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Vieux 09/10/2013, 21h24
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Valiant DU VALIANT : Bloodshot, Harbinger et Shadowman

BLOODSHOT VOL 1 : SETTING THE WORLD ON FIRE (VALIANT)


Duane Swierczynski / Manuel Garcia et Arturo Lozzi / Stefano Gaudiano, Matt Ryan
Bloodshot # 1-4

Le pitch :
Mais qui est Bloodshot : un soldat à la solde du gouvernement, un père de famille aimant ? Ou tout simplement une machine de guerre programmée pour de sales missions détenant des secrets à l’intérieur même de sa tête ? Et si c’était tout cela ou bien rien du tout ? Et si votre vie n’était qu’un mensonge ? Que feriez-vous ? Bloodshot a choisi : comprendre et se venger.

Ce que j’en pense :
Bienvenu dans l’univers de Bloodshot. C’est l’histoire d’un mercenaire qui essaye juste de comprendre qui il est. On peut le voir comme le Punisher de Marvel mais à la sauce Philip K Dick. La force de la narration de Blooshot c’est de mélanger habilement l’action et l’anticipation. On est à mi chemin entre Total Recall (manipulation de la mémoire) et le Punisher (car Bloodshot ne fait pas dans la dentelle). Si j’insiste bien c’est uniquement car on peut au premier abord se dire que l’on a trouvé le bourrin de l’univers Valiant et pourtant plus on avance dans la lecture plus c’est le thème de la manipulation et des faux semblant qui semble prendre le pas. Bloodshot est une série qui a clairement plusieurs niveaux de lecture. Duane Swiercyzski nous propose de suivre un personnage en perpétuel re-construction. Cette dernière s’exprime sur 2 niveaux : psychique en nous faisans navigué dans la mémoire fuyante de son héros et physique en construisant et déconstruisant la machine de guerre qu’est Bloodshot. En effet preparez vous à quelque scènes sanglantes. Duane Swiercyzski introduit les éléments fantastiques à travers le corps de Bloodshot qui est truffé de nano machine qui lui permette de survivre à de multiples blessures et qui agissent comme un facteur auto guérisseur. Et qui dit nano machine dit industriel. Il y a clairement un complot militaro industriel derrière la création de ce super soldat.

En quatre épisodes assez denses on comprend assez vite les enjeux. Le support cast est étonnement étoffé est mis en valeur en seulement 4 épisodes. Afin de contrebalancer la puissance militaire masculine incarnée par Bloodshot Duane Swiercyzski lui adjoint la présence de 2 éléments féminins. Une est le contre poids parfait car elle est urgentiste la seconde est très intéressante car elle est également un soldat avec des capacités exceptionnelles mais également un enfant.

Graphiquement c’est propre. On est en présence de 2 dessinateurs. Manuel GARCIA s’occupe de la trame principale et Arturo LIZZI dessine les passages flashback ou bien les rêves de Bloodshot. L’alternance entre les deux n’est pas dérangeant pour la lecture bien au contraire. Dans les 2 cas on en présence de planches très lisibles et rien de vient déranger la narration. Manuel GARCIA n’en fait pas trop avec les scènes sanguinolentes qui même si elles ont un côté spectaculaires et légèrement gratuit ne sont pas repoussantes et viennent au contraire nous rappeler dans quel univers on évolue. Les scènes d’actions sont dynamiques et surtout très lisibles. Enfin il y a également de beau passage graphique sur le thème des nanos processeurs avec la reconstitution du corps de Bloodshot. A signaler qu’à l’encrage Stefano Gaudiano et Matt Ryan font du très bon travail et même bien en valeur (un côté légèrement sombre) les traits de Garcia et Lizzi.

Les plus :
- la présence des couvertures et des variantes. Des planches non coloriés par Manuel GARCIA
- le lien avec Harbinger autre série Valiant

Bilan :
J’ai aimé lire Bloodshot car sur un thème déjà traité et bien connu l’univers est tout neuf. Pas besoin de continuité écrasante. De plus on rentre rapidement dans le sujet et le côté paranoïa permet d’apporter le petit plus à une lecture supplémentaire sur un quelconque mercenaire. C’est fun, bien dessiné et bien raconté.

