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Vieux 29/05/2013, 16h46
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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MIND THE GAP TPB1 Intimate Strangers


Mind the Gap 1 à 5
Mc Cann / Esquejo – Alphona / O Back pour les couleurs

le pitch
Elle Peterssen (jeune , riche, belle…) est mystérieusement attaquée sur un quai du métro de Manhattan, à la suite de quoi elle se retrouve dans le coma. Les les seuls indices de son agresseur sont emprisonné dans son esprit. Personne ne connaît l'identité de la personne derrière ce passage à tabac brutal ni où ils vont frapper la prochaine fois.
Elle se retrouve entre la vie et la mort (entre le GAP) et les seuls indices de son agresseur sont emprisonnés dans son esprit. Dans le monde réel commence un jeu de piste pour comprendre son agression sur fond de surnaturel.

Ce que j’en pense
J’ai pris ce TPB d’une part parce que à 10€ le produit présente un prix attractif et d’autre part car je retrouve Mc Cann au scénario. J’ai bien aimé ce qu’il a produit chez Marvel (mini série sur Mockingbird et Hawkeye).
Mc Cann décide donc de nous embarquer dans une histoire policière assez classique où il décide d’introduire une dose de surnaturelle (l’esprit de Elle se balade et peut temporairement prendre possession d’autre corps dans le coma) : le Mind the Gap (qui peut se traduire par « Attention à l'intervalle » et fait référence à l'écart, parfois relativement grand, entre le métro et le bord du quai dans certaines stations de métro).
Je me suis assez ennuyé pendant 80% du TPB. Rien de surprenant dans ce récit. Un premier épisode double qui traine en longueur. Aucun lien évident entre l’esprit de Elle (quel prénom ridicule) qui se balade (même si les dialogues sont très bons sur cette partie, notamment une discussion autour de l’album The Dark Side of the Moon des Pink Floyd) et la situation dans le monde rationnel. En plus Mc Cann fait dire à son héroine qu’elle ne se souvient de rien mais elle peut quand même observer son corps. C’est comme si il contredisait. Le premier épisode ne présente pas explicitement la situation et on cherche tout le long qui est qui et les relations entre les divers protagonistes. Pourtant à travers certains dialogues ou vignettes d’exposition Mc Cann nous explique assez intelligemment beaucoup de chose pour être perdu 2 pages plus tard. Les enjeux ne sont pas assez explicites. La fin du premier épisode met en place le potentiel de la situation surnaturelle mais qui restera peu exploité par la suite. De même le schéma narratif trop classique des épisodes 2 à 4 nous en apprend peu.
Mc Cann nous tente de nous appâter avec la caractérisation (au trait un peu forcé et cliché) des personnages (je pense à la famille de Elle et à Bobby le guide spirituel) mais là aussi peu de développement intéressant par la suite. Beaucoup de promesses mais peu de concret.
Les passages dans le monde fantasmagorie sont du même acabit : pas désagréable à lire (essentiellement grâce à la qualité des dialogue de Mc Cann) mais là aussi sans surprise et même ennuyeux et agaçant parfois (j’y vais j’y vais pas, je chouine, je ne suis pas contente, mais que m’arrive t-il, Dans quel état j’ère…)
Et puis alors qu’on l’a qu’une hâte c’est d’en finir Mc Cann se décide enfin à casser son écriture linéaire et sans surprise. L’épisode 5 vient bousculer le peu de certitude que l’on avait pris la peine de comprendre et lance enfin la série. A travers un flashback sur le passé de Dave on aboutit enfin à ce qui a pu pousser certains à une telle extrémité et introduit un personnage clé pour le déroulement de l’enquête (
).

