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Vieux 21/12/2006, 14h06
Avatar de gorlab
gorlab gorlab est déconnecté
It's.......
 
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gorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spidermangorlab est agile comme Spiderman
Conclusion. Voila, l'histoire se termine, j'espère que ca vous aura distrait un peu. Merci pour vos remarques en tout cas. On hésite à montrer parfois nos écrit à nos proches, crainte qu'ils soient trop complaisants, mais la avec des personnes que l'on ne connait pas trop, somme toute, c'est encourageant, surtout quand les remarques sont positives. :merci:
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Dans le vaste bureau d’une haute tour de Wall Street, Wilson Fisk avait rassemblé tous ces hommes. Il leur avait demandé de venir il y’a une heure de cela, et depuis il n’avait pas prononcé un seul mot ni trahit la moindre émotions. Slim savait ce que cela annonçait, le calme avant la tempête.
Le Caïd leva finalement les yeux de ces notes. Il regarda ces hommes, un par un. Certains s’agitèrent mal à l’aise sous le regard inquisiteur.
Il se renfonça dans son fauteuil.
-Darryl, approche je te prie.
Sa voix n’avait pas été menaçante, mais on devinait quand même une certaine froideur et un calme apparent derrière.

Darryl approcha lentement devant le bureau de Fisk sous les regards interrogateurs et inquiets de ces collègues. Son tic nerveux le reprit, son œil gauche commença à cligner anormalement vite.
-Cela fait combien de temps que tu travailles pour moi Darryl ?
L’intéressé eut une hésitation, il commençait à se dandiner d’un pied sur l’autre.
-J..Je sais pas…deux ans je croix patron…
-Deux ans et quatre mois pour être précis.
Le Caïd continua toujours de sa voix mesurée, ces yeux fixés dans le regard fuyant de son homme de main.
-Tu penses que je te paye bien Darryl ?
L’homme de main déglutit avec peine.
-O..Oui, vous êtes généreux patron..
La mâchoire de Fisk se serra. Slim vit qu’il faisait de gros effort pour se maîtriser.
-Alors tu vas m’expliquer ce virement de 150 000$ sur ton compte venant de Kiev !
Le Caïd c’était brusquement redressé, penché en avant, les poings posés sur le bureau.
Darryl fit malgré lui un pas en arrière.
Ces collègues eurent le même réflexe involontaire.
-Et bien ? Je t’écoute !
-…. !
Aucun son ne sortit de la gorge de Darryl, toutes couleurs se retirèrent de son visage.

Fisk se rassit, si les yeux du Caïd avaient été des armes, son homme de main ne serait plus de ce monde depuis bien longtemps.
-Tu m’as vendu à ces putains de russkofs ! Ils savaient que j’étais ici ce matin, tu les a rencardé sur mon emploi du temps !
-J..Je...
Fisk leva une main impérieuse et le fit taire.
-Non, n’essaye pas d’expliquer quoi que ce soit. Il est trop tard maintenant.
Le visage de Darryl avait une pâleur d’ossements.

Le Caïd essaya de reprendre un ton plus calme.
-Rassure toi… Tu m’es plus utile vivant que mort.
D’un claquement de doigts, Fisk ordonna que son ex-homme de main soit encadré. Trois hommes entourèrent instantanément Darryl.
-Tu vas rentrer gentiment chez toi Darryl. Dans deux heures les flics viendront te chercher. Tu leur avoueras le meurtre de Silver.
Le Caïd avait dit cela sur un ton qui ne tolérait aucune discussion.
Les épaules voûtées, Darryl fut « raccompagné ».
Avant de sortir du bureau, Fisk lança ironiquement aux hommes qui escortaient Darryl :
-Veillez à ce qu’il arrive « saint et sauf » chez lui. Je m’en voudrai qu’il lui arrive quelque chose.

Le Caïd se retourna vers Slim.
-Une pierre deux coups, la maffia russe n’essaiera plus de s’implanter à New York et j’ai dénicher un traître dans nos rangs.
Slim demanda timidement :
-Et pour Dardedevil chef ?.
Le Caïd s’assombrit
-Pour lui, ce sera autre chose, il suffit juste d’être patient.

Dans le cabinet de Murdock & Nelson Associés, Donald Shelton avait les larmes aux yeux, Matt en était presque gêné. La nouvelle était tombé il y’a quelques minutes du bureau du Procureur. La police avait arrête un suspect qui avait avoué le meurtre de Benjamin Silver. Le Caïd c’était donc débrouillé pour tenir parole.
Foggy avait un large sourire de satisfaction et tapotait l’épaule de Shelton.

La Veuve Noire avait rassuré Matt, il ne devrait plus entendre parler de la Maffia Russe avant un bon moment, deux échecs cuisants leur suffisaient.
Le front de Matt se plissa. Le grand gagnant dans cette histoire était le Caïd, il l’avait aidé à éliminer la concurrence. Involontairement, le poing de Matt se serra sur sa canne. Il se força au calme. Il y’aura d’autres jours, d’autres nuits, d’autres occasions. La confrontation devenait inévitable.
Mais ceci est une autre histoire…
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C'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu'on réalise qu'on ne peut pas régler tout les problèmes par la violence.

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