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Vieux 15/08/2016, 00h08
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Eddy Vanleffe Eddy Vanleffe est déconnecté
Masog, crapaud sado/maso
 
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Eddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour Stark
Nous allons reprendre les critiques sur le gigantesque et tentaculaire Event Marvel Secret Wars.
Je vais faire Battleworld plus tard car j'ai paumé mon fichier et je veux pas tout retaper^^

SECRET WARS: CIVIL WAR

Panini, il faut le reconnaître a su concevoir un magazine au fil rouge très cohérent: à savoir le personnage de Steve Rogers. Qu'il soit homme politique, figure d'autorité naturelle ou ce héros dont le sens de la justice n'a d'égal que son indéfectible loyauté et même par la question de son héritage moral, beaucoup de facettes de Captain America seront abordées dans un seul fascicule qui ne peut être que attrayant pour le fan du personnage.

Par ordre de préférence encore un fois.

1872

Je l'avoue, j'adore les westerns et cela joue certainement. Mais je dois dire que la sobriété du scénario, l'âpreté du dessin et le fait que sans forcer, les artistes parviennent à mélanger ainsi les multiples ingrédients du genre (en les concentrant en plus) tout en les remixant avec les multiples personnages Marvel m'a scotché. Le comparer du fait de son concept (déplacer le bestiaire Marvel dans une autre époque en costume avec une autre technologie) à 1602 est une évidence mais là encore Gerry Duggan évite intelligemment le jeu de la comparaison avec l 'œuvre de Gaiman, tout en glissant malicieusement un lien en forme de cerise sur le gâteau. Afin de garder toutes la saveur d'un Western classique à la John Sturges, il a réduit tous les éléments fantastiques à leurs portions congrues, ça nous évite de nous retrouver dans les Mystères de l'ouest. Non, le lecteur plonge dans cette petite ville de Timely, que tente de protéger le shérif Rogers de Fisk, promoteur véreux entouré de toute une armée d'hommes de main. Mais quand les citoyens d'une bourgade de l'ouest s'appellent Banner, Stark, Danvers, Urich ou Barnes, qui sait comment tout ça peut dégénérer? En prime pour la fine bouche, la série réintroduit Red Wolf antique personnage de la maison des idées.
Une pure récréation, l'une de mes meilleurs lectures de ce crossover.


CIVIL WAR
Je ne suis pas fan de la saga originale. Je pense sincèrement qu'elle a sonné le glas d'un héroïsme naïf que j'aimais bien au profit d'une nouvelle militarisation des effectifs ennuyeuse à mon goût. Plus besoin désormais de super-vilains, puisque les héros se comportent eux même comme de vulgaires délinquants égocentriques et surpuissants. C'est donc assez indifférent que j'ai entamé la lecture de cette suite alternative qui à la manière de «The nail», introduit un grain de sable à la toute fin de l'histoire d'origine pour mieux expliquer la nouvelle donne. J'avoue avoir été bluffé de bout en bout par l'intrigue à la fois intelligente, respectueuse et hyper-tendue proposée par Charles Soule.
Je le découvre d'ailleurs personnellement dans ces pages. Comme ses collègues Lemire ou Taylor, je le trouve très bon dans la caractérisation et très juste dans les dialogues. Il manque simplement d'un tout petit peu d'audace pour livrer un travail vraiment marquant. Dans son histoire, le scénariste entérine l'existence des deux camps qui à la suite d'un nouvel incident dramatique, pose les armes sans qu'il y ait un vainqueur et le Pays est depuis lors coupé en deux entre le territoire «Blue» et celui dénommé «Iron». Régulièrement des pourparlers de paix échouent de pouvoir mettre un terme à ce conflit. Un nouvel assassinat viendra rallumer la mèche entre deux factions hyper nerveuses et chaque case ou visage dessiné par Leinil Yu semblent souligner cette tension et cette fatigue permanente. Les combattants ne veulent pas céder d'un pouce et pourtant, ils sont à genoux comme à la fin d'un match de boxe particulièrement éprouvant. Des être à ce point exténués seraient assez facile à manipuler et à berner n'est-ce pas? Le point fort de l'intrigue est certainement ce coté thriller politique, ces face à face particulièrement éprouvants et le premier épisode frappe vraiment fort à ce sujet. Le destin de Peter sans être tape à l’œil est vraiment l'illustration de ce je vient de tenter de décrire. Une réussite!


