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Vieux 25/07/2016, 09h08
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Thankx au rapide Arrow poru le titre, on reprends où on en était :

DMZ #50 - 54 parus dans le volume M.I.A. par Brian Wood & Riccardo Burchielli and co



Plot : Suite au fiasco nucléaire des partisans de Delgado, Matty se retrouve seul et entouré d'ennemis. Plus qu'un choix, celui qu'il n'a pas voulu faire, retourner vers les lignes US et sortir de DMZ.


Suite du controversé (enfin en ce qui me concerne) Hearth and mind avec sa violence par trop en décalage. Ce M.I.A. en est une suite totalement directe, s'appuyant fortement sur ce dernier et sur ces fameux événements et en propose en fait un épilogue en 4 numéros. L'intention de Wood était donc bien de pousser Matty Roth a une violence accrue, l'amener loin de ses bases, de ses valeurs pour mieux le détruire. Hélas, ce volume 9 étant bien meilleur que le précédent, il montre ce dernier de facto tel qu'il est, maladroit et inabouti. La disgrâce et la chute de Matty manque donc de substance, de réalisme, de «*terrain*» mais heureusement, le chemin de croix qu'il subit dans M.I.A., titre très juste, ramène le comics vers le niveau de qualité que l'on connaît, corrigeant même les défauts de son prédécesseur. En effet, là où l'immersion était gâché dans Hearth and mind, elle est ici pleinement réussie. Là où le fond avait disparu, le voilà revenu sur le devant de la scène.
Nouvelle situation géopolitique sur DMZ, donc sur cette Amérique uchronique et on reprends les bonnes vieilles bases des premiers moments de la série, voix off sous la forme d'une radio d'information nous expliquant la nouvelle donne, plans larges de la ville, quartiers dévastés, anonymes y survivants.. et ça marche*! Nous revoilà sur DMZ au milieu du chaos, de la fumée et des débris, à risquer notre vie en traversant la rue, ça c'est bon*!
On retrouve Matty là où on l'avait laissé seul, sans rien, à des années lumières de ses statuts précédents, pas un journaliste, pas un allié politique, pas un acteur majeur, pas en contrôle, pas vivant*? Ainsi commence une rédemption qui s'annonce douloureuse... affamé, témoin de violence et de morts stupides (dont encore juste juste wtf!), retrouvé puis ignoblement torturé, il recommence enfin à montrer un visage humain devant la sœur de son ancien acolyte, Parco Delgado, accusé de terrorisme par la communauté internationale.
Le reste est plutôt classique et attendu mais nous pouvons pardonner à M. Wood car il faut reconnaître que c'est bien ficelé et.. franchement.. c'est ce que nous voulons lire non*? Aprés tout le héros n'est mis à bas que pour renaître de ces cendres plus fort. Ainsi, Matty se reconcentre, l'auteur multiplie habilement (et un peu facilement) les références au passé, mettant en parallèle la situation de Roth avec celle de ses débuts et à différentes périodes de sa vie sur DMZ. Wood nous fait un bilan, une introspection intéressante et surtout digérable en y ajoutant ça et là une impression de fin de cycle pour DMZ. Tel site détruit par l'armée US, tel personnage disparu... la ville qu'a connu Matty, que nous avons connu par lui, disparaît et ce dernier la quitte.
Étrange sensation de fin donc et cela aurait pu en être une mais en l'espace de 2 pages et d'un Deux Ex Machina qui arrange tout le monde mais qui passe, Matty revient sur DMZ, à nouveau dans la peau d'un journaliste, de retour des morts. C'est limite fan service certes, très hollywoodien au passage mais il faut reconnaître que ça fait du bien de revenir dans cette ville regonflé à bloc.
Quelques mots sur Burch, ultra bon, ultra efficace, qui enchaine parfaitement les découpages bourrés d'énergie, ralentissant le temps d'un face à face magistral et burné à la Mc Tiernan. Il ose même nous exploser à la figure des splash pages qui font mal avant de repartir, 100% adré, et on respire enfin en fermant le volume.
Ah oui, à noter un #50 anniversaire sympatoche avec du guest qui fait plais' (dont Jim Lee, Eduardo Risso, Lee Bermejo, Dave Gibbons, John Paul Leon, Fabio Moon... désolé du peu) mais complètement hors histoire.. bah... cool quand même..
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