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Vieux 14/12/2020, 18h14
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Yaneck Yaneck est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Yaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec Dracula
Il faut avoir conscience que le termes "autrice" n'est ni un concept ni un mot nouveau. C'était un vocable très utilisé jusqu'au 17e siècle.

A cette époque là, la création de l'Académie française s'est vue accompagnée d'une suppression des dictionnaires par la dite académie, de tous les noms de fonctions liés au pouvoir ou à la création. Cheffe, Philosophesse, étaient tout à fait courant alors.

Supprimer les appellations féminines pour ne conserver que les masculines en supposé termes neutre, ce n'est en rien une neutralité. C'est au contraire un acte de domination symbolique et intellectuel. Ce qui n'a pas de mot n'existe pas.
Le neutre n'est pertinent que lorsqu'il est associé à un masculin et un féminin à égalité. Par exemple he/she/it en anglais.

En français, nous sommes bien sur un acte politique patriarcal.
Celles et ceux qui n'ont rien contre ce fonctionnement peuvent continuer d'employer ce vocable prétendument neutre. Celles et ceux qui veulent faire évoluer les rapports de domination entre hommes et femmes en faveurs des moins bien mises en lumière, auront le bon goût de faire lire et entendre la différence de genre.
Allez, sur le principe, un masculin/féminin/ neutre en auteur/autrice/auteure, je dis pourquoi pas.

Plus d'infos sur le parcours historique du mot "autrice" ? Lisez cet excellent article très bien sourcé d'Audrey Alwett.
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