Afficher un message
  #23  
Vieux 12/01/2015, 17h17
Avatar de EsseJi
EsseJi EsseJi est déconnecté
Reader of stuff
-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: septembre 2004
Localisation: In a bar, under the sea
Messages: 50 949
EsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autres
Marvel

Unbeatable Squirrel-Girl #1 : à en croire certains le genre super-héros serait unique et figé, et pourtant on le sait dans le slip on y trouve du classique pop corn, du polar, de l'historien du genre ou encore de l'humoristique. C'est évidemment dans cette dernière catégorie que se situe Squirrel Girl. Mais attention du genre humoristique on peut aussi arriver à des sous classes, parmi les historiques il y a le désacralisant Justice League Bwa-ha-ha ou le briseur de quatrième mur She-Hulk. Dans le cas de ce comics on est plutôt dans de l'absurde bon enfant, où l'univers partagé de l'éditeur permet d'utiliser certains personnages sous un angle plus léger. Prenons Kraven qui est le méchant de ce numéro, si il y a bien un personnage morbide depuis le traitement de DeMatteis c'est bien lui, c'est pourquoi le prendre à contre courant marche aussitôt, on en avait déjà eu un bon exemple dans le mythique Deadpool #11 de Joe Kelly et Pete Woods. Ici l'effet est une fois de plus réussi, et sans que cela ne choque ou fasse out of character. D'ailleurs pour Squirrel Girl c'est un retour aux sources, elle qui a infligé une des défaites les plus humiliantes à Doom lors de sa première apparition par Steve Ditko, Slott avait très bien saisi le personnage dans les pages de ses Great Lakes Avengers. Il n'y a que Bendis qui a voulu en faire un personnage trop sérieux où sa prétendue force était sous-estimée et mal mise en valeur. Et bizarrement quand on prend un personnage sérieux pour en faire du comique ça marche presque à tous les coups, la démarche inverse est compliquée et presque inutile.
Tout ça pour dire que Squirrel Girl est dans le bon chemin, celui qui a été tracé pour elle dès le départ, il n'y a pas tromperie sur la marchandise c'est fait pour amuser et sourire et tant mieux.

Note de bas de page : il faut quand même avoir de bons yeux pour apprécier tous les gags

Dernière modification par EsseJi ; 12/01/2015 à 17h25.
Réponse avec citation