PLANET HULK
J'ai vraiment été déconcerté par cette histoire là. J'ai cherché longtemps un rapport avec la saga à laquelle elle emprunte son nom sans vraiment le trouver... C'est cette fois encore une aventure d'un Steve Rogers gladiateur dans les arènes d'Arcade (comme Ghost Rider dans une autre revue) qui partira en mission pour le compte de Fatalis dans un territoire rempli de Hulks... il chevauche le Devil Dinosaur qui depuis son apparition dans Nextwave revient régulièrement pointer ses grosses dents et se petits bras. Donc voilà, on apprend dans une sorte d'intro qu'un territoire a été irradié par les rayons gamma et sa population est donc devenue «hulkisée». Dans ce nouveau no man's land à la Ken le Survivant, cohabitent donc pleins de béhémoths en goguette et il faudrait être fou ou Captain America pour oser s'aventurer dans ce bordel. Cette aventure est donc assez touchante car la facette humaine, loyale en amitié, sincère qui veut bien faire n'est pas ou plus celle qu'on aborde leplus souvent lorsqu'on parle de l'Avenger étoilé. C'est bien rythmé, c'est bien mis en scène et cette atmosphère à cheval entre Conan et Riddick est vraiment sympathique et finalement peu importe que cela n'ait pas grand chose à voir (si ce n'est le concept de gladiateur) avec la première du nom.


HAIL HYDRA
Rick Remender dit donc adieu à l'univers Marvel dans cette petite histoire dystopique où Hydra dirige le monde. Mais à y bien réfléchir, en lisant cette ultime aventure de Ian le Nomad et «fils» de Steve Rogers, il s'agit bel et bien d'une conclusion/épilogue à son run sur Cap. On peut rapprocher cette histoire de sa série Black Science qui s'interroge aussi sur ce qui fait intrinsèquement l'individu. Sa génétique, son éducation, son parcours? Est-on un salaud dès la naissance et cela, irrémédiablement? Peut-on échapper à son destin. L'autre question est doit-on penser qu'une mission doit forcement devenir un héritage? Là où j'ai reproché à Remender dans la série sur Cap/Falcon de ne rien raconter dans cette suite d'explosions et de coups de poings ininterrompus, j'en viens à la conclusion inverse dans celle-ci. Avec les contraintes dues au Battleworld, et la volonté d'en finir, on obtient un récit très dense, mais surtout allant à ceux endroits en même temps ne pouvant aboutir qu'à une fin ouverte qu'on sent bien qu'elle n'aura pas de suite. L'histoire de ce fils adoptif de Captain America est quand même bien plus que lisible.


BONUS: HANK JOHNSON AGENT OF HYDRA
Je ne suis pas client de ce genre d'histoire comique car si ce n'est pas drôlissime, je vais juste l'oublier là dans quelques minutes... de quoi je parlais déjà? Ah oui Hank Johnson est un homme de main lambda, il n'est pas méchant, il est juste membre de l'organisation post-nazie chez Marvel. Il a pas fait exprès...son souci principal est de pourvoir les tickets du match de Samedi... C'est pas mal, ça fait sourire, mais c'est pas non plus à se rouler par terre. Ça manque de vrai vitriol ou je n'ai pas tout saisi, c'est possible aussi...


Un magazine très équilibré et vraiment de bonne facture au sommaire cohérent.
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