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Vieux 11/03/2007, 12h35
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Niglo change la caisse du Fauve


TITANS N°93
Lug, octobre 1986.



LA GUERRE DES ETOILES : La Nuit, tous les Chats sont gris (22 pages)
(Catspaw, in Star Wars #93, mars 1985)

Scénario : Mary Jo Duffy.
Dessin : Sal Buscema.
Encrage : Tom Palmer.
Couverture : Cynthia Martin.

Résumé :

Luke, Leia et Yan ont été envoyés en mission diplomatique sur Saijo. Tandis qu’ils se promènent en ville, ils aperçoivent dans le ciel une Aile-X pourchassée par trois Ailes-Y. Ils se précipitent au Faucon Millénaire et se lancent à leur poursuite. L’Aile-X s’écrase, et les Ailes-Y refusent de répondre aux appels radio. Le Faucon Millénaire les abat.

La pilote de l’Aile-X a survécu au crash. Elle se nomme Minka et est originaire de Cantros. Elle demande l’aide des Rebelles pour lutter contre l’Empire. Elle est stupéfaite d’apprendre que l’Empereur est mort. Le Faucon Millénaire part aussitôt pour Cantros, où Luke, Leia et Yan rencontrent Durne et Sami, les leaders locaux. Ensemble, ils décident de découvrir contre qui ils se battent, puisque ce ne peut pas être l’Empire.

Lorsque le Faucon Millénaire approche de la prétendue base impériale, il essuie un tir nourri et, touché, doit se poser en urgence dans un canyon aux falaises très escarpées. Luke utilise la Force pour permettre à Leia et Minka d’atteindre le sommet, mais Yan, Sami et lui sont faits prisonniers par des autochtones. Ils sont conduits dans une grotte pour y être interrogés. En écoutant leurs geôliers discuter, ils réalisent qu’ils croient tout comme eux lutter contre l’Empire ! C’est alors que Durne fait son apparition et ordonne que les prisonniers soient exécutés. Lorsque Yan et Sami affirment être eux aussi des Rebelles, le doute s’installe, et Durne décide de les tuer lui-même. Mais Leia intervient et le désarme. Une fusillade s’ensuit, dans une cohue indescriptible. Niru, l’une de ceux qui ont capturé les Rebelles, tente de calmer la situation. Durne décide alors de l’abattre, mais Luke s’interpose et dévie le tir avec son épée-laser. Tous réalisent alors que Luke est un chevalier Jedi, et que Durne est un traître.



Commentaire :

Encore une stand-alone sans grand intérêt. Cette histoire de Rebelles s’entretuant en croyant combattre l’Empire n’est pas foncièrement mauvaise, mais à force d’enchaîner ce type de récits n’ayant en commun qu’une ligne directrice pas vraiment forte (la nécessité pour l’Alliance d’unir autour d’elle toutes les forces ayant lutté contre l’Empire), on finit par se lasser.

La surprise vient du dessinateur de cet épisode, Sal Buscema, qu’on n’attendait pas vraiment là. Certes, son style a tendance à s’effacer sous l’encrage de Tom Palmer, mais ici ou là, notamment lorsqu’il dessine les habitants de Cantros (des sortes d’hommes-chats), on reconnaît sa patte.


Casting :

Luke Skywalker, Leia Organa, Yan Solo.

Minka, Sami, Niru.

Durne.


EPSILON : Evasion ! (3ème partie) (20 pages)

Scénario, dessin & encrage : Jean-Yves Mitton.

Résumé :

Au milieu d’une armée d’automates inanimés, dont l’un est son double, Epsilon s’effondre en larmes. Son père, le Maître du Psi, choisit ce moment pour faire son apparition. Il lui révèle qu’à sa naissance, il l’a placé en hibernation durant un siècle, afin de lui créer un corps artificiel débarrassé de toutes les restrictions et faiblesses humaines. Le Maître du Psi lui rend ensuite son mémo-poignet. En échange, Epsilon lui révèle qu’il est à la recherche de sa mère. Le Maître du Psi le conduit alors dans un laboratoire où sont conçus les clones robotisés qui le servent. Parmi ceux-ci, Epsilon reconnaît Dzeta, que le Maître du Psi a décidé de reprogrammer suite à l’échec de sa mission auprès d’Epsilon.

