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Vieux 26/02/2016, 21h47
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ArnaudXIII ArnaudXIII est déconnecté
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Posté par arrowsmith
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J'en profite pour mettre ma critique du premier TPB de Mind The Gap dans ce topic spécial Image pour obtenir vos avis (pour ceux qui continuent)

MIND THE GAP TPB1 Intimate Strangers


Mind the Gap 1 à 5
Mc Cann / Esquejo – Alphona / O Back pour les couleurs

le pitch
Elle Peterssen (jeune , riche, belle…) est mystérieusement attaquée sur un quai du métro de Manhattan, à la suite de quoi elle se retrouve dans le coma. Les les seuls indices de son agresseur sont emprisonné dans son esprit. Personne ne connaît l'identité de la personne derrière ce passage à tabac brutal ni où ils vont frapper la prochaine fois.
Elle se retrouve entre la vie et la mort (entre le GAP) et les seuls indices de son agresseur sont emprisonnés dans son esprit. Dans le monde réel commence un jeu de piste pour comprendre son agression sur fond de surnaturel.

Ce que j’en pense
J’ai pris ce TPB d’une part parce que à 10€ le produit présente un prix attractif et d’autre part car je retrouve Mc Cann au scénario. J’ai bien aimé ce qu’il a produit chez Marvel (mini série sur Mockingbird et Hawkeye).
Mc Cann décide donc de nous embarquer dans une histoire policière assez classique où il décide d’introduire une dose de surnaturelle (l’esprit de Elle se balade et peut temporairement prendre possession d’autre corps dans le coma) : le Mind the Gap (qui peut se traduire par « Attention à l'intervalle » et fait référence à l'écart, parfois relativement grand, entre le métro et le bord du quai dans certaines stations de métro).
Je me suis assez ennuyé pendant 80% du TPB. Rien de surprenant dans ce récit. Un premier épisode double qui traine en longueur. Aucun lien évident entre l’esprit de Elle (quel prénom ridicule) qui se balade (même si les dialogues sont très bons sur cette partie, notamment une discussion autour de l’album The Dark Side of the Moon des Pink Floyd) et la situation dans le monde rationnel. En plus Mc Cann fait dire à son héroine qu’elle ne se souvient de rien mais elle peut quand même observer son corps. C’est comme si il contredisait. Le premier épisode ne présente pas explicitement la situation et on cherche tout le long qui est qui et les relations entre les divers protagonistes. Pourtant à travers certains dialogues ou vignettes d’exposition Mc Cann nous explique assez intelligemment beaucoup de chose pour être perdu 2 pages plus tard. Les enjeux ne sont pas assez explicites. La fin du premier épisode met en place le potentiel de la situation surnaturelle mais qui restera peu exploité par la suite. De même le schéma narratif trop classique des épisodes 2 à 4 nous en apprend peu.
Mc Cann nous tente de nous appâter avec la caractérisation (au trait un peu forcé et cliché) des personnages (je pense à la famille de Elle et à Bobby le guide spirituel) mais là aussi peu de développement intéressant par la suite. Beaucoup de promesses mais peu de concret.
Les passages dans le monde fantasmagorie sont du même acabit : pas désagréable à lire (essentiellement grâce à la qualité des dialogue de Mc Cann) mais là aussi sans surprise et même ennuyeux et agaçant parfois (j’y vais j’y vais pas, je chouine, je ne suis pas contente, mais que m’arrive t-il, Dans quel état j’ère…)
Et puis alors qu’on l’a qu’une hâte c’est d’en finir Mc Cann se décide enfin à casser son écriture linéaire et sans surprise. L’épisode 5 vient bousculer le peu de certitude que l’on avait pris la peine de comprendre et lance enfin la série. A travers un flashback sur le passé de Dave on aboutit enfin à ce qui a pu pousser certains à une telle extrémité et introduit un personnage clé pour le déroulement de l’enquête (
).

Quand on feuillette le TPB on ne peut qu’être séduit au premier abord par l’aspect graphique. On retrouve Esquejo l’artiste qui fait les covers de Morning Glories et Sonia O Back (qui a beaucoup travaillé avec son compagnon à la ville Mike CHOI) à la couleur. Le problème vient à la lecture. On dirait du Larroca ou du Land. Et puis à regarder de plus prêt O Back n’est pas tout le temps à la colorisation. Du coup j’ai eu du mal à identifier certains personnages et parfois ils ont même la couleur de peau qui varie (JO la copine de ELLE est à mi chemin entre des origines noir, latinoe ou blanche, faite votre choix). Cela est très très énervant à la lecture. De même Esquejo n’arrive pas à suffisamment varier la carrure de ses personnages. Du coup on est entrainé sur des fausses pistes mais pas pour les bonnes raisons. Celui que l’on croit être potentiellement le coupable ne semble pas l’être même si il ressemble comme 2 gouttes d’eau à ce dernier. Ce sont des erreurs graphiques et non pas scénaristiques. Et comme pour le scénario le déclic vient de l’épisode 5 où Adrian ALPHONA entre en scène sur le flashback expliquant le passé de Dave. Et non seulement il rend une excellente prestation, dans un style qui s’éloigne légèrement de ce qu’il a pu produire sur Runaways de Vaughan mais il nous fait tout d’un coup comprendre qui est qui et les diverses relations entre les personnages.

Bilan :
Le cinquième et dernier épisode du TPB relance complètement la donne d’une série qui s’endort, qui ne surprend pas et écrite à partir d’un schéma narratif assez banale. Je vais donc continuer à la lecture des dernières pages qui donne envies d’en savoir plus. J’espère que Mc Cann va enfin décider de s’occuper du passé et des motivations de son casting et des éléments surnaturels car pour l’instant il est en train d'écrire une série B assez classique.

Ma note : 3/5
Ça s'est fini un jour, cette série? Je me souviens avoir lâché car j'avais l'impression que ça n'allait nulle part.
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