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Vieux 19/04/2007, 16h27
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Niglo change la caisse du Fauve


TITANS N°94
Lug, novembre 1986.



LA GUERRE DES ETOILES : Zeltrons (22 pages)
(No Zeltrons, in Star Wars #95, mai 1985)

Scénario : Mary Jo Duffy.
Dessin : Cynthia Martin.
Encrage : Steve Leialoha.
Couverture : Kent Williams.

Résumé :

Faire partie de l’Alliance n’est pas toujours une partie de plaisir. Leia Organa le découvre lorsque l’amiral Ackbar lui présente le groupe qui doit l’accompagner lors de sa prochaine mission : quatre Zeltrons, grands gaillards charmeurs et rieurs et on ne peut plus collants ! La princesse Leia ne supporte pas les Zeltrons… Yan Solo accueille beaucoup mieux leurs compliments, jusqu’au moment où il réalise qu’ils l’ont pris pour Lando Calrissian !

Leur mission les conduit sur Kabray, où ils doivent assister à une réception où seront présents certains dirigeants qui semblent vouloir profiter de l’effondrement de l’Empire pour s’attaquer à leurs voisins plus faibles. Avant la réception, les Zeltrons prennent l’initiative de modifier quelque peu la robe de soirée que doit porter la princesse Leia. Celle-ci découvre, trop tard pour en changer, la tenue ultra-sexy qu’ils lui ont confectionné !

La réception s’avère être un piège : Leia et Yan sont capturés par le Couteau et un groupe de ses compatriotes. Ils sont enfermés dans une cellule en compagnie des Zeltrons. Lorsqu’on vient les chercher pour les interroger, l’un des Zeltrons tombe sur le garde et l’assomme. Le petit groupe parvient à s’évader et à capturer tous les Couteaux.

Pendant ce temps, une autre mission attend Luke Skywalker : en compagnie de Dani et Kiro, il part pour la planète Kinooine, où l’équipe de reconnaissance qui a été envoyée sur place ne donne plus signe de vie. Le vaisseau posé, Dani et Kiro partent à la recherche de l’équipe, et sont attaqués par un mystérieux assaillant. Kiro, blessé, parvient à rejoindre Luke pour l’avertir du danger. Celui-ci part à la recherche de Dani et tombe sur celle qui l’a attaquée : Lumiya. Un combat s’engage entre eux, combat dont Lumiya sort vainqueur.



Commentaire :

L’épisode précédent étant inédit, c’est avec ce récit que les lecteurs français découvrent Cynthia Martin. Son style est radicalement différent de celui de ses prédécesseurs – le fait que Tom Palmer ait abandonné le poste d’encreur n’y est pas non plus tout à fait étranger – et surprend dans le cadre de cette série. Un style original, pas encore tout à fait maîtrisé (certains visages sont totalement ratés) mais joliment stylisé.

Niveau scénario, cet épisode est ce que l’on a pu lire de mieux sur cette série depuis des mois. Mary Jo Duffy mène ses deux intrigues en parallèle, dans des styles radicalement différents. Les aventures de Leia, Yan et les Zeltrons sont très drôles, offrant quelques moments mémorables, tandis que Luke et ses compagnons évoluent dans un contexte beaucoup plus tendu, cette partie du récit s’achevant sur un duel fort joliment mis en scène.


A noter :

Le Couteau était précédemment apparu dans Star Wars #91 (janvier 1985, trad. in Titans n°91, août 1986). On découvre ici qu’il ne s’agit pas du nom d’un seul individu mais d’une race extraterrestre.

Lumyia était précédemment apparue dans Star Wars #88 (octobre 1984, trad. in Titans n°89, juin 1986).


Casting :

Leia Organa, Yan Solo, Luke Skywalker, Dani, Kiro, amiral Ackbar, Sispéo, Dédeux, les Zeltrons.

Lumyia, les Couteaux.


EPSILON : Hors d’Eden point de salut (1ère partie) (20 pages)

Scénario, dessin & encrage : Jean-Yves Mitton.

Résumé :

Pour la première fois de sa vie, Epsilon, accompagné de Dzeta, découvre le monde extérieur à Eden. Il se rend rapidement compte que le pouvoir de son père s’étend jusqu’ici, à Paris, lorsque résonne la voix du Grand Dénominateur, appelant à la prière quotidienne. Aussitôt toutes les activités s’interrompent.

