[Fletcher Arrowsmith]

[B][SIZE="3"][CENTER]MARVEL SAGA 4 : PUNISHER 1 MEMENTO MORI[/CENTER][/SIZE][/B]

[CENTER][IMG]http://www.paninicomics.fr/image/image_gallery?img_id=7407849&t=1416216101810[/IMG][/CENTER]

[QUOTE]Le Punisher entre dans l’ère All-New Marvel NOW! et déménage à Los Angeles. Aux commandes de cette nouvelle série : Nathan Edmonson (Black Widow, Qui est Jake Ellis ?) et Mitch Gerads (The Activity) qui opposent Frank Castle à un puissant adversaire de Spider-Man : Electro ! (Contient les épisodes US Punisher (2014) 1-6)[/QUOTE]


Lu et apprécié à sa juste valeur. Le principal objectif de [B]Nathan EDMONSON[/B] devait surement être de rendre plus accessible le Punisher et il y arrive très bien. Frank Castle a subit une cure de rajeunissement et sans faire une version de type ultimate on a l'impression de lire les aventures d'un nouveau personnage.

J'ai apprécié le fait d'avoir déplacé l'action à Los Angeles car graphiquement on sent un renouvellement dans l'expression graphique de la guerre urbaine du Punisher. Cela permet aussi à Edmonson de nous faire voyager de l'autre côté de la frontière, au Mexique. Palmiers et cactus, Builiding, large avenue, belle villa, plages et océan, cela bouge dans cette série.

Côté casting c'est également intéressant avec une nouvelle équipe des Howling Commando, le mafieux habituel mais pas que et deux super slip Marvel qui crédibilisent la série (bien que la seconde fait plutôt de la figuration pour l'instant). Comme toute bonne série sur le Punisher qui se respecte on a droit à un équipier, ici c'est un militaire qui va fournir notre gros dur en armes et à l'occasion faire nounou. La belle officier Stone possède de sérieux atout pour faire parti de l'univers proche du Punisher. Enfin Frank recrute un nouveau compagnon, Loot.
C'est très rafraichissant ce renouvellement du suport cast car cela humanise le Punisher qui en avait bien besoin. C'est ce bon équilibre entre guérilla urbaine et passage plus humain qui fait que le récit marche. Frank a le temps de prendre une bière dans un bouiboui au patron bien sympa. Les membres du Howling Commando existent bel et bien sous la plume de Edmonson et la belle Stone officie et on la voie en action. Oui cette légèreté apparente fait du bien au Punisher. Edmonson démontre que l'on peut l'écrire sans tomber dans un récit noire et uniquement désespéré. De la même manière l'équipement du Punisher contribue à ce sentiment général avec son masque ou son gilet pare balle portant le célèbre crane.

Graphiquement je découvre [B]Mitch GERALDS[/B] qui tout (dessin, encrage et couleur). C'est beau, efficace, sans fioriture même si il y a parfois un côté statique dans certaines cases. Il s'adapte à tout les environnements et sa mise en couleur évolue en fonction de l'effet souhaité et du décor. En tout cas son graphisme sied parfaitement à la cure de rajeunissement voulu par Edmonson et les deux font la paire. Au passage j'ai aimé le clin d'oeil au Hawkeye de Fraction et Aja au détour d'un tee shirt.

Maintenant je mettrais un bémol qui me fait dire que ce volume n'est pas non plus le nec plus ultra : c'est décompressé. Cela se lit tellement bien, les planches s'enchainent avec une telle fluidité que l'on ne s'en rend pas forcément compte au départ, mais il y a quelques années cette histoire aurait été proposée en 3 voire 2 épisodes. C'est dommage de toujours tomber dans cette mode d'écrire si décompressé pour une future publication en TP. En plus même si j'ai trouvé le suport cast très intéressant en 6 épisodes il aurait pu être plus approfondi. Un exemple : l'officier Stone qui disparait de la narration dans certains épisodes alors que l'on envie de plus la voir. En clair c'est la même critique que dans le Who is Jack Ellis du même Nathan Edmonson.

Un bon HS. A ce prix là il serait dommage de passer à côté de ce récit efficace et bien écrit. Beaucoup de plaisir à la lecture. C'est moins profond que le Punisher de Rucka, mais ceux qui n'ont pas apprécié cette version devait trouver leur compte dans celle là. Je recommande chaudement.

PS : Dommage que Panini ait choisi une couverture dessinée par Salvador Larroca. Il y en avait de meilleur.