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Un article herculéen, joliment réalisé, je me joins aux compliments de mes comparses.
Un point sur lequel je ne suis pas d'accord avec toi, cependant: Milla Donovan. Le personnage m'est longtemps apparu comme un boulet sans vie et sans émotion, la demoiselle en détresse hystérique, créée justement par Bendis comme un substitut aux pertes précédentes de Matt Murdock, l'erreur pathétique (dans le sens premier du terme) poussée jusqu'au mariage. Ce n'est qu'avec Brubaker prenant les rênes de la série que j'ai commencé à trouver une chaleur, une émotivité amoureuse palpable dans les cases de cet illustré coloré. Cependant, faire de cette jeune femme le prétexte scénaristique de l'énième pétage de plombs du super-héros à collants rouges, je trouve le procédé d'une facilité et d'une banalité confondantes, mais là n'est pas le sujet.
J'ajouterai qu'il manque également un point sur la relation pour le moins tendancieuse entre le jeune Matt Murdock et son mentor Stick (Stick, nom de nom!! Pourquoi pas Piledriver, pendant que nous y sommes?). Même si, je le reconnais, Stick, avec sa vieille barbe, son vieux chapeau et ses mouvements mortels de ninja, n'a rien d'une femme.
Bravo encore, et merci.
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