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X-Men 85
(New X-Men 137, Uncanny X-Men 418 et 419, X-Men unlimited 42, Soldier X4)
New X-Men: suite de "Riot at Xavier's". Bof, bof... il ne se passe rien. Ou pas grand chose... les élèves contre les profs, affrontement très bien illustré par Frank Quitely. Tout est absolument prévisible, c'est du Morrison sur les X-Men, on commence à être habitué, c'est toujours pareil. Reste qu' Emma Frost en diamant resplendit dans cet épisode, mais bon, c'est assez peu pour justifier de son intéret.
Uncanny X-Men (Dominant Species): Boarf! Rien de bien neuf ici aussi, cette histoire de loup-garous mutants et vaguement zombies (me font penser à Resident Evil, me demandez pas pourquoi) m'ennuie passablement, j'ai du mal à m'y intéresser. Austen continue son travail sur le relationnel et s'acharne à parler de Paige Guthrie, une des mutantes les plus inintéressantes de la création, qui a pour seul avantage de finir les combats à poil (c'est triste à dire, je sais) et d'Archangel le bellâtre, personnage que j'ai toujours trouvé assez creux et vide. Ajoutez à cela le Fléau, gros toutou qui fait un peu peur mais doté d'un coeur d'or, Annie l'infirmière vaguement nécrophile, Polaris, leur "romance" niaiseuse avec Havok et la énième crise existentielle de Nightcrawler et vous avez Uncanny X-Men. Le problème avec cette série: les personnages parlent beaucoup mais ne font rien, on assiste à une longue suite inintérompue de dialogues de qualité variable, et au final, que dalle, c'est dommage. Dans le même genre, Lobdell avait, lui, l'avantage de nous présenter des scènes d'action digne de ce nom... Au dessin, Asamyia est sympa, mais sans plus, l'artiste étant indiscutablement meilleur dans ses oeuvres (Silent Mobius), mais bon, soyons indulgent, et prions pour ne plus revoir Ron Garney dans ces pages avant un bon millénaire.
X-Men Unlimited: Huh? C'est ça, le fameux prologue à New Mutants? 4 pages de remplissage, en somme, qui n'ont d'autre intéret que de présenter l'excellent travail de Josh Middleton.
Soldier X: Nathan, revient!!! Et je parle de Nathan, le vrai, Cable, quoi, pas de cette carricature à deux francs! Non mais qu'est-ce que c'est que ça? Comment Marvel a pu laisser sortir cette espèce de série parodique et vaguement empreinte de tous les clichés usuels sur l'Europe de l'est? Non, franchement, ça craint. Enfin, le scénario (si on peu appeler ça comme ça) craint, parce que les dessins sont très agréables à l'oeil, merci une nouvelle fois à igor Kordey.
Verdict: moyen. Mieux que de nombreux autres numéros mais pas terrible tout de même...
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