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Vieux 20/02/2017, 13h49
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EsseJi EsseJi est déconnecté
Reader of stuff
-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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EsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autres
Cover artist vs interior artist

En faisant mes sélections pour la cover du jour, une révélation m'est apparue : un bon artiste d'intérieur n'est pas forcément un bon artiste de couverture, et inversement.

On va prendre deux exemples avec Stuart Immonen et Adi Granov.

Le premier est un chouchou des lecteurs, son trait fluide et sa mise en page, ainsi que le fait d'avoir une palette de styles, en fait un des grands du médium. Mais ce qu'il sait raconter sur une planche, ne passe pas forcément bien en une couverture.

Pour Adi Granov il s'est spécialisé dans la couverture, ses rares intérieurs donnent un aspect froid et figé, alors que ses compositions de couverture saisissent bien le moment.

Le fait est que ce n'est pas du tout le même boulot, d'un côté il y a ces artistes qui doivent suivre un scénario, respecter les codes de la narration et le plaisir de la lecture associée au texte, et de l'autre il y a ceux qui doivent saisir l'instant, jongler entre la pin-up et une accroche qui doit donner envie d'ouvrir le comics.

Il existe bien sûr des artistes qui savaient faire les deux, je pense à Joe Kubert en l'occurrence, mais ces auteurs sont aussi le reflet d'une époque où ils devaient être polyvalents.

Vos avis sur la question amis Buzzukis?