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Vieux 27/07/2007, 20h47
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Niglo change la caisse du Fauve


NOVA N°112
Lug, Mai 1987.



LES QUATRE FANTASTIQUES : Dans la Zone Négative ! (22 pages)
(Into the Negative Zone !, in Fantastic Four #251, février 1983)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Alors que les Fantastiques sont partis en mission d’exploration de la Zone Négative, Annihilus s’introduit dans le Baxter Building.


Commentaire :

En matière de décompression, John Byrne fait très fort avec cet épisode où il ne se passe strictement rien avant la dernière page ! Mister Fantastic assiste à une réunion des locataires du Baxter Building, Johnny Storm drague Julie d’Angelo qui ne semble pas nourrir des sentiments similaires à son égard, la Chose règle un problème de circulation avant de rendre visite à Alicia, et Jane Richards passe un peu de temps avec son fils. Finalement, les Fantastiques décident d’aller faire un tour dans la Zone Négative, et peu après Annihilus s’introduit dans le Baxter Building. Passionnant !


John Byrne comble l’absence d’histoire comme il peut (une double page pour présenter l’appareil permettant aux Fantastiques de voyager dans la Zone Négative, une page pour le décollage dudit appareil, une pour leur arrivée dans la Zone Négative, etc.). Un procédé qui relève du foutage de gueule pur et simple.




LES QUATRE FANTASTIQUES : Ootah City (21 pages sur 22)
(Cityscape, in Fantastic Four #252, mars 1983)

Scénario, dessin & encrage : John Byrne.
Couverture : John Byrne.

Résumé :

Dans la Zone Négative, les Fantastiques rencontrent une civilisation retournée à la barbarie.


Commentaire :

La première partie de l’exploration de la Zone Négative par les Fantastiques n’est pas particulièrement palpitante. John Byrne reprend une idée classique de science-fiction, celle de la civilisation autrefois prospère désormais retournée à l’état de barbarie.

Autrefois, le peuple rencontré ici vivait dans une immense cité, Ootah, s’étendant sur près de la moitié de la planète, et dotée d’un cerveau par ses scientifiques. Du jour au lendemain, toute la population fut chassée de la ville et, à l’extérieur de ses murs, tenta de survivre tant bien que mal.


Ootah devint alors un lieu interdit, donnant naissance à un culte religieux. A intervalle régulier, une jeune femme est offerte à Ootah, et accueillie en son sein (en fait, elle est réduite en cendres par un canon laser automatique protégeant l’une des entrées de la cité).

L’arrivée des Fantastiques va bouleverser l’ordre des choses. Une arrivée prétendument annoncée par de vieilles prophéties, comme souvent dans ce genre d’intrigues. Après avoir découvert la nature d’Ootah (la cité est devenue un être vivant à part entière qui a expulsé ses habitants comme s’il s’agissait de microbes), il seront involontairement à l’origine de sa destruction.

L’idée n’a rien de nouveau, et son traitement est sans originalité. Dans un premier temps, on découvre cet univers à travers le regard d’une jeune femme choisie pour être sacrifiée à Ootah. Puis, lorsqu’arrivent les Fantastiques, les secrets de la cité seront progressivement dévoilés (et histoire de faire durer le suspense un peu plus longtemps, Mister Fantastic sera assommé peu après son arrivée, laissant ses amis seuls s’interroger sur la situation à laquelle ils font face).


Visuellement, John Byrne sort un peu de l’ordinaire en optant pour un format à l’italienne. Une innovation un peu gadget, qui n’apporte rien au récit.

Pendant ce temps, sur Terre, Annihilus s’installe au Baxter Building où il capture Franklin.


Censure :

La page 13 de cet épisode a été supprimée :




L’ARAIGNEE : Tout va mal ! (22 pages)
(Things fall apart, in Spectacular Spider-Man #115, juin 1986)

Scénario : Peter David.
Dessin : Mark Beachum.
Encrage : Bob McLeod.
Couverture : ?

Résumé :

Alors que la malchance s’abat sur Peter Parker, celui-ci réalise qu’elle n’est pas d’origine naturelle et demande l’aide du Docteur Strange. Pendant ce temps, la Chatte Noire s’introduit chez l’Etranger pour le dévaliser.