Ma note : 3,5/5


HARBINGER VOL 1 : OMEGA RISING (VALIANT)


Joshua Dysart / Khari Evans, Lewis Larosa, Matthew Clark / Kharis Evans, Matt Ryan, Sean Parsons
Harbinger # 1-5

Le pitch :
Peter Stenchek est un jeune homme sans argent et sans travail. Ce qu'il a de plus que les autres ? (et qui ne le rend pas forcément fou de joie) : des pouvoirs psioniques incommensurables qui pourraient changer l'avenir de l'humanité. Il va rencontrer le puissant milliardaire Toyo Harada qui possède les mêmes pouvoirs et qui va le prendre sous son aile. Mais cherche-t-il à libérer sa puissance, à la contrôler ou à l'exploiter ?

Ce que j’en pense :
Je me suis lancé dans la lecture de HARGINGER en ne sachant pas du tout ce que j’allais lire. L’inconnu total. Tout le contraire des autres séries de l’univers Valiant dont je connaissais soit le pitch soit les personnages (au détour d’articles).
Et mis à part pour le #1 de Archer&Armstrong je dois bien avouer que je suis resté septique un bon moment. Le déclic c’est fait à la moitié du TP quand Peter Stenchek (le héros de la série Harbinger) intègre la fondation Harbinger de Toyo Harada. A ce moment là j’ai compris le potentiel de la série.
Harbinger est clairement traité par Joshua Dysart comme le pendant de l’école Xavier chez Marvel. Mais l’intelligence du scénariste c’est de ne pas trop appuyer sur ce parallèle. Les différences évidentes se comprennent au fur et à mesure et là où l’un (Xavier) se bat pour un monde d’intégration sans discrimination l’autre (Harada) intrigue grâce à la conspiration et la subversion. Le plus, à mes yeux, est la motivation et le but (bien qu’encore mystérieux) de Harada. Le scénariste lie son histoire à une intrigue spirituelle qui lui permet de sortir des sentiers battus incarnés par le rêve de cohabitation de Xavier. Vous l’aurez compris Harbinger est un peu la version sombre des X Men sans être pour autant son contraire opposé.
Néanmoins j’ai trouvé à redire sur le scénario de Joshua Dysart. Déjà la motivation de Harada semble encore assez floue. C’est très intelligent de jouer sur la spiritualité (idem pour les origines des pouvoirs d’ailleurs) mais du coup les buts semblent plus abstraits. Ensuite on ne pourra pas reprocher au scénariste de perdre du temps. En 5 épisodes on a le droit à la présentation du héros, aux enjeux, à un support cast assez large et à un retournement de situation. C’est beaucoup, voir trop. Du coup parfois on ne prend pas le temps de s’attacher. Il manque clairement 1 ou 2 épisodes pour voir Peter évoluer au sein de la fondation Harada. C’est dommage car j’ai bien aimé les 3 premiers épisodes dans le dosage scénaristique. Les 2 derniers sont trop précipités (mais très intéressants). Les personnages sont soit à la limite de la caricature soit pas assez fouillés. Comme je l’ai déjà signalé les motivations de Harada sont floues. Cela n’aide pas à clairement l’identifier et à savoir de quels bords il est. Il est certes manipulateur mais en tant que lecteur j’en attendais un peu plus. Au contraire de Peter qui d’entré de jeu est arrogant, tête brulé et qui laisse peu de surprise sur la suite de son destin. Les autres étudiants auraient eux par contre mérités un peu plus d’exposition mais la constitution potentielle des rebelles de l’équipe de Peter est par contre assez logique dans le cheminement du récit de Dysart.

Enfin il y a les dessins de Khari Evans qui n’aident pas à s’immerger dans le récit. C’est assez brouillon avec certains visages complètement ratés. Certaines planches sont surchargés et leurs compositions trop brouillonnes n’aidant pas à la fluidité de la lecture. Par contre les flashbacks sont de bonnes factures gràce aux couleurs de Ian Hannins. Cela s’améliore par la suite grâce au concours de Lewis Larosa et Matthew Clark.

