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Vieux 23/07/2016, 02h53
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cosmos cosmos est déconnecté
Great Cakes Avenger
 
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cosmos change la caisse du Fauve
Betty & Veronica #1 (Adam Hughes)

Pop, le gérant du diner où Archie et ses amis aiment se rendre, va devoir fermer ses portes s'il ne réunit pas une importante somme d'argent en peu de temps. Betty est prête à organiser une levée de fonds pour sauver cet établissement qui fait partie de ceux qui donnent leur âme à Riverdale. Veronica, elle, n'en a pas grand-chose à faire, pour une certaine raison bien précise. Quand celle-ci est dévoilée, la guerre éclate entre les deux filles.

Alors c'est super joli, mais ce n'est pas surprenant venant d'Adam Hughes. J'adore particulièrement les douces couleurs un peu délavées de José Villarrubia, les personnages sont particulièrement expressifs, par contre Betty, Veronica ou Selina Kyl-- pardon, Midge ne ressemblent pas vraiment à des lycéennes, plutôt aux femmes pulpeuses dont on a l'habitude avec le dessinateur.

Au niveau du reste, ça se gâte un peu. D'un côté c'est original de donner la narration à Hot Dog (le chien de Jughead) et de commencer par un long dialogue entre Jughead et Archie pour introduire le conflit, mais (1) c'est tellement verbeux qu'on s'ennuie rapidement et (2) les deux filles sont paradoxalement les moins développées du chapitre, surtout Veronica qui n'a quasiment aucune ligne. Dans ces conditions, comment s'intéresser à un conflit entre Betty et elle, comment se sentir concerné par l'un ou l'autre des deux camps ?

De manière générale, les autres équipes créatives ont plutôt bien réussi à restituer la jeunesse de leurs personnages, mais ici on sent vraiment l'artiste d'âge mûr qui n'est peut-être pas un grand scénariste non plus et qui tente de faire du jeune, mais sans être réellement convaincant. Mention spéciale aux deux pages quasiment blanches, prétendument mangées par Hot Dog et où Betty et Veronica racontent ce qu'elles était censées représenter. D'autres équipes créatives auraient sans doute réussi à nous surprendre avec ce procédé, là on a juste envie de dire à Hughes : "oui bon t'as pas eu le temps de les dessiner, c'est ça ?"

Bref, autant j'apprécie les autres séries Archie (surtout celles de leur label horrifique) voire je suis prêt à leur laisser le bénéfice du doute si elles ne sont pas parfaites (Jughead scénarisé par Zdarsky, où je me languis de l'arrivée de Ryan North), autant je stoppe ici pour cette série.
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"It's not about adding diversity for the sake of diversity, it's about subtracting homogeneity for the sake of realism."
une cacahuète dans la nuit.
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