Rendu fou par des décennies d'emprisonnement par les spectres, un spaceknight s’en prend au vaisseau Shi’ar qui l’a libéré. Il meurt rapidement de ses blessures. Il s’agissait de Pulsar un des membres du Spaceknight Squadron.
Le médecin du vaisseau Dr. Tyreseus, sorte d’ humanoïde félin, profite de cette chance pour fusionner avec l’armure et se venger de ce que l’empire a fait à son peuple en commençant par détruire le vaisseau où il se trouve.
Rom et ses compagnons arrivent sur les lieux du drame quelques temps plus tard et sont capturés par un vaisseau de secours Shi’ar. A son bord, Gladiator et la Garde Impériale les accusent d’avoir détruit un de leur équipage.
Before A vs X : SK vs IG
La situation tourne vite à l’affrontement entre la Garde et les spaceknights mais Scanner réalise que c’est bien un Spaceknight, Pulsar qui a détruit le vaisseau.
Apprenant cela, Rom ordonne aux Spaceknights de se rendre le temps d’élucider la situation.
Par écran interposé, la nouvelle impératrice Shi’ar, Deathbird, ordonne à Gladiator de tuer les chevaliers, complices selon elle du Spaceknight qui a déjà décimé d’autres vaisseaux.
Gladiator déjà réticent à l’idée de tuer Rom et ses compagnons, n’a pas le temps d’exécuter l’ordre car son propre vaisseau subit l’assaut de l’ex-Pulsar.
Prouvant sa bonne foi, Rom démontre qu’il pouvait se libérer de sa prison grâce à son neutralisateur quand il le souhaitait. Il demande à Gladiator de pouvoir l’aider pour stopper ce Spaceknight ce que Gladiator tolère.
A l’issue du combat, Rom utilise son neutralisateur pour annuler les pouvoirs du Spaceknight qui se fait maintenant appelle Liberator. Scanner avait déjà senti qu’il ne s’agissait pas de leur ancien compagnon d’armes sous cette armure.
Liberator se réfugie sur une planète proche où il est mortellement blessé par Gladiator.
Rom empêche le guerrier Shi'ar de donner le coup de grâce car il veut connaitre le fin mot de l’histoire.
Liberator explique alors qu’il voulait venger son peuple réduit en esclavage par l’empire Shi’ar mais après ses premières actions de rébellion, il s’est rendu sur sa planète natale pour déclencher une révolution contre l’empire.
On échappe aux lapins mutants mais on a droit aux Hommes-Chats préhistoriques 
La colonisation de l’empire avait transformé ce peuple de tribus belligérantes se terrant dans des cavernes en de paisibles fermiers vivant dans le confort de douillettes maisons.
On a pas de bambis martiens mais cette fois, c'est les cochons dans l'espace racontée par une boite de conserve cabossée. 
Dans ce contexte, son discours de révolte contre les Shi’ar ne passe pas et ses ex-congénères lui reprochent même de plus être un des leurs sous cette nouvelle forme.
Abattu, Liberator est donc reparti combattre les Shi’ar en espérant intérieurement trouver la liberté dans la mort.
Cette explication n’apaise pas la rage de Gladiator mais touche Rom qui se retrouve peut-être dans cet homme qui a préféré la liberté et la rébellion à une vie d’esclave.
A ces mots, Gladiator s’apaise et avoue que sa loyauté envers l’empire et sa foi dans l’intérêt de ces colonisations forcées, n’empêche pas sa conscience de regretter la liberté perdue des peuples de la coalition Shi’ar.
Il active alors le portail dimensionnel Shi’ar installé sur cette planète qui téléporte les 4 spaceknights sur Galador.
C'est mon avis et je le partage:
Un annual réduit au minimum syndical (aucunes back-up, pin-up ou autres trucs en up) dont le but est de conclure rapidement la série au #75. (on notera que la série mensuelle connait une pause d’un mois entre le # 72 (Oct.) et le 73 (Dec.)) sans doute pour laisser le temps à Ditko de travailler sur les derniers numéros. Les rôles de dessinateurs et d’encreurs ne seront d’ailleurs plus précisés, preuve de la rapidité d’exécution de Ditko et de l’apport important des différents encreurs des #73, 74 & 75).
L’intervention de l’Imperial Gard hors des pages des X-Men est rafraichissante et montre la puissance de Rom qui peut apparemment rivaliser avec celle de Gladiator.
Dans l’immensité de l’espace, Rom retrouve la trace du dernier membre du Spaceknight Squadron d’une façon aussi improbable que les 5 autres. On peut même se demander si d’une manière inconsciente ou programmée dans leur armure, ils ne sont pas liés les uns aux autres.
Après l’utilisation du Beyonder dans le # 72, Mantlo abuse encore du deus ex-machina en expédiant Rom sur Galador grâce à la technologie Shi’ar réglant ainsi le problème de sa localisation. Bien qu’on puisse s’interroger sur plusieurs choses :
-Comment les Shi’ar ont localisé Galador ?
-Comment Gladiator connait-il la planète des Spaceknights alors qu’ils n’ont jamais prononcé son nom durant l’épisode, ni même évoqué qu’ils souhaitaient retrouver leur planète.
-Gladiator explique que les Shi’ar se déplacent de portes de téléportation vers d’autres portes, ce qui voudrait dire qu’un portail existe également sur Galador.
Dès lors, on peut faire l’hypothèse que les Galadoriens aient été un peuple allié (ou soumis) à l’empire Shi’ar pour qu’une Stargate Shi’ar y soit installée. Ce qui expliquerait que Gladiator ait pu faire le rapprochement entre les Spaceknights et Galador.
On passera rapidement aussi sur le cas du Dr Tyreseus qui pourrait relancer le débat sur les effets positifs et négatifs de la colonisation à l’assemblée nationale.
Liberator/Tyreseus est le 4ème personnage non galadorien à revêtir une armure de SK. (Après Archie Stryker, Brandy Clarke & Quasimodo). Ce qui pose toujours la question de la source de leurs pouvoirs. Détail intéressant, le neutralisateur peut également supprimer les pouvoirs d’un Spaceknight.
Une fois n’est pas coutume, Mantlo s’intéresse particulièrement au personnage de Gladiator qui n’avait jamais été « creusé ». Ces aveux à la fin de l’histoire résonnent d’une manière particulière car on apprendra plus tard que son propre peuple a lui aussi été colonisé par les Shi’ar et qu’il a lui-même aider les Shi’ar à les éliminer. Ce qui fait de ce numéro, une étape importante dans la construction du personnage qui n’avait présenté aucune faille.
Ditko encré par Milgrom n’a rien de particulièrement original mais les personnages et le contexte du numéro évite les situations ridicules de certains numéros. (Les gentils lapins extraterrestres surtout)