Le Maître du Psi emmène ensuite Epsilon à l’endroit où, depuis un siècle, il conserve le corps de la mère d’Epsilon, en attendant de trouver le moyen de la ressusciter. La mère d’Epsilon est celle qui, au XXème siècle, se faisait appeler Saltarella…

Epsilon refuse de croire que sa mère est morte. Il est plus que jamais décidé à fuir Eden pour découvrir la vérité. Fatigué de voir son fils continuer de se rebeller, le Maître du Psi utilise ses pouvoirs pour l’arrêter. Epsilon parvient à créer un bouclier psychique, mais la puissance des rafales laser de son père est telle qu’il ne résiste pas longtemps. Au même moment, Dzeta s’est réveillée. Attirée par la voix d’Epsilon, elle se rend sur place, s’empare d’un pistolet qui traîne par terre, et tire sur le Maître du Psi qui s’effondre. Puis elle s’enfuit en compagnie d’Epsilon.

Lorsqu’il reprend connaissance, le Maître du Psi ordonne la destruction d’Epsilon et de Dzeta. Gorh-Kan se lance à leur poursuite et les retrouve dans un tunnel. L’armure du guerrier le protège du psi-gun qu’a récupéré Epsilon. Le combat se poursuit au corps à corps, et Gorh-Kan semble devoir rapidement prendre le dessus. C’est alors que Mentor, très endommagé, fait sa réapparition. Le petit robot se jette sur Gorh-Kan et le met K.O. Mentor est détruit dans le choc, mais Epsilon parvient à retirer de la carcasse son neuro-sensor central.

Epsilon et Dzeta reprennent leur course à la recherche d’une sortie menant hors d’Eden. Soudain, près d’une porte, quelqu’un les interpelle et compose le code qui ouvre le sas. Epsilon reconnaît l’operator qui lui a permis de s’échapper précédemment. Celui-ci retire son casque, et Epsilon reconnaît Préceptor. Ce dernier lui dit qu’il est la dernière chance de l’humanité pour lutter contre le Maître du Psi, et lui souhaite bonne chance avant qu’Epsilon et Dzeta ne franchissent la porte.


Commentaire :

Quelques révélations d’importance dans cet épisode, l’identité de la mère d’Epsilon n’étant évidemment pas la moindre. La suite est constituée, une fois de plus, d’une course-poursuite au sein d’Eden, ce qui a fini d’être lassant depuis quelques épisodes déjà. Plus gênant, en matière de dialogues ampoulés et emphatiques, Jean Mitton a rarement fait aussi pire qu’ici. Le long dialogue entre Epsilon et son père est d’un grotesque achevé.


Casting :

Epsilon.

Saltarella, Dzeta, Mentor.

Raoul de Montségur, Gorh-Kan, Preceptor.




VISION ET LA SORCIERE ROUGE : Halloween ! (21 pages sur 22)
(The Others call it… All Hallow’s Eve !, in Vision and the Scarlet Witch #5, février 1986)

Scénario : Steve Englehart.
Dessin : Richard Howell.
Encrage : Jack Abel & Mike Esposito.
Couverture : Richard Howell & Joe Sinnott.

Résumé :

La nuit d’Halloween, Vision se rend au spectacle de Grâce et Illusion (ils ont mis au point un spectacle de prestidigitation en se servant de leurs pouvoirs). La Sorcière Rouge est restée à la maison, et a décidé d’annoncer à son frère Vif-Argent qu’elle est enceinte. Elle craint sa réaction (il avait très mal accepté au début sa relation avec Vision), mais il semble être aux anges à cette annonce.

La Sorcière Rouge se prépare ensuite à invoquer l’esprit d’Agatha Harkness, comme elle le lui a demandé un mois plus tôt lorsqu’elle lui est apparue. Lorsqu’elle lance l’incantation, le spectre d’Agatha Harkness apparaît, mais elle s’efface bientôt et une autre créature fait son entrée à sa place : l’Epine, l’un des Sept de Salem. Avant qu’elle ait pu réagir, l’Epine l’attrape et l’attire dans la dimension d’où il provient, où se trouvent les autres membres des Sept de Salem, ou ce qu’il en reste : ils ont gardé les stigmates de leur dernière rencontre et ont davantage l’air de cadavres que d’êtres vivants. Alors qu’ils se jettent sur elle, la Sorcière Rouge lance un sortilège et prend la fuite.

