QUANTUM AND WOODY #5 (James ASMUS / Ming DOYLE)
Amateur de bonne manière et de bon gout passez votre chemin. Avec ces 2 loustic cela déménage tellement il sont affreux et nulles. Cela fait longtemps que l'on avait pas eu des super héros (du moins ils essayent de l'être) comme cela.
Néanmoins, après un premier arc d'excellente facture le soufflet retombe un peu dans ce cinquième numéro.
James ASMUS nous narre plus les conséquences de l'épisode précédent que le début d'une nouvelle aventure. On sourit pas mal aux dialogues (un peu prout quand même) et aux situations décalées comme la cohabitation entre 69, Vincent, Quantum et Woody et à l'apprentissage d'être un héros. La comparaison avec la touch Apatow est encore plus visible ici même trop car on a presque l'impression que les blagues deviennent presque forcés pour masquer les hésitations du scénario. Par contre il y en a pour tous : de Van Gogh à Lincoln en passant par une célèbre position sexuelle pour terminer sur Game of Throne.
Enfin passer de Tom Fowler à
Ming DOYLE cela pique un peu aux yeux. Il y a encore trop d'imprécision dans le graphisme de Doyle (je crains pour ma lecture de MARA) et certains personnages sont ratés.
Un numéro qui s'apprécie essentiellement pour le plaisir de retrouver nos 2 losers apprentis héros et de lire un truc un peu déjanté. A suivre....