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Vieux 09/01/2008, 22h41
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Countdown To Final Crisis 16



This Means War !
Writer : Paul Dini & Tony Bedard
Breakdowns & Story Consultant : Keith Giffen
Penciller : Pete Woods & Tom Derenick
Inker : Wayne Faucher
Colorist : Tom Chu


Epiphanie : Countdown To Final Crisis continue de tirer les rois !
Pour célébrer cela, la série a décidé de réaliser un feu d’artifice sur la Terre Parfaite tout en montrant la suite des « aventures » de Jimmy Olsen.
La série accueille un petit nouveau au dessin : Pete Woods, annoncé prématurément pour la semaine dernière, arrive et il est accompagné par Tom Derenick bien connu dans les environs.
Petite back-up en passant : Sinