Ce numéro m'a presque fait chialer quand je l'ai lu : c'est vraiment poignant. Les références au Maccarthysme, aux camps de concentration, aux expériences pratiquées sur les déportés... C'est puissant.
Perso, je vois aussi dans cet épisode un écho à un des meilleurs romans de l'histoire de la sf : LES DEPORTES DU CAMBRIEN, du génial Robert Silverberg.
Et graphiquement, Cassaday se surpasse (avec Laura Martin). Le premier plan en pied d'Alison est à couper le souffle, les passages en n&b pour les flashbacks, les difformités infligées aux prisonniers... C'est ébouriffant.
Avec ceet épisode, la série entre vraiment dans une autre dimension - celle de chefs-d'oeuvre intouchables, comme WATCHMEN par exemple : la relation scénar-illus est parfaite.
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