SECRET WARS ULTIAMTE END 5:
ULTIMATE END 5
Je voulais quand même savoir comment l'univers Ultimate qui a quand même connu des belles heures allait se terminer. Bendis quoi qu'on en dise a livré une prestation nickel pendant quasi 200 épisodes arachnéens. Les quatres premiers épisodes étaient décevants parce que assez confus, rien n'avançait vraiment et ils faisaient finalement la part belle aux versions 616. Dans ce numéro, je n'ai rien compris aux enjeux. Miles débarque sur tout le monde pour prévenir que tout est truqué, que tous va disparaitre et... point. Les héros sont assommés et on aura droit à TROIS réactions incarnées par ces conversations/confessions de Peter Parker (616) Miles et Ultimate Tony. Pendant qu'ils font le bilan ( les trois témoignages sont entremélés et seule la couleur de la graphie les distingue et c'est un bordel à lire quand on a des yeux de merde), les visages disparaissent les uns après les autres mais sans logique, c'est à dire que les survivants comme ceux qui vont y passer s'affacent pour laisser place à du blanc... et voilà, c'est fini épilogue: Comme on le savait déjà: Miles survit et se retrouve sur la nouvelle terre. bon, comme fin de tout un univers, c'est juste nul à chier. Un des très trucs les plus mauvais que j'ai lu of my life.
INHUMANS: ATTILAN RISING. conclusion de la révolte inhumaine menée par Flêche noire contre l'ordre établi. Comme d'habitude à ce stade, les persos comprennent qu'ils sont manipulés par le Cavalier blanc et s'unissent in extremis. Sauf que notre monarque mégalo possède encore quelques atouts dans sa manche. C'est un mini sympa à lire et la chute en forme de pied de nez, nous renvoie à ce parfum pulp ou même à la quatrième Dimension pas désagréable du tout. Pas mal et le dessin est correct.
CAPTAIN BRITAIN AND THE MIGHTY DEFENDERS 1-2: Al Ewing commence à être un habitué des mini funs mais sans lendemain. Celle-ci en deux partie n'a pas le temps de dépasser son postulat pour proposer quelque chose de vraiment marquant. Ici on est dans l'hommage à JUDGE DREDD. Le jeu va même consister à recaser le plus possible de réfèrences possibles en 40 pages (mention+ au mash-up Judge Anderson/Emma Frost). L'histoire: Tony Stark a donné son armure à Yinsen et se sacrifie pour qu'il puisse redonner à l'humanité son âge d'or. Malheureusement, ils seront intégrés au Battlworld mais ont vaguement conscience du monde dans lequel ils vivaient avant. ce point est interressant parce que peu exploré ailleurs. Ce monde semble avoir une histoire avant Fatalis (pas un postulat de départ expliqué en deux ou trois pages). Fatalis ne peut se permettre de laisser planer l'ombre de la sédition et les livre à la baronnie voisine nommée: MEGA-CITY ONE (naaaan). Plein de détails sont marrants et Al Ewing semble avoir à coeur de représenter la diversité dans ses titres sans que ça ait l'air forcé ou moralisateur. Bref c'est amusant, bien fait mais trop court. Ca va trop vite et la conclusion arrive avant qu'on ait pris les mesures de cet univers. Ca tease mais ça laisse sur sa faim. Néanmoins Alan Davis dessine, bien en dessous de ses capacités habituelles, mais comme il reste surdoué, ça passe aisémanet quand même.