Le spectacle de Grâce et Illusion est interrompu par l’apparition de l’esprit d’Agatha Harkness, qui prévient Vision que sa femme vient d’être enlevée. Pour la sauver, Agatha lui dit de détruire le Livre des Druides. Mais ce livre a déjà été détruit, brûlé par la Sorcière Rouge lors de son combat contre Samhain (in Vision & the Scarlet Witch v.1 #1, novembre 1982, trad. in Vision et la Sorcière Rouge, Récit Complet Marvel n°4, novembre 1984). Illusion lui demande alors de rechercher les cendres du livre.

Toujours en fuite, la Sorcière Rouge voit surgir devant elle une armée de cadavres, parmi lesquels elle reconnaît Jean Grey, Korvac, Dracula ou le Baron Zemo. Puis c’est sa mère, Magda, qui apparaît, suivie de Whizzer et Miss America, et enfin Agatha Harkness, toujours attachée au bûcher auquel l’avaient condamnée les Sept de Salem. Finalement, le responsable de tout cela arrive enfin : Samhain. Celui-ci veut utiliser l’énergie vitale de l’enfant à naître de la Sorcière Rouge pour créer un passage lui permettant de retourner sur Terre.

Vision rend visite à Holly, l’une des trois enfants dont Samhain avait pris possession lors de son attaque contre lui et la Sorcière Rouge. Il lui demande de lui donner le drap qu’elle avait utilisé à l’époque pour se déguiser en fantôme. Par chance, elle l’a encore et le lui donne. Illusion va alors utiliser son pouvoir sur les molécules pour isoler les cendres du Livre des Druides restant sur le drap, puis pour attirer à lui toutes celles qui se sont éparpillées aux quatre vents depuis. Une fois le livre reconstitué, Vision utilise ses pouvoirs pour le détruire à nouveau. Cette fois, sa rafale est d’une telle intensité qu’il ne reste rien du livre, pas même des cendres.

Au même moment, Samhain, sur le point de lancer son incantation, ressent la destruction du Livre des Druides. Son seul espoir est alors d’abandonner son corps pour se réfugier dans celui du fœtus. Mais au dernier moment, Agatha Harkness s’interpose et redirige Samhain vers les Sept de Salem. L’enfant est ainsi sauvé, tandis que la force de Samhain se trouve dispersée à tout jamais entre les Sept de Salem. Après un ultime adieu, Agatha Harkness renvoie la Sorcière Rouge dans son monde, où elle est accueillie par Vision.



Commentaire :

Une suite au premier épisode de la mini-série Vision & the Scarlet Witch, parue trois ans plus tôt. La comparaison n’est pas vraiment flatteuse pour la maxi-série en cours, en particulier pour Richard Howell, dont les planches font pâle figure comparées à celles de Rick Leonardi.

On remarquera au passage la réaction étonnamment enthousiaste de Vif-Argent lorsqu’il apprend que sa sœur est enceinte. Un peu surprenant de la part du personnage, mais Steve Englehart a préféré jouer la carte de la réconciliation familiale, ce qui n’est pas forcément une mauvaise idée.


A noter :

Vision et la Sorcière Rouge avaient affronté Samhain dans Vision & the Scarlet Witch v.1 #1, (novembre 1982, trad. in Vision et la Sorcière Rouge, Récit Complet Marvel n°4, novembre 1984). Leur combat contre les Sept de Salem s’est déroulé dans Vision & the Scarlet Witch v.2 #3 (décembre 1985, trad. in Titans n°90, juillet 1986). Il n’était pas explicitement dit à la fin de cet épisode que les Sept de Salem avaient péri. C’est à présent chose faite.


Casting :

Vision, la Sorcière Rouge (Scarlet Witch).

Vif-Argent (Quicksilver), Agatha Harkness, Grâce (Glamor), Illusion, Holly.

Les Sept de Salem (Salem’s Seven) : Vertigo, Brutacus, Gazelle, Hydron, Reptilla, L’Epine (Thornn), Vacuum (Vakume).

Samhain.


Censure :

Cet épisode a été réduit d’une page. Plusieurs panels ont été supprimés :

Page 9, panel 3 :



Page 10, panels 2 à 5 :