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Chapitre 4: Le retour du come-back!
Merci à slobo d'être,venu me sonner les cloches. Je n'ai pas donné de nouvelles ici depuis un bail. Pourtant il s'en passe des choses...
Principalement, je bosse à temps plein, un boulot où j'écris sur un pc toute la journée. Dur pour se mettre à bosser.
Et cela me renvoie à ce que Brunschwig ne comprenait pas me concernant. J'étais pressé, parce que je savais qu'une fois ma formation terminée je n'aurai plus le temps d'écrire. Un concept inimaginable pour lui qui depuis ses 18 ans ne bosse que comme scénariste. Mais écrire en plus d'un taff, c'est vraiment compliqué. Pas impossible, des choses avancent, mais vraiment pas simple. Même pour écrire, il faut du temps et de la disponibilité d'esprit. Ce n’est pas réservé qu’aux dessinateurs.
Alors donc où en suis-je ?
D'abord, on a acté avec mes dessinatrices que les deux projets présentés aux éditeurs étaient des échecs. Ça,c'était à l'été, et sans retours, on a convenu que les projets étaient fini. Je n'avais pas de,proposition particulière pour la dessinatrice des pierres de mer, par contre pour celle de La petite fille qui voulait vivre sur la lune, j'avais un pitch. Écrit d'après un dessin qu'elle avait réalisé. J'ai donc écrit l'histoire cet été. Elle a relu à la rentrée, proposé des modifs que j'ai faites. Mais depuis octobre et la dernière mouture du scénario, pas de réponses malgré mes sollicitations. Étrange... juste elle répond pas alors qu'elle est active sur le net. Alors bon c'est en attente. Et si elle ne prend pas tant pis pour elle je me chercherai un dessinateur.
Ça s'appelle un tigre pour le thé et c'est une belle histoire qui résonne avec la question des migrants et de leur intégration, dans l'Angleterre victorienne. C'est jamais perdu.
Quoi d'autre ?
Quai des bulles fut pour moi un moment de reportage, mais j'y avais retrouvé un jeune dessinateur déjà repéré l'année précédente au festival bd de Nantes et auquel je crois beaucoup. Quelques échanges et voilà que mon concept d'histoire sur st malo trouve preneur. Il lit le pitch et banco, on part sur le projet.
J'écris l'histoire presque en direct, du moins je la rédige et il la lit au fur et à mesure. On co-construit quoi… Moi je me base sur un caneva que j’ai écris à la manière d’un jeu de rôle, pour semer pistes et fausses pistes de mon enquête et j’organise ensuite tout ça de sorte à appliquer la grammaire de la bande dessinée. Je pense enchaînement des scène, parallélisme des situations, dialogues, tout ça.
Et pendant ce temps Stéphane (c’est son prénom) élabore les Story-boards, afin qu’on prépare les planches du dossier à remettre aux éditeurs en février. Et croyez-moi, ça roxe du poney! Même ses esquisses sont déjà super bonnes. Et comme il met en plus les jeux de lumières qu’il a en tête, ça donne des story super inspirants.
Aspect intéressant, je ne fonctionne pas du tout de la même façon avec lui pour élaborer les SB. Les filles, je leur remettais une description détaillée planche à planche et elles mettaient ça en scène. J’ai essayé une fois avec Stéphane, mais j’ai bien senti que ça le bridait. Du coup, maintenant, je lui file la scène, je détaille bien les intentions et il fait tout le story tout seul. J’interviens en fin, pour donner mon sentiment sur le déroulement des séquences. C’est super enrichissant comme expérience.
Bref, vous l’aurez compris, le dossier sera déposé d’ici un mois et si je crois au scénar autant qu’au dessinateur, ça aura été de toute façon une super expérience.
Entre temps, je bosse aussi sur mon scénar Super-héros urbain à la netflix sauce daesh. J’ai trouvé un dessinateur, avec qui on avance tranquillement. Les planches sont faites, en cours de mise en couleur et le dossier se prépare tranquillement lui aussi. On va moins vite, mais on avance. On verra ce que ça donne.
Je suis content des personnages, de ce qu’ils peuvent apporter à l’histoire et le dessinateur a bien réussi à les incarner. J’espère pouvoir développer ma vision des super-héros autant que de la géopolitique actuelle avec ce récit.
Enfin, Quelques mots d’une grande chance pour moi, parce que ça pourrait bien être ma première publication.
Notre Fredgri national m’a filé le coup de pouce pour intégrer le projet Kirby and Me, pour lequel je lui ai écrit une courte histoire hommage au King. Je croise les doigts très forts, parce que franchement, ce serait un grand honneur de faire mes débuts là dedans.Un grand merci à lui pour cette ouverture.
Evidemment, j’ai d’autres envies d’écriture, mais pas le temps pour développer tout ça.
J’ai réussi à détourner un scénario que je voulais écrire sur le poète japonais Basho, sous une toute autre forme. Un roman éducatif sous une apparence animalière, je tiens une bonne trame, j’espère vraiment pouvoir le développer en 2017 parce que je crois très fort à mon sujet. Du samouraï, du haîku, de l’éducatif, un mélange étrange mais auquel j’espère donner beaucoup de saveur.
Ah, et sinon, j’ai le script d’un projet autour des sdfs et des migrants, bien structuré lui aussi, mais que je n’ai pas trouvé le temps de finir d’écrire. Pas grave, ça viendra…
Et j’avais essayé la co-écriture, un scénario sur les ZAD. Le fond est bien à mon goût, mais pas à celui du co-scénariste et potentiel dessinateur. Pas grave, j’en ferai aussi quelque chose un jour…
Conclusion, je bosse, pas autant que je voudrai mais je ne lâche pas l’affaire.
Et histoire de me pousser au cul, je vais m’offrir au printemps un week-end sans connection internet, au bord de la mer, sans famille autour. Une forme de courte retraite d’écriture, que je veux tester, pour me concentrer sur les projets. Je veux voir comment je vis ça, comment c’est compatible ou pas avec ma vie de famille.
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