Manhattan Projects #1-4.
Par Jonathan Hickman et Nick Pitarra.
Le duo déjà auteur de Red Wing, mini-séries en quatre parties sur le Temps, ses manipulations et la filiation revient avec une histoire plus longue sur des secrets et une Science qui tourne mal.
Suivant un peu le principe de la série TV Fringe, Hickman met en avant des inventions folles, des créations dangereuses et malsaines issues des expériences les plus troublantes et dérangeantes de la Science. Même si on n'est pas encore au freak-of-the-week, chaque épisode met quand même en lumière une forme d'invention bizarre et dangereuse, mais Hickman a l'intelligence de ne pas faire que cela.
Tirant profit du Projet Manhattan, cette assemblage de génies ayant créés la bombe atomique durant la deuxième guerre mondiale, l'auteur utilise un principe simple mais efficace : expliquer que tout ça n'était qu'une couverture, et que les savants travaillaient sur autre chose, coachés par un général fou et extrémiste. Et ça fonctionne.
Pour le moment, Hickman alterne des épisodes similaires, basés sur un moule commun : présentation d'un des génies, explication de qui il était vraiment (Oppenheimer avait des personnalités multiples et cache un lourd secret, Von Braun avait un bras bionique, Einstein n'est peut-être pas de notre monde...), citations d'un des personnages et mise en avant d'une invention terrible.
Pitarra étant encore meilleur que sur Red Wing, moins brouillon, plus clair,
Manhattan Projects lance plusieurs subplots et intéresse pour son aspect "Fringe" et l'exploration de tous les profils des savants clairement fous.
Ca démarre bien, c'est barré, c'est bizarre et malsain. Vivement la suite.