Alors qu’ils découvrent ce nouveau monde du haut d’une passerelle, ils sont interpellés par deux policiers leur demandant leurs papiers. Les policiers parlent un mélange de différentes langues européennes que ni Epsilon ni Dzeta ne comprennent. Lorsque les agents leur ordonnent de les suivre, Epsilon tente de fuir, mais les policiers capturent Dzeta, et le jeune homme se rend.

Epsilon et Dzeta sont conduits au commissariat où ils sont mis en cellule. Là, ils entament la conversation avec un jeune garçon, Foxy la Carapate, qui s’exprime dans un argot difficilement compréhensible. Foxy lui propose de s’évader du commissariat. Ils sont tous les trois conduits devant un inspecteur. Lorsque celui-ci leur demande leur identité, Dzeta lui dit qu’Epsilon est le fils du Maître du Psi, ce que ni le policier ni Foxy ne veulent croire. Le ton monte bientôt, et lorsqu’un policier saisit Epsilon pour le reconduire à sa cellule, une bagarre éclate. Foxy découvre que son nouvel ami possède des capacités étonnantes lorsque celui tire une rafale optique d’énergie sur l’inspecteur pour l’empêcher d’appeler des renforts.

Pour sortir du commissariat, Epsilon et Foxy revêtent les uniformes des policiers qu’ils ont assommé et Dzeta se fait passer pour leur prisonnière. Mais l’alerte est bientôt sonnée et les trois jeunes gens doivent fuir les lieux précipitamment. Sous un tir nourri des forces de l’ordre, ils sautent à bord d’un véhicule de police, mais Dzeta est touchée par un rayon, et Foxy et Epsilon doivent partir sans elle.



Commentaire :

Au bout de six mois, Epsilon finit enfin par quitter Eden ! Il était temps. La bonne nouvelle, c’est que Jean Mitton en profite pour signer quelques planches superbes dans lesquelles on découvre l’architecture de ce Paris futuriste. La mauvaise, c’est qu’il fait parler les Parisiens du futur dans un jargon sinon incompréhensible, du moins particulièrement pénible à lire, mélange de diverses langues européennes (ce qui nous donne des dialogues du genre « Das ist inadmissible ! La leege europan verbot questo sacrilège ! Eine honte ! »). Ce n’est guère mieux avec Foxy, issu des bas-fonds de la ville, qui lui s’exprime dans un argot assez ridicule, dont on se demande comment il a pu survivre jusqu’en 2086 tant aujourd’hui déjà il apparaît totalement désuet.


Casting :

Epsilon, Dzeta, Foxy la Carapate.




VISION ET LA SORCIERE ROUGE : Retrouvailles ! (20 pages)
(No Strings attached, in Vision & the Scarlet Witch #6, mars 1986)

Scénario : Steve Englehart.
Dessin : Richard Howell.
Encrage : Frank Springer.
Couverture : Richard Howell & Joe Sinnott.

Résumé :

Pour Thanksgiving, Vision et la Sorcière Rouge ont invité tous leurs proches : Vif-Argent, Crystal et la petite Luna, Dr. Strange, la Guêpe, Captain America, Namor, Grâce et Illusion, Martha Williams, et Norm Webster qui leur a vendu la maison. Mais l’arrivée d’un nouveau convive va jeter un froid dans l’assistance : Magnéto. Vif-Argent prend à part sa sœur et lui reproche de ne pas l’avoir averti de la présence de leur père.

Malgré tout, l’ensemble des convives tente de faire comme si de rien n’était. Captain America et Namor évoquent leurs souvenirs de guerre, et se font la réflexion que le corps de Vision était à l’origine celui de la première Torche Humaine. Mais Vision n’a gardé aucun des souvenirs de ce héros qui l’a précédé.

Le repas achevé, la plupart des convives prennent congé. Magnéto en profite pour avoir une conversation en tête à tête avec la Sorcière Rouge. Il lui demande de se montrer indulgente pour les erreurs qu’il a commises autrefois. La Sorcière Rouge a du mal à garder son sang-froid. Leur discussion est interrompue par l’arrivé de Holly Ladonna, la jeune voisine du couple. Magnéto en profite pour quitter la maison. Mais à peine s’est-il éloigné qu’il fait soudain demi-tour. Il avertit Vision et Vif-Argent qu’un danger les menace. Effectivement, quelques instants plus tard, ils sont attaqués par… la Confrérie des Mauvais Mutants, Magnéto et Vif-Argent en tête !

