Afficher un message
  #20  
Vieux 10/10/2016, 13h04
Avatar de Eddy Vanleffe
Eddy Vanleffe Eddy Vanleffe est déconnecté
Masog, crapaud sado/maso
 
Date d'inscription: mai 2015
Messages: 1 764
Eddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour Stark
SECRET WARS :X-MEN

Bon là le fil conducteur n’est pas sorcier à trouver. Comme pour Secret Wars : Old Man Logan, on s’aperçoit que la gamme X-men fonctionne un peu à part du crossover principal. Sous la forme actuelle, ça ne pose aucun problème d’ailleurs. Le truc, c’est qu’on a bien du mal à y trouver des trucs vraiment marquants.


X-MEN 92
Cette série est ma seule bonne surprise du magazine. La paire de scénaristes connaissent l’histoire des mutants sur le bout des doigts de leurs début à l’ère Onslaught à peu près. Les références à des costumes, des arcs, des deuils pleuvent littéralement tans les auteurs veulent bien faire. Pourtant le concept est casse gueule à mort. Nostalgie, ton de l’animé de 1992 et continuité classique font un jeu d’équilibriste pas toujours cohérent (Psylocke et Archangel membres de X-Force ?). L’intrigue est elle-même basée sur un canevas typique à Chris Claremont, à savoir l’isolement des X-men un par un pour une manipulation sur le monde astral concoctée par un ennemi du passé qui menace notre avenir (Birgre !). pour résumer, une équipe résumée à un line-up relativement iconique (Jubilée, Wolverine, Storm, Jean grey, Cyclops, Rogue et Gambit) enquêtent sur un centre de réinsertion des mutants les plus dangereux à même de faire trembler la fragile trêve entre humanité et mutants. Ils soupçonnent un truc foireux. L’excuse fera intervenir un nombre incroyable de personnages, même en illusion. Le tour de force, est que chaque perso « sonne » exactement comme à l’époque et je soupçonne les défauts de l’histoire (lourdeur narrative, explication volontairement tarbiscotée) d’être aussi dans le ton du pastiche ironico-attendri. Ce qui m’a convaincu ? la passage avec des énormes flingues cubiques improbables. Graphiquement ; c’est très étrange, on dirait qu’ils ont voulu faire le grand écart entre les fill-in typiquement moches des 90’s et l’animé. C’est en tout cas lisible et c’est bien la première fois que je lis une histoire avec ces personnages qui m’ait autant fait sourire de manière complice depuis un long long moment.


X-MEN INFERNO
Ici nous reprenons le thème de l’antique et classique crossover Inferno qui avait date à la fin des années 80. Ici les X-men n’ont jamais réussi à refermer la porte des limbes béant en plein New York. La sœur de Colossus est toujours prisonnière et régulièrement, il convainc ses camarades de lui venir en aide, jusqu’à la mission fatidique où ils subiront de lourdes pertes. Depuis Colossus a quitté l’équipe pour vivre avec Domino et plus ou moins retenter en solo ses missions de sauvetage. Oui nous sommes finalement loin de l’intrigue de départ, en revanche, Dennis Hopeless reprend bien l’ambiance d’une New York/porte des en fers délirantes et les versions « diabolisés » de certains personnages. C’est donc avec un certain plaisir qu’on replonge dans ce délire avec la Goblyn Queen ou Darkchilde. Outre cela, j’avoue adore le graphisme tout en rondeur et souplesse de Javier Garron qui donne un rendu assez original de Colossus. Par contre les rebondissements obligatoires à chaque fin de chapitres sont assez téléphonés et j’avoue ne pas réussir à résumer vraiment tout ce qu’il s’y passe. Néanmoins il me semble que Hopeless raccroche les wagons avec la série X-Force qu’il écrivait il fut un temps en plaçant el couple Domino/Piotr au centre des choses.



X-MEN HOUSE OF M
Cette série-là a fait le pari assez unique, là où toutes les autres séries partent d’un point de départ pour extrapoler à mort, de coller plus ou moins à l’univers du crossover initial. Bon il doit avoir des morts qui ne cadrent pas (J’adore ce qui arrive à Power Man), mais dans l’ensemble on retrouve vraiment la famille M dans une tranche de vie. D’ailleurs Magneto se fait chier royal, en pantoufles, il tue le temps en jouant aux échecs avec (SPOIL total WTF). Le maitre du magnétisme se shoote au caoua en regardant sa marmaille s’ébattre totalement blasé. Evidemment, que ce soit les rebelles humains ou ceux qui voudraient s’emparer du pourvoir vont venir troubler la torpeur d’un Magnus hors course, à moins que cela ne vienne lui donner ce petit regain d’énergie. Structuré la encore comme un film de série B, la série se lit de manière agréable. Loin d’être une comédie, la narration entretient une sorte d’ironie permanente, en douce comme pour mieux souligner, l’absurdité d’un Magneto au pouvoir et dépourvu d’adversaire.


AGE OF APOCALYPSE
Mon Dieu que c’est bordéllque à suivre. Si Fabian Nicieza reprend la saga de manière fluide et maitrisée, la mise en page, l’immersion pas pédagogique pour deux sous et la multitude de personnages croqués de manière hyper-stylisée sont tous un tas d’éléments qui viennent perdre le lecteur. La bonne idée et de prendre comme point d’ancrage ce personnages relativement « neuf » qu’est Douglas Ramsey. C’est avec que lui que l’on va redécouvrir ce monde où Apocalypse à pris le pouvoir et parqué les humains normaux. Tous les personnages ont donc des destins bien différents et l’histoire va se concentrer sur deux fronts après la découverte d’un mystérieux virus anti-mutant qui viendrait contrebalancer l’ordre établi. Un équipe devra se battre contre Apocalypse qui veut opérer à une sélection naturelle, aidée un petit peu. Et une autre devra chasser le créateur de ce virus. Il faut l’avouer Gerardo Sandoval tire la série vers le bas. Je ne critiquerai pas son talent, mais les planches sont difficiles à lire et sur un récit lui-même complexe avec pleins d’endroits, de protagonistes, et des designs assez tarabiscotés, ça n’aide pas. Sur les deux derniers épisodes, un autre artiste vient le suppléer et c’est un peu plus clair. L’autre truc, c’est que si cela retrouve un peu l’atmosphère de l’original, la plupart du casting dégage assez rapidement, pour finalement mettre en scène des seconds rôles ou mêmes des persos qu’on n’avait pas du tout laissé en cet état dans l’original. Cela coupe court à tout sentiment de retrouvailles jouissif. C’est donc finalement si banal comme histoire qu’il faut faire un effort pour s’en rappeler. Peu de choses ressortent à part le talent de Doug pour décoder les propos cryptiques des autres mais qu’on oublie dans le seconde partie du récit.



Au bout du compte, si ce magazine, n’avait pas existé, on ne s’en aurait pas rendu compte. Aucun récit n’est vraiment concerné par le crossover original, ce sont des « What-if » tous un peu trop longs.
Réponse avec citation