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La première saison n'aura donc servi que de prologue bancal, et la seconde repose sur le maigre enjeu du bandit manchot.
Voilà qui donne envie de suivre la saison 2, parce que nous avons la foi, la foi que la narration sera moins bancale, la foi que les personnages seront un brin plus crédibles (mention spéciale à Laurie Holden et Jon Berntahl), la foi qu'on trouvera, cette fois, un enjeu dans cette saison, la foi qu'une clé ne tombera pas "accidentellement" dans le seul trou d'un toit, qu'il n'y aura pas de maison de retraite tenue par des gangsters latinos bisounours, la foi que les scénaristes sauront ménager un suspense, la foi qu'on comprendra enfin pourquoi Merle et Daryl avaient décidé de rejoindre un tel groupe de bras cassés qui les déteste, la foi que le personnage interprété par Sarah Wayne Callies mourra dans d'atroces souffrantes complaisamment exposées pendant les quarante-cinq minutes d'un épisode. Nous avons la foi parce que la direction artistique est jolie, les maquillages fabuleux, la musique parfaite, les décors soignés et que le premier épisode commençait bien.
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