Quand on feuillette le TPB on ne peut qu’être séduit au premier abord par l’aspect graphique. On retrouve Esquejo l’artiste qui fait les covers de Morning Glories et Sonia O Back (qui a beaucoup travaillé avec son compagnon à la ville Mike CHOI) à la couleur. Le problème vient à la lecture. On dirait du Larroca ou du Land. Et puis à regarder de plus prêt O Back n’est pas tout le temps à la colorisation. Du coup j’ai eu du mal à identifier certains personnages et parfois ils ont même la couleur de peau qui varie (JO la copine de ELLE est à mi chemin entre des origines noir, latinoe ou blanche, faite votre choix). Cela est très très énervant à la lecture. De même Esquejo n’arrive pas à suffisamment varier la carrure de ses personnages. Du coup on est entrainé sur des fausses pistes mais pas pour les bonnes raisons. Celui que l’on croit être potentiellement le coupable ne semble pas l’être même si il ressemble comme 2 gouttes d’eau à ce dernier. Ce sont des erreurs graphiques et non pas scénaristiques. Et comme pour le scénario le déclic vient de l’épisode 5 où Adrian ALPHONA entre en scène sur le flashback expliquant le passé de Dave. Et non seulement il rend une excellente prestation, dans un style qui s’éloigne légèrement de ce qu’il a pu produire sur Runaways de Vaughan mais il nous fait tout d’un coup comprendre qui est qui et les diverses relations entre les personnages.

Bilan :
Le cinquième et dernier épisode du TPB relance complètement la donne d’une série qui s’endort, qui ne surprend pas et écrite à partir d’un schéma narratif assez banale. Je vais donc continuer à la lecture des dernières pages qui donne envies d’en savoir plus. J’espère que Mc Cann va enfin décider de s’occuper du passé et des motivations de son casting et des éléments surnaturels car pour l’instant il est en train d'écrire une série B assez classique.

Ma note : 3/5


MORNING GLORIES TPB 1


Morning Glories 1 à 6
Spencer / Eisma / Sollazzo pour les couleurs / Esquejo pour les covers

Le pitch :
6 étudiants sont recruté pour intégrer la très réputée école « Morning Glories ». Mais arrivé sur place rien ne va se passer normalement et pour nos 6 étudiants il s’agit désormais de survivre dans un environnement bien mystérieux.

Ce que j'en pense :
Que dire sur cette série qui n’a pas déjà été écrit.
C’est une histoire complètement barré. Les étudiants sont barrés, le corps enseignant l’est encore plus et le personnage principal de l’histoire, l’école, est dingue à souhait. Cela m’a fait penser au film The Faculty de Robert Rodriguez et à l’extraordinaire série The prisonner.
Nick Spencer nous entraine dans son délire à chaque page avec un sens du rythme et de l’écriture vertigineux. C’est sournois (méthode d’enseignement), mystérieux (secte dans les sous sol), scientifique (une toupie qui semble altèrer la réalité selon des lois scientifiques) le tout dans une ambiance de campus américain (uniforme, table, dortoirs, flirt, rivalité). On ne s’ennuie pas et Spencer sait relancer sans cesse son récit. Attention quand même à ce que trop de cliffhanger ne tuent définitivement le récit. L’épisode 6 est un modèle du genre en terme de construction de l’ensemble. On oublie un peu le campus pour faire un focus sur un personnage. A travers cet épisode on comprend beaucoup de chose sur les épisodes précédents et puis la dernière page vient tout remettre en cause. J’ai été bluffé.
Les personnages sont très bien construits et caractérisés. On guette leurs réactions et rien n’est jamais acquis. Enfin Spencer nous délivre des informations au compte goutte pour nous laisser sur notre faim en permanence. On devient accro.
Spencer construit un véritable puzzle géant ou les pièces s’assemblent au fur et à mesure. Mais pas de modèle à ce puzzle. Le lecteur ne sait pas dans quelle direction il est entrainé et cela renforce la force du récit.

Gros bémol sur les dessins d’Eisma qui sont trop irréguliers. On a du mal à distinguer les personnages entre eux et certains décors sont un peu vides. Il m’a fait pense à Scott Campbell sur certains poses et visages mais en moins dynamique. Néanmoins tout cela reste très lisible et rien n’encombre la lecture C’est dommage car je trouve que cela gâche le récit de Spencer.
Les dessins de Eisma sont rehaussés par la mise en couleur de Sollazzo, qui sans être éblouissante, est diaboliquement efficace.