Mais malgré tout cela j’ai aimé Harbinger car sur les 5 séries de la première année de Valiant que j’ai lu j’ai trouvé (à égalité avec A&A mais ce n’est pas non plus le même registre) que c’était celle qui était la plus ambitieuse au niveau du scénario. Les défauts que j’ai pu énumérer sont également ce qui constitue les qualités de Harbinger. A la fin de ce tome on a clairement envie de lire la suite. Le personnage de Peter est à la limite de la caricature : OK mais c’est également cela qui fait que l’on peut rapidement l’identifier et avoir de l’empathie pour lui. Le parcours de Peter dans la fondation est trop rapide : on est d’accord mais cela permet de créer rapidement une nouvelle situation inédite et à la série de rebondir immédiatement. La spiritualité et les motivations de Harada passent au second plan : tant mieux car cela permettra d’en faire de véritables intrigues pour plus tard et à ne pas dévoiler trop vite ses cartouches.

Bilan :
Mis à part les dessins Harbinger est une série intrigante qui mérite que l’on s’y intéresse car on devine un véritable potentiel derrière. De plus le ressort dramatique principal (la fondation Harada et les aptitudes extraordinaires) me semble un des piliers de l’univers Valiant et passer à côté cela serait risquer de manquer un pan entier de ce nouvel univers.

Ma note : 3.5/5 (pas 4 à cause des dessins qui m’ont gâché légèrement la lecture)


SHADOWMAN VOL 1 : BIRTH RITES (VALIANT)


Justin Jordan / Patrick Zircher / Brian Reber pour les couleurs
Shadowman #1 à 4

Le pitch :
Les aventures de Jack Boniface héritier malgré lui de la malédiction de Shadowman pour être le dernier rempart contre les forces de l’ombre.

Ce que j’en pense :
Shadowman c’est tout simplement une histoire surnaturelle et fantastique très bien racontée. Voilà. J’ai presque envie de m’arrêter là dans ma critique car la force du récit Justin Jordan c’est d’effectuer un sans faute. La faiblesse vient que l’on à cette impression pendant tout le récit d’avoir lu cela des dizaines de fois. Au contraire de Bloodshot ou Harbinger qui se démarquent des histoires similaires dont on peut faire la comparaison Shadowman n’innove pas. Jack Boniface est poursuivi pour avoir mis les pieds là où il ne fallait pas. Sa vie est sauvée grâce à la malédiction de Shadowman (symbolisé par un médaillon). Il cherche à comprendre. Il finit par accepter (avec réticence et passage initiatique) son destin maudit et sauve le monde d’une première invasion. J’ai légèrement caricaturé mais au travers des 4 premiers épisodes cela se passe comme cela. Justin Jordan loupe le coche et ne ré-invente pas le thème de la malédiction et des forces obscures.
Maintenant que j’ai bien exprimé ma grosse réserve sur ce TP je vais également vous expliquer pourquoi j’ai bien aimé. On est certes dans un récit ultra classique néanmoins Justin Jordan maitrise son récit. Tout les codes du genre sont présent (le médaillon, la Nouvelle Orléans, la fille, l’héritage et les liens familiaux, le maitre et l’apprenti, le méchant mystérieux dans un autre monde qui l’est tout autant, la touche d’humour, le bestiaire…). Au moins il sait écrire et on est comme en face d’un série b : on ne s’ennuie pas. Pas de problème pour comprendre qui est qui et le personnage de Jack Boniface est très sympathique. Le fait qu’une partie de l’action se passe à la Nouvelle Orléans renforce cette rapide immersion dans le récit, de même que les motivations de tous les protagonistes.
Et puis il y a les dessins de Patrick ZIRCHER. C’est beau. Il maitrise son art comme jamais. L’ambiance de la Nouvelle Orléans est parfaitement capturée. Il y a un côté dandy dans sa représentation de Jack Boniface. De même il est très à l’aise sur tout le côté surnaturel (les monstres et l’autre monde). Enfin le travail à la couleur de Brian Reber y est pour beaucoup.

Le plus :
- la présence des couvertures et des variantes.

Bilan :
Magnifié par les dessins de ZIRCHER on passe un très bon moment de lecture sur Shadowman. On est en face d’un bonne série et non d’une excellente série car le scénario de Justin Jordan manque d’ambition et est trop académique. Néanmoins de le l’académisme pareil et si bien dessiné j’en redemande.

Ma note : 3/5
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“Our dreams make us large.” Jack Kirby

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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 10/10/2013 à 00h16.
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