Magnéto et Vif-Argent sont obligés de constater que leurs doubles ont les mêmes pouvoirs qu’eux. Ils sont accompagnés en outre du Crapaud et du Cerveau. Ce dernier utilise ses illusions pour déconcentrer ses adversaires, mais elles s’avèrent inefficaces contre Vision. Celui-ci focalise son attention sur le Crapaud, qu’il parvient à capturer et, avec l’aide de Magnéto, à rendre inconscient. Aussitôt, les trois autres membres de la Confrérie des Mauvais Mutants s’effondrent. En consultant ses bases de données, Vision a compris que le Crapaud avait utilisé des machines subtilisées à l’Etranger pour donner naissance aux autres doubles. Lorsqu’il se réveille, le Crapaud avoue avoir agi par amour pour la Sorcière Rouge. Il est fou de jalousie qu’elle ait épousé Vision et attende désormais un enfant de lui. Il recouvre très rapidement tous ses moyens et fait apparaître son vaisseau au-dessus de lui. Les doubles se relèvent à leur tour, et s’apprêtent à partir avec lui, mais le faux Vif-Argent frappe sans prévenir le Crapaud et l’assomme. Il s’agit en réalité du véritable Vif-Argent, qui a eu le temps de prendre la place de son double.

Avant de partir, Magnéto demande à Vision de ne rien dire à sa femme de ce qui vient de se passer. Il ne veut pas qu’elle croit qu’il a combattu ainsi pour s’attirer ses faveurs, et promet de tout faire pour se montrer digne de son amour. Vision et Vif-Argent regagnent la maison, où la Sorcière Rouge leur annonce qu’à la demande de Holly, elle va lui enseigner les arts mystiques.



Commentaire :

La famille est sans aucun doute le thème central de cette mini-série. Le premier arc était consacré aux relations Vision/Wonder Man/Moissonneur, et depuis, on y suit le parcours de Vision et la Sorcière Rouge qui tentent de mener une vie normale, entourés de gens sans histoires, dans une petite ville tranquille où ils pourront élever leur(s) enfant(s) à venir… Pour renforcer cette impression, Steve Englehart fait coïncider chaque nouvel épisode avec une fête propice aux réunions familiales : Halloween dans l’épisode précédent, Thanksgiving ce mois-ci, Noël le mois prochain, etc.

Evidemment, le fait que ce couple soit composé d’une sorcière mutante et d’un androïde fait que tout cela ne se passera pas aussi paisiblement qu’ils le souhaiteraient, tout en créant un décalage constant entre la nature des personnages et les situations qu’ils vivent.

Ce thème de la famille est au cœur de cet épisode, qui voit se heurter les différents cercles familiaux auxquels les deux personnages appartiennent ou ont appartenu : Vengeurs, Confrérie des Mauvais Mutants et même Envahisseurs, monde de la sorcellerie et monde profane, famille de naissance et famille d’adoption, Steve Englehart fait le tour de la question, sans même oublier le Crapaud, l’ancien amoureux transi de la Sorcière Rouge venu se venger (de manière assez pitoyable, comme il convient au personnage).

Il résulte de cet épisode quelques très bons moments, de la réunion Captain America/Namor/Vision aux règlements de compte entre la Sorcière Rouge, Vif-Argent et Magnéto.

Le principal défaut de cet épisode, et il est hélas rédhibitoire, c’est l’arrivée à l’encrage de Frank Springer, qui va littéralement saccager les planches de Richard Howell. Le résultat varie entre le vilain et l’immonde ! Cet épisode ne méritait pas ça…


A noter :

La précédente apparition du Crapaud avait eu lieu dans Amazing Spider-Man #266 (juillet 1985, non traduit).

Cette apparition de Magnéto se situe entre Uncanny X-Men #201 & 202 (janvier-février 1986, trad. in Spécial Strange n°54, janvier 1988).


Casting :

Vision, la Sorcière Rouge (Scarlet Witch).

Magnéto, Vif-Argent (Quicksilver), Crystal, Luna, Dr. Strange, la Guêpe (Wasp), Captain America, Namor, Grâce (Glamor), Illusion, Martha Williams, Norm Webster, Holly Ladonna.

Le Crapaud (Toad).