Bilan :
un comics très intelligent où on ne s’ennuie pas. Un véritable plaisir à lire. On en redemande.

Ma note : 4/5 (pas 5/5 à cause des dessins)


LOCKE&KEY T1 (Bienvenue à Lovecraft) et T2 (Casse tête)


Joe Hill / Gabriel Rodriguez

Ce que j'en pense :
Quel pied à la lecture. Joe Hill a su concevoir un univers fantastique qui nous fascine dès le début du récit.

Joe Hill nous convie à un melting pot de ses influences, la plus célèbre étant qu’il est le fils de Stephen King. Pour construire son récit il mélange de l’horreur (ambiance sérial killer et massacre à la tronçonneuse), du fantastique (fantômes, maison hanté..) et du drame familial.
Vous saupoudrez le tout avec des références littéraires (Stephen King, Lovecraft, Edgar Poe…), cinématographique (Hitchcock, Zemekis, Tobe Hooper…) et culture populaire (les campus américains, les sitcom, les comics…) et une bonne écriture et vous obtenez Locke&Key.
Tout cela pour vous dire qu’en lisant Locke&Key vous entrez dans un univers très référencé, construit à partir de solides fondations. Mais le gros plus de l’écriture de Joe Hill c’est de ne pas étaler son savoir mais d’écrire son histoire avec ces références en background et non en éléments directeurs. Il se différencie en cela de l’écriture d’un Alan Moore ou d’un Neil Gaiman où vous avez besoin de comprendre les références pour complètement intégrer le récit. Je pense que cette façon d’écrire n’est pas étranger aux échos favorables rencontrés par Locke&Key.


Dans le tome 1 on lit une histoire de vengeance. A la suite du meurtre particulièrement violent du paternel, une famille (la mère et ces 3 enfants) décide de déménager pour l’ancienne demeure familiale Keyhouse située dans la commune de Lovecraft (hommage au célèbre écrivain du mythe de Chtulu). C’est le début d’une histoire fantastique où la famille va être confrontée à la vengeance du tueur (Sam Lesser) mais aussi à la difficile intégration dans une nouvelle ville et enfin à la découverte du manoir et des étranges clé et portes s’y trouvant.

Joe Hill caractérise bien son casting et en 6 épisodes on a l’impression de vivre avec eux depuis des décennies. Il ne force pas trop le trait et laisse ses personnages évoluer (c’est flagrant chez les 3 enfants Tyler, Kinsey et Bode qui sont à 3 âges différents : vers 10, 16 et 18 ans). Il laisse certains dans le flou tout en laissant planer un soupons de mystère pour surement mieux y revenir dessus plus tard (la mère, l’oncle, le père, des membres du corps enseignant, les amis). Du coup Joe Hill ne surcharge pas son récit et prend ce qui l’intéresse pour développer son histoire. Pas de fioriture. C’est une écriture efficace et sournoise car on se rend ensuite compte qu’il a semé des indices (la lecture du second tome fait que l’on revient au premier). Le récit gagne ainsi en dynamisme et se focalise sur la trame principale : l’intégration de la famille Locke et la vengeance de Sam Lesser, évadé de prison. A travers la résolution de cette dernière on rentre dans le monde fantastique qu’à conçu Joe Hill. On découvre les ressources de ce manoir avec une porte qui permet de devenir un être éthérée et que des clés magiques y seraient cachées. Du fantastique il y a en également avec la découverte d’un mystérieux puit et ce qui s’y cache. Qualité d’écriture de Joe Hill la partie fantastique vient avec Bode, le cadet de la famille qui apporte sa naiveté et son innocence (il ne voit pas le mal dans la fantasy) : il n’est pas corrompu comme peuvent l’être les adultes. Tout le contraire de Tyler, qui par son action dans le premier épisode est désormais dans l’âge adulte alors que Kinsey est entre les deux monde (enfance/adulte).
Comme on ne se refait pas Joe Hill parsème son récit d’élément contrastant avec le fantastique : de l’horreur et du gore. Il y a donc des scènes assez sanglantes et le ton employé à certains moment lorgne vers l’horrifique. Mais ce n’est jamais gratuit et cela vient toujours en contre balancement d’autres choses.
Un premier tome enthousiasmant qui raconte une très bonne histoire, solide dans la construction, et qui donne envie de lire la suite.

