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Vieux 20/01/2016, 22h47
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Yaneck Yaneck est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Yaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec DraculaYaneck mange des apéricubes avec Dracula
Chapitre 6: La petite fille qui voulait vivre sur la lune- Première collaboration

A quoi tiens une inspiration? Parfois à peu de choses, à une petite heure passée à glander sur le pc, à regarder une émission en replay.

Alors que je commençais à faire mon travail d'enquête pour l'écriture de La vie par les deux bouts, j'essayais de rester dans une démarche d'ouverture aux bonnes idées. Ma grande inquiétude étant que je n'arrive pas à sortir de sujets, d'histoires, pour produire de nouveaux scénarios. Encore cette inquiétude quant à la légitimité de ma démarche.


Et donc, un jour, je suis en train de m'emmerder chez moi, alors je me branche le replay d'une émission que j'aimais bien, La parenthèse inattendue, de Frédéric Lopez. Ce jour là, Daniel Picouly était invité. Les minutes passent, les passages récurrents aussi, et les invités en viennent à parler de leur première histoire d'amour. Picouly évoque, pour sa part, une petite voisine de quand il avait une dizaine d'année, dont il était secrètement amoureux et qui parti du jour au lendemain sans qu'il ait pu lui dire ce qu'il ressentait. Il me semble qu'il croyait alors qu'elle était partie vivre sur la lune, je mélange un peu ce qui était de lui, et ce que j'ai fait moi de cette anecdote.
Parce que oui, de cette anecdote est venue une histoire. Je suis un grand romantique, l'idée m'a beaucoup plu. Et les mots ont commencé à rouler dans mon esprit, de sorte à sortir un titre, La petite fille qui voulait vivre sur la lune.

Je note l'idée sur mon pc, je pose quelques axes, des envies, des personnages. Et je laisse tout cela au fond de mon dossier. L'envie est là, je sais que j'en ferai quelque chose plus tard.


Six mois plus tard, vacances d'été, une dessinatrice de mes connaissances relaie une annonce sur Facebook de la part d'une amie à elle qui cherche des projets et veut bien recevoir des scénars.
Je regarde ce qu'elle fait, et je trouve son trait assez en accord avec ce dont je pouvais avoir envie pour La petite fille.
Ni une ni deux, je rédige ma note d'intention, et je lui envoie. Coup de bol, l'idée lui plaît, elle veut bien lire le scénario. Le quoi? Ah, le truc que je n'ai pas encore écrit? Deux semaines de vacances en Finistère Nord m'attendent, je me lance dans l'écriture à tout rompre. Pas de connexion internet, je galère à lui envoyer le texte, et encore plus à récupérer des réponses de sa part.

Quand c'est le cas, je suis un peu embêté, parce qu'elle ne retrouve pas dans ma proposition, ce que je lui avais annoncé, la poésie qu'elle s'attendait y trouver. En gros, j'avais écrit un traitement à la Futuro, bien sérieux et adulte.
Je réécris une scène, je lui envoie en lui demandant de me dire si ça lui convient mieux, et je lui demande un petit délai pour réécrire. Ce que j'obtiens, et moi j'ai la pression parce que la nana avait quand même un premier album de publié, je voulais vraiment bosser avec elle.
Et donc le deuxième traitement arrive, et lui convient beaucoup plus. Elle valide qu'elle part sur le projet, et moi je lui demande, évidemment, en première intention, de se lancer sur le chara-design de l'héroïne, Laurine, la fameuse petite fille qui voulait vivre sur la lune...

Mais là, les semaines passent, et rien ne vient. Beaucoup de boulot de coloriste, difficultés personnelles... Rien ne vient. Je guette sur Facebook, quelques essais, serait-ce mon personnage principal masculin? Rien d'évident....
Janvier arrive, et je commence à m'agacer, je demande donc à la dessinatrice de se positionner. Elle me répond qu'elle est embêtée, qu'elle n'arrive pas à trouver le personnage principal, qu'elle bloque...
On convient ensemble qu'on s'arrête là, mais qu'on continue à suivre ce qu'on fait l'un l'autre.



Je me retrouve donc sans personne, et j'en parle donc à Luc Brunschwig, qui n'avait suivi que de loin mes démarches sur cette histoire. Je lui raconte ma galère, et il me propose là encore un nom. Une dessinatrice rencontrée en même temps que Pero, le dessinateur du projet La vie par les deux bouts.

Mais ça, ce sera un autre chapitre...
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