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Alors, je me suis maté les 12 épisodes de la première saison de Californication. C'est pas mal, le personnage joué par Duchovny (Hank Moody) est plus ou moins crédible, surtout dans la dépression et l'amour qui s'accroche à toi comme une tumeur maligne, beaucoup moins dans son physique (ouais, vu la taille de ses biceps et la forme de son dos, on a du mal à gober l'absence d'exercices physiques autres que sexuels) et les femmes qu'ils lèvent (enfin, merde, pourquoi seulement quatre épisodes de Meredith?), la fille punkette déjà mâture est bien, le connard qui a volé l'amour de sa vie parce qu'il (Duchovny) a été faible et trop humain trop longtemps est parfait, Brian Michael Runkle et sa femme sont parfaits dans le vice gentillet et l'adultère pour la déconne. Natasha McElhone m'horripile, en revanche, ce qui est gênant quand elle joue le principal personnage féminin. Et ces dix dernières secondes, wtf, franchement, on passe de moments de bravoure de construction des personnages ( mention spéciale à la scène du sexe, drogue, vomi sur le tableau d'art contemporain) à ce deus ex machina tout pourri.
Donc, voilà, de bons moments, un Duchovny qui cabotine comme un enfoiré, superbe dans la déchéance et l'excès, de belles femmes qui défilent avec et sans tenue de soir, encore une histoire d'amants maudits cueillie en plein vol par le sacro-saint happy end, bilan mitigé, même si j'éprouve une empathie certaine pour la trajectoire et les erreurs de Moody. Une saison 2 est prévue, ou bien?
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