Le second tome ne possède pas d’intrigue propre comme le premier. Il est en quelque sorte le véritable démarrage de la série. Nous allons donc désormais suivre les aventures de la famille Locke et de la ville de Lovecraft.
Joe Hill construit son récit autour de 2 axes :
- le mystérieux Dodge, le nouvel ami de Tyler et à travers lui le passé de Lovecraft et du paternel Locke.
- la découverte d’une nouvelle clé par Bode aux pouvoirs incroyables et surtout aux possibilités que doit posséder le manoir Keyhouse.
Joe Hill continue de creuser (comme dans une saison de série télévisé) la caractérisation de ces personnages : l’innocence de Bode, le questionnement permanent de l’adolescence chez Kinsey (elle lit Tank Girl, c’est un bon point), la bétise d’un ado qui a grandit d’un coup et qui est désormais la figure paternel de la famille à travers Tyler. En parallèle Joe Hill dévoile enfin le reste de son casting : le corps enseignant, l’oncle et sa vie privé, le passé de Lovecraft. D’ailleurs on ressent à la lecture (et aussi graphiquement) les différences de traitement entre les enfants d’un côté (le ton est assez joyeux et fantaisiste) et les adultes de l’autre (un ton plus grave et sérieux). Il y a de la magie insufflée dans le récit. Cette démarcation enfant/adulte est de plus symbolisée par la Head Key qui ne semble pas fonctionner sur tout le monde et dont les réactions à son pouvoir sont là aussi différentes chez les adultes et les enfants.
J’ai particulièrement adoré l’idée de cette clé qui ouvre la tête et l’utilisation qui en est fait (on peut rajouter ou enlever des souvenirs et des connaissances). Et tout cela est traité sans tomber dans le gore. On est dans le fantastique et dans l’humour (utilisation de la Head Key par Tyler).

Mais attention Joe Hill nous remet rapidement sur le chemin opposé au fantastique avec des passages dramatiques gonflés d’hémoglobine et d’horreurs. La machination de l’être issue du puit se met en route et ce dernier tisse lentement sa toile.
Les références littéraires s’étoffent avec la Tempète de William Shakespeare et une ambiance à la J.M. Barry (Peter Man et le monde imaginaire). On pense également à des films comme The Ring, Dark Water ou the Return. Et comme dans le tome 1 pas la peine de connaître avec précision ces références. Elles contribuent au fond de l’histoire
On sort du tome 2 en s’interrogeant sur les origines du mystère (un peu comme Harry Potter, nouvelle référence) et surtout on découvre 6 clés (Anywhere Key, Head Key, Gender Key, Echo Key, Ghost Key et Omega Key) et à quoi elles peuvent servir. On n’a pas finir de s’interroger….

Les dessins sont l’œuvre de Gabriel Rodriguez au style personnel (entendez par là que ce n’est pas un clone de…). Je n’ai pas spécialement de référence et de point de comparaison. Au début on a l’impression d’un dessinateur efficace mais sans folie. Et puis plus la lecture avance plus on a l’impression que personne d’autre que lui ne pouvait illustrer ce récit. On sent une véritable symbiose avec l’écriture de Joe Hill. Sa mise en page est très efficace, dynamique et regorge de détails. C’est également très lisible ce qui laisse le temps de s’approprier l’action qui se déroule devant nos yeux. Même remarque que pour l’écriture de Joe Hill, Rodriguez s’approprie graphiquement les codes des séries télévisées.