Commentaire :

Peter David revient ici sur l’idée que les pouvoirs de la Chatte Noire portent malchance à ses adversaires mais également à son entourage. C’est en partie ce qui l’a poussée à s’éloigner de l’Araignée. Le fait que celui-ci soit atteint par la malédiction de la Chatte Noire n’avait pas été évoqué jusqu’à présent, et ses effets ne s’étaient guère fait sentir, si bien que la découverte de ce phénomène ici est fort peu convaincante. Surtout que la malchance que subit Peter Parker (photos mal cadrées, retard à un rendez-vous, etc.) ne sort guère de son ordinaire, si ce n’est lorsqu’il va perdre 179 fois de suite à pile ou face…

Le Dr. Strange, qu’il va consulter, diagnostique un origine mi-scientifique, mi-magique au phénomène. Une invocation va débarrasser l’Araignée de sa guigne, mais du même coup annuler les pouvoirs de la Chatte Noire, qui va se retrouver alors en très mauvaise posture…


La Chatte Noire s’est en effet introduite chez l’Etranger pour le cambrioler. Dans le coffre-fort, elle va trouver un objet déjà aperçu dans les pages d’Amazing Spider-Man et Web of Spider-Man : le calepin en or qu’avait pris l’Araignée dans le building changé en or par le Beyonder, et qu’il vient de vendre pour 3.000$ (in Web of Spider-Man #15, juin 1986, trad. in Spidey n°103, août 1988).

Au moment où la Chatte Noire perd ses pouvoirs, elle doit faire face aux hommes de main de l’Etranger, et le combat se présente très mal pour elle.

L’intrigue secondaire mettant en scène le petit Alexandre se poursuit, et il rencontre pour la première fois, fortuitement, l’Araignée. Après l’accident de l’épisode précédent, Alexandre semble avoir acquis un super-pouvoir qui va déclencher le sens d’araignée de Spider-Man (sa main droite irradie une énergie intense), mais il parvient à le dissimuler à son père et à l’Araignée.


A noter également les retrouvailles entre Joe Robertson et son fils, Randy. Ce dernier lui présente la femme qu’il a épousé, Amanda.

Mark Beachum signe sa prestation habituelle, semblant puiser dans Penthouse les poses de sa Chatte Noire. Sa mise en page est brouillonne et la qualité de ses dessins assez inégale.




IRON MAN : L’Une et l’autre ! (22 pages)
(Crossing, in Iron Man #204, mars 1986)

Scénario : Denny O’Neil.
Dessin : Mark Bright.
Encrage : Akin & Garvey.
Couverture : ?

Résumé :

Iron Man attaque un sous-marin de l’A.I.M. où se trouve le docteur Atlanta, dont il a besoin pour inverser le transfert de psyché de Bethany Cabe et Madame Masque.


Commentaire :

Après avoir fait traîner pendant plusieurs mois l’histoire des transferts d’identité entre Madame Masque et Bethany Cabe (sans jamais réussir à rendre cette intrigue particulièrement intéressante), Denny O’Neil boucle cette affaire ici en rendant son corps à chacune.

Pour se faire, et pour mettre un peu d’action dans cet épisode, il envoie Iron Man à l’abordage d’un sous-marin de l’A.I.M. Mark Bright est particulièrement bon dans ce genre de scènes d’action, lors desquelles Iron Man se trouve confronté à diverses technologies fort destructrices. Sa narration est impeccable et sa mise en scène spectaculaire.


L’objectif de cette attaque est la capture du Dr. Atlanta, à l’origine du transfert de psyché. La mission est un succès, mais Atlanta ne leur apportera aucune aide. Tony Stark n’aura guère de mal à trouver une autre méthode (les plans de l’appareil initial, récupérés dans les ruines de Stane International), et du coup on se dit qu’il aurait pu aussi bien se dispenser de son assaut contre l’A.I.M…

Yorgon Tykkio fait également une apparition ici, où il apparaît un peu plus mystérieux qu’auparavant, en particulier lorsqu’il se fait accidentellement arracher une partie du visage, sans sembler en souffrir particulièrement. Obadiah Stane était un vilain charismatique, auquel il est particulièrement difficile de succéder. Tykkio ne semble pour l’instant pas en avoir l’envergure, néanmoins, au fur et à mesure de ses apparitions, le personnage intrigue de plus en plus.
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