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Vieux 22/05/2017, 21h38
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Can't stop the vault

100 Bullets #15 - 19 parus dans le TPB Hang up on the hang low par Brian Azzarello & Eduardo Risso



Plot*: L'agent Graves continue son jeu autour du Trust et des Minutement, ces ex hommes de mains, envoyant le jeune et fougueux Loop tué son propre père alors que le très dangereux Lono décide à son tour d'entrer dans la danse.

Après 2 volumes exceptionnels, retour de la série de Azza et Risso avec son plot si excitant de proposer un choix cornélio-draconnien à de simples personnes en leur donnant une arme intracable.
Cette fois ci peu de digressions dans un ce volume, un petit pavé de 5# pour une seule et même histoire, celle d'un fils à qui l'agent Graves donne la mallette pour tuer son propre père toujours absent, mais qui finit par se retrouver avec lui. Cet aspect est le pivot central de l'arc qui permets de le sortir d'une lecture qui flirte avec l'ennui parfois il faut avouer. La faute (déjà!) a un peu trop de déjà-vu malgré le peu de numéros car on approche beaucoup du trop simpliste «*mallette/drame/mort*» dans un environnement qui rappelle le premier volume avec la petite Dizzy Cordova issu d'un milieu de la rue, difficile et où les tentations de passer de l'autre côté de la loi sont légions. Le potentiel du plot est tel qu'il est donc un petit peu décevant de voir à nouveau ce genre d'environnement, là où celui du dépressif qui s'en prends directement à un membre du trust, celui (entrevu) de la petit vieille ou celui de la mère de famille dont la fille a été abusée sont autant de promesses d'un potentiel quasi infini pour cette série. Azza ne cherche pas plus que cela a sortir du cliché avec le vieux patron de la pègre, sa garde du corps asiatique sortie de Sin City, une vengeance aveugle vue et revue...
Heureusement, 2-3 points viennent sauver la partie, la fameuse relation père-fils déjà, les deux se retrouvant après des années de séparation ou le premier ne s'est pas occupé du deuxième qui nourrit donc des sentiments mitigés entre la haine et .. la haine pour son paternel. Néanmoins Azza ne verse jamais dans le sentimentalisme guimauve et idiot, pas de grandes scènes de pleurs ou d'explosion d'amour mais quelque chose de bien plus fin et subtil. Au lecteur a presque lire entre les lignes pour voir la forme d'amour qu'il peut y avoir entre les deux, issus donc de milieu difficile et aussi maladroits et fiers l'un que l'autre pour se le dire en face. Plutôt inhabituellement intelligent donc (P.S. : je sors de Amazing spider-Man 2 au moment où j'écris ses lignes où la moitié du film Peter et Gwen se comporte comme si ils avaient 14 ans, j'ai vomi 5 fois dont 2 fois pendant le discours de remise des diplômes P.P.S : oh oué quand même, je l'avais rédigé y a un moment cette critique!).
2ème point qui sauve un peu la lecture, le rattachement de l'histoire via l'agent Graves à la «*mythologie*» 100 bullets. Plutôt habile ici aussi, le père a déjà croisé l'agent Graves, on retrouve Lono ainsi que les 2 jeunes blancs becs qui lui ont piqué son fric (et qui dérouillent pour le coup), et la phase de recrutement de Graves. Ce dernier n'a pas beaucoup de présence mais quelques scènes importantes, notamment son comportement de parfait petit salopard sur la fin, plombant un pauvre gars qui avait jusque là fait les bons choix pour s'en sortir. Une nouvelle dimension d'enfoiré pour l'agent Graves, supposée certes, mais qui nous pète à la gueule à fin d'arc un peu décevant quand même.
Risso aux dessins est aussi un argument de poids pour continuer à lire 100 bullets, ses filles sont sexy, ses ruelles sombres, sa violence percutante et ses faces à faces diaboliquement puissant*!
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