Entre ce numéro de titans et le suivant, Lug sautera un épisode de Star Wars, ce qu'elle n'avait pas fait depuis Star Wars 16 et pour le dernier annual. Mais celui-ci contient plein de monstres + une fille peu vétue à qui il est fait violence donc...
Si les scans sont un peu pourris, c'est que je veux pas abimer ma belle intégrale en 7 volumes de Dark Horse!
STAR WARS N°89
Publié par Marvel en Novembre 1984.
"I'll see you in the throne room!", 22p.
Scénario: Ann Nocenti
Dessin: Bret Blevins
Cover: Bret Blevins
Quelque chose de rouge et de turgescent vient par derrière Luke.....
Résumé:
Luke débarque seul sur Solay, une planète en pleine rebellion contre l'empire déchu aprés des années de tyrannie. Il participe au solévement populaire, au côté de Raggold, un vieux rebelle qui lutte ici depuis 50 ans. Mais celui-ci se fait tuer avant d'atteindre la salle du trône. Il dit à Luke qu'il a été tué par quelqu'un de l'intérieur... il y a donc un traitre assassin pas loin!
Luke calme ses ardeurs de vengeance, contraires à la Force, en la compagnie de Mary, blonde pulpeuse qui, en déambulant dans les rues, va l'aider à mieux comprendre les actes de ce peuple qui vient de retrouver la liberté. En effet, Luke veut arrêter quelqu'un qui pille le palais royal mais Mary l'en dissuade, lui expliquant qu'il doit se mettre à la place des autres pour comprendre leur point de vue. Mais l'euphorie est de courte durée: des flottes de l'Empire apparaissent dans le ciel: le traitre a à nouveau frappé en avertissant l'Empire de l'attaque! Et Mary fait partie des victimes d'un tir à l'aveugle sur la foule!
Luke le débauché!
Luke est bien décidé à trouver le traitre...Il va s'associer avec un jeune voleur, Scamp, qui va le guider vers des informateurs: un rebelle qui profite des derniers instants de liberté en plaisirs orgiaques, où l'ex-roi, qui tente de s'évader. Mais tous deux ne savent rien. Là encore, les occasions ne manquent pas pour Luke de voir ses principes moraux mis à mal par l'attitude de Scamp, qui lui rappelle que tout est question de point de vue en manière de moralité.
Finalement, Luke obtient dans une cantina un enregistrement de l'attaque contre le palais royal auprès d'une créature assez immonde qui a besoin de ses services pour quitter la planète avant le retour de l'Empire. Mais avant ça, il lui fait passer un petit test: chopper un amuse-gueule au fond d'un verre rempli de scorpions.
On ne sait pas si on doit rire ou être dégouté.
Luke réussit et déocuvre sur l'enregistrement que c'est Raggold qui s'est tué lui-même car c'est lui qui a trahi la rebellion en avertissant l'empire.
Luke quitte la planète, en retenant de toutes ces aventures que la guerre fait naitre plein de tentations qui peuvent nous faire dévier de notre moralité, que c'est une question de point de vue (ah ben oui, c'est pas très clair, que voulez-vous...
).
Commentaire:
Ann Nocenti est la nouvelle éditrice de Star wars depuis quelque mois. Elle arrive un peu en plein chaos et devra gérer plein de fill-ins dont celui-ci, qui avait été mis de côté et écrit par elle quand Louise simonson éditait le titre.
Ann Nocenti y fait preuve d'une lourdeur qu'on pourra souvent lui reprocher (hors de son travail sur Daredevil), signant une histoire qui met l'accent avant tout sur une réflexion confuse sur la relativité de la moralité en tant de guerre. Dis comme ça, ça semble intéressant, mais Ann Nocenti donne l'impression d'être un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Le bestiaire créé par Blevins est des plus réussis!
Très verbeux, avec des situations et dialogues pas du tout naturels, cet épisode se lit péniblement. Un exemple parmi tant d'autres: Raggold est tué dés le deuxiéme panel, sans avoir été introduit!
La mort de Mary où le test dans le verre sont des événements sans portée, qui font très artificiels. Qui plus est, Ann Nocenti a tout faux concernant le personnage de Luke, qu'on prendrait pour Han Solo quand il propose à Mary de trouver un coin pour copuler!
Reste quelques moments et bribes de dialogues réussis, qui laissent entrevoir la future orientation comique du titre.
Et bien sur, Bret Blevins aux dessins, très appliqué, dans un style caricatural qui déteint un peu mais qui excelle dés qu'il faut dessiner monstres et créatures en tout genre, mais aussi Mary qui est une "pépée" qui serait plus à sa place dans un Conan!
Une scéne de cantina hallucinante!
Un épisode atypique au script aussi ambitieux que lourd mais aux dessins magnifiques pour qui n'est pas allergique à Bret Blevins en mode caricatural.