largement Mazuchelli et comme la comparaison est facile…. J’ai plus apprécié sa prestation sur Iron Fist. Il y a un côté forcé à sa façon de faire. Mais cela reste néanmoins intéressant de la part d’un artiste de tenter de varier son style. Il se cherche sur les compositions de pages à adopter, souvent très réussi mais sans logique (j’entends par là qu’il n’a pas encore décidé entièrement des codes graphiques symboliques de la série et que du coup, comme pour Fraction ,cela nuit un peu à la cohérence du récit). J’ai également eu du mal avec la mise en couleur de Matt HOLLINGSWORTH que j’ai trouvé assez inégales et parfois assez froides. Cela m’a empêché de ressentir de l’empathie pour les personnages. Et puis quel dommage d'avoir déjà une coupure graphique (par le très bon Javier PULIDO) dés le quatrième épisode même si c'est très bien dessiné. Cela nuit au TPB (j'ai fais la VO) et cela doit être de même avec le 100%. On commence à s’habituer aux codes graphiques de Aja et voilà que Pulido nous propose autre chose. Un faux pas car l’immersion dans une série se fait également par un appréciation durable sur la durée et une confiance dans l’équipe créatrice. On nous attire avec un jouet que l’on reprend assez rapidement.

Au final c'est le premier épisode que j'ai le plus apprécié. Je pense que c'est une série qui doit s'apprécier sur la durée et que la dose/lecture mensuelle doit lui faire du bien. Je l'aurais bien vu dans Marvel Knight à la place de Thunderbolt.

Je passe sur l’épisode dessiné par Alan Davis, ce dernier étant meilleur que dans mon souvenir (lu en VF), très agréable à lire et regarder. Je trouve que c’est intelligent de le placer dans ce TPB car il pose déjà les bases des futures relations entre Kate et Clint (par le même scénariste de plus).

Bilan :
Une série dont j’ai apprécié la lecture car elle nous propose enfin quelque chose de différent chez du mainstream mais qui, à mon avis, n’a pas encore pris son envol. Je prendrais la suite car il semble qu’elle soit meilleure et qu’une telle série mérite que je lui laisse sa chance sur la durée.

Ma note : 3/5. (laissons le temps faire son effet)


Et pour ceux qui ne l'aurait pas lu :

ED BRUBAKER présente CATWOMAN TOME 4 : L'EQUIPEE SAUVAGE (URBAN)

par Ed Brubaker/Cameron Stewart/couleur de Matt Hollingsworth
Catwoman secret Files #1 et Catwoman #20 à #24

Le pitch :
Quatrième et dernier tome publié par URBAN sur la série CATWOMAN scénarisé par Ed BRUBAKER. Après les évènements tragiques du tome précédent (qui est un must et le meilleur des 4 tomes), la scénariste nous propose une balade à travers l'Amérique de l'univers DC, un road movie à la Thelma et Louise. Il est accompagné par Cameron STEWART à cette occasion.

Ce que j'en pense :
Ce quatrième tome commence par le Catwoman secret Files #1 dessiné par Cameron Stewart. Court stand alone centré sur Sam Bradley, ce récit nous prouve qu'il ne faut pas beaucoup de page pour écrire une histoire émouvante. La carapace de Sam Bradley se lézarde dans cette histoire de fêtes des pères très touchante. Une très belle entrée la matière de la part du duo Brubaker/Stewart.

On attaque ensuite l'EQUIPEE SAUVAGE, arc en 5 épisodes (du #20 au #24), qui nous convie à suivre les aventures de Sélina et Holly à travers des villes emblématiques de l'univers DC (seul Metropolis manque à l'appel à mon avis).

Catwoman #20 (Ed Brubaker/Cameron Stewart)
Brubaker nous met immédiatement dans l'ambiance avec un vol de voiture (à les jolies courbes de Sélina) et nous convie donc on the road avec Thelma et Louise..;euh non Sélina et Holly.
Ce premier chapitre est raconté avec des pavés d'ou sont tirés des propos d'une lettre qu'écrit Holly à son amoureuse Karon.
Nous sommes immédiatement dans l'ambiance : du road movie, une étude des personnages (Holly-Karon, Holly-Sélina, Sélina-Sam, Sélina...), des guest star (avec Monsieur Ted Grant dit WILDCAT), une quête (Sélina est à la recherche de quelque chose ou quelqu'un) et une nouvelle menace en fond (une secte égyptienne lié à une étrange statuette de chat).
Cela bouge (combat avec la secte), il y a des émotions et de l'humour (l'initiation de Holly à la boxe) et Brubaker continue de tisser un jolie portrait de son héroïne à travers des dialogues avec Sam Bradley ou Ted Grant.

Catwoman #21 (Ed Brubaker/Cameron Stewart)
On continue l'aventure dans la patrie de Flash : KEYSTONE CITY. Brubaker continue donc de nous faire découvrir l'univers DC à sa façon. Les allusions à Flash et à la ville sont nombreuses et traitées avec un certain humour qui n'est pas pour me déplaire (le casque de Jay Garrick, les allusions à la ville de Keystone City à travers les dialogues, les lascars..).
Nous assistons à un jolie numéro de Haute Voltige où CATWOMAN décide de s'accoquiner à CAPTAIN COLD. Ce dernier est un magnifique loser sous la plume de Ed Brubaker (et son acolyte METEO MAGE n'est pas en reste). Bien sur au delà d'associer j'aurais pu écrire amadouer car Sélina joue de ses atouts charmes (et elle est très belle sous les crayons de Cameron Stewart).
Un numéro dans la ligné du précédent où Brubaker accélère subitement son récit avec une sacré scène d'évasion/fuite dans les sous sol de Keystone City. C'est fin et dynamique et définitivement tourné vers une écriture cinématographique (que l'on entrevoyait donc dans la première partie).

Catwoman #22 (Ed Brubaker/Cameron Stewart sur des découpages de Nick Derington)
Petite pose sandwich-lait dans cette équipée sauvage (et cela tombe bien c'est l'épisode central) puisque nos 2 minettes préférés vont poser leurs pattes dans un snack en pleine nuit à mi chemin entre Keytone City et Opal City (leur prochaine destination). Et bien sur les losers sont des brauqeurs à 10 cents et la mafia n'est pas loin. Sélina, toujours aussi agile, va bien sur retomber sur ces pattes et déjouer ce cet horrible prise d'otage et braquage. Mais Brubaker connait bien sélina et la fin de l'épisode doit se lire comme une morale bien adapté au ton du récit (et j'ai bien aimé).
Mais Ed est un malin et il profite de cette apparente pause pour nous narree une seconde histoire en parallèle : la confrontation pas piqué des vers , sur les toits, entre Sam Bradley à ma gauche et Batman himself à ma droite. Rien que pour ce combat homérique (ou Sélina est bien sur l'enjeux) la lecture de cet épisode vaut le coup.

Catwoman #23 (Ed Brubaker/Cameron Stewart sur des découpages de Guy Davis)
Nous sommes désormais à OPAL CITY, la ville de Ted Knight (STARMAN). Brubaker s'amuse avec le passé de la ville et ce qui représente (clin d'œil appuyé au musée de la ville, aux costumes un peu ringards mais rétro, à la société de justice). Au passage, bien aidé par un Cameron Stewart encore une fois bien inspiré, il se livre à une petite comparaison architecturale entre Gotham (tous les bords sont pointus) et Opal City (bords incurvés, chromés, artistiques). Ce numéro voit le retour de la secte mystérieuse apparu dans le #20.
Brubaker en profite pour approfondir le personnage de Sélina en appuyant sur son passé de criminel via bobo Bennetti, un ex mafieux reconverti au grand cœur (lui aussi en pince pour Sélina)
Un numéro plus calme que les précédent mais qui vaut pour les dialogues entre Holly (qui revient sur le devant de la scène) et Sélina, le tout traité avec charme (l'essayage des robes de soirées, le théâtre, le numéro de charme entre Bobo et Sélina).

Catwoman #24 (Ed Brubaker/Cameron Stewart sur des découpages de Guy Davis)
Dernier numéro et dernière étape à ST ROCH où nous allons rencontrer à nouveau TED GRANT et ses amis si spéciaux : HAWKMAN (Carter Hall) et HAWKGIRL (Kendra Saunders). Ce dernier numéro est construit comme un rappel du premier (le #20) avec le retour des pavés narratifs issus de la lettre de Holly, la présence de Ted Grant, le vol de la voiture (je vous laisse découvrir ce que les demoiselles lui réserve) ainsi que la levée d'une part du mystère de la statuette et de la secte Egyptienne.
Brubaker continue sa narration inspiré du cinéma : on pense à Casablanca ou Indiana Jones pour l'ambiance mais aussi à la Nouvelle Orléans et on a également droit à une scène de combat sur un train. C'est un très beau épisode où Brubaker nous montre son amour pour ses personnages dans le traitement de la relation de Sélina vis à vis de Holly. La quête de Sélina touche à sa fin et Holly en sortira transformé. Il y a de jolis dialogues entre les deux beautés que sont Kendra et Sélina mais aussi une belle touche d'humour avec le personnage assez austère de Carter Hall en opposition à la frivolité de Sélina.
Tout cela se termine avec un retour vers Gotham mais pas seul à priori car la secte Egyptienne n'est pas loin.

Malheureusement nous n'aurons pas la suite car DC n'a pas ré édité les épisodes suivants. Néanmoins cet arc (mis à part la frustration de ne pas savoir comment le mystère de la secte égyptienne va se terminer) est auto contenue et est très fun à lire.

Je n'ai pratiquement pas parlé des dessins qui sont assurés par CAMERON STEWART (aidé par Guy Davis et Nick Derington sur 3 épisodes). Ils sont très bon et d'une grande cohérence graphique avec ses prédécesseurs sur le run de Ed Brubaker. Je suis tombé sous le charme de Sélina et Stewart avec un trait très fin restitue très bien les ambiances souhaitées par Brubaker. De même les compositions de pages sont assez varies, avec une préférence pour le gaufrier cher à Darwyn Cooke.

Bilan :
Une très bonne lecture qui tranche avec l'excellent tome précédent qui était noir à souhait. ED BRUBAKER nous montre qu'il peut varier les styles et je trouve que sa CATWOMAN (qu'il écrit depuis le début de cette nouvelle série, ce n'est donc pas un perso qu'il reprend à la suite d'un autre, au regard d'une discussion actuelle dans un autre topic) est très bien caractérisé, à un charme fou et nous entraine dans de superbes aventures très variés dans leur traitement (on passe du drame à la comédie).

ma note : 4/5 (le 5/5 pour le tome 3)
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“Our dreams make us large.” Jack Kirby

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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 29/07/2015 à 09h46. Motif: erreur de tome sur Catwoman. Merci JB
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