Ce qui est intéressant à la lecture de ces 2 tomes c’est de les comparer. Joe Hill a un véritable plan pour sa série et cela se voit. Le premier tome peut être lu comme une saison pilote, qui peut se suffire à lui-même à la lecture, mais qui met en place sournoisement le potentiel de l’univers crée. On y présente les personnages avec leur forces et leurs faiblesses, on distille les éléments clés (le manoir, les clés, le passé troubles de certains personnages) et puis surtout on lit une très bonne histoire fantastique.
Et le tome 2 change complètement la donne : ca y est vous avez compris qui est qui (ou du moins vous croyez avoir compris), vous voyez dans quelle type d’univers je vous entraine et bien maintenant on va l’exploiter cet univers. Un tome 2 qui est donc une véritable saison 1. On y découvre le potentiel des clés, que ce qui c’est déroulé 40ans en arrière n’est pas si jolie que cela et que le potentiel de la série risque de nous entrainer vers quelques saisons supplémentaires. Le second tome est frustrant dans le bon sens. Il n’a pas de fil conducteur à proprement dit aussi bien définit que le tome 1 mais nous donne l’envie de savoir perpétuellement la suite. On se met à imaginer le potentiel des clés et on extrapole sur la réalité des évènements passés. C’est un autre degré de lecture.

Bilan :
une bien belle aventure. Joe Hill et Gabriel Rodriguez ont prévu 6 tomes en tout. Ne passez pas à côté de cette grande série. Quand on commence la lecture de Locke&Key on peut plus la lâcher.

Ma note : 5/5


SUPERSTAR VU A LA TELE

Busiek / Immonen / Wade Von Grawbadger

Ce que j'en pense :
Nouvelle collaboration entre Busiek et Immonen chez feu Gorilla Comics après le très réussi Shockrocket, SUPERSTAR nous conte la vie d’un super héros dont les pouvoirs dépendent de sa popularité.

On suit donc les aventures (ou du moins l’aventure car c’est un récit unique) de Cory Bridges aka SUPERSTAR qui à la suite d’un accident industriel se voit doter de mystérieux pouvoir fondés sur la popularité.
A partir d’une construction classique Busiek écrit une parabole sur le mythe du Super Héros à travers l’angle de la popularité. SUPERSTAR est plus qu’un super héros c’est un produit, une marque qui est exploité (au sens propre et figurée) mercantilement et industriellement. Il est suivi 24h/24 par la télé comme dans le film "en direct sur Ed TV" (très bon film au passage).
Il s’en suis une banale histoire de gentil contre le méchant qui veut tout casser avec la remise en cause de Superstar sur sa condition (naïveté , colère, relation avec son père…)
Récit ambitieux que Busiek n’arrive à faire décoller. Pourtant on sent bien qu’il en avait avait le pied mais le fait de proposer un one shot (l’arrêt de la maison d’édition) et non pas une série ne permet pas à Busiek de s’exprimer comme il aurait souhaité. Néanmoins le récit se suffit à lui-même (c’est déjà cela n’est ce pas Joe MADUREIRA et ton Battlechaser inachevé). La force de Busiek est quand même d'arriver à condenser autant d’idées en si peu de pages.
Au dessin Stuart Immonen (déjà avec Busiek sur Secret Identity), accompagné de son fidèle encreur Wade Von Grawbadger, nous enchante mais là aussi sans s’approprier pleinement cet univers. C’est propre mais sans la folie qui peut le caractériser.

Le plus :
Une édition très soignée et complète de la part de GLENAT avec de très nombreux bonus sur la genèse de SUPERSTAR (point de vue de Busiek mais aussi esquisse d’autres artistes comme Paul RYAN par ex).

Bilan :
Une histoire sympathique, agréable à lire et à regarder mais pas essentiel à posséder dans sa bibliothèque. Un récit qui souffre de ne pas avoir de suite. A réserver au fan de Busiek et Immonen.

Ma note : 3/5
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“Our dreams make us large.” Jack Kirby

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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 29/05/2013 à 17h29.
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