Bon ben il faut bien
Uncanny X-Men #539 : Kidnapping (Losing Hope)
Par :
Scenario : Kierron Gillen
Dessin : Ibraim Roberson
Encreur : Rachel Dodson
Couleurs : Jim Charalampidis
. . .Uncanny X-Men #539
X Plot : Lors d'une petite pause, Hope se fait enlever par un survivant de la Decimation mutante. Wolverine part à sa recherche.
Bon, petit rappel pour tous, vu le retard que j'ai ^^, Fear Itself arrive, on sort donc de Fraction et on a du Gillen tout frais pour un épisode qui sent bien le bouche trou avant Fear Itself mais un bouche trou ça peut être comme un annual, un truc bien sympa qui meuble pas mal et ma foi... c'est le cas.
Bah pas le comics du siècle, ni de l'année, voir même de la semaine mais une chtite histoire sympathique avec Hope et Wolverine (au hasard) franchement bien inscrite dans l'univers X. Comprenez, allusions poussées au Jour M avec un méchant qui a douillé, mise sous les projo de Hope comme personnage de premier plan à venir, et exploration peinarde sans prise de risque de la personnalité plutôt costaud de la jeune rouquine. Une véritable tsundere pour faire plais' aux fans d'animation, un petit bout de femme qui ne se laisse pas marcher dessus, qui n'a pas froid aux yeux, que la jeunesse auprès de Cable dans une guerre éternelle a laissé marquée. Le problème, qui se retrouve quasi tout le temps avec Hope, c'est que cela ne va pas plus loin, le « messie » mutant qui ne crois pas elle même en être un, entre Jésus et Caliméro, entre Skywalker et Brian Cohen (bon pas vraiment mais la comparaison me faisait marrer...).
Donc bon, certes ça meuble pas mal, c'est bien intégré donc mais Gillen ne prends bien sur aucun risque particulier à l'aube de l'arrivée des guerriers aux marteaux nordiquo-démoniaques. En fait le perso le plus intéressant est le méchant de l'histoire que Gillen arrive à rendre crédible et empathique en quelques pages, un pauv gars qui a pas eu de chance et qui au final... ben ne nous aide pas à aimer c'te pauvre Hope...J'ai pas tout lu Generation Hope (et non je ne critiquerais pas...) mais Gillen fait le même travail ici. La jeune femme est le personnage central du récit, mais pas de charisme, pas d'attirance particulière, flirtant entre deux eaux, entre cette histoire de messie, de Jean Grey, de Phénix... le personnage pourrait, et aurait pu, être bien mieux, plus travaillé, plus construit mais pas avec ce numéro qui bouche donc honnêtement un trou sans crée de véritable remous.
Un mot sur Ibraim Roberson, dessineu dudit numéro qui s'en sort franchement pas mal. Ça casse pas trois pattes à un canard coté décor mais les personnages sont bien foutu, visages précis, bonnes proportions, sens du mouvement sans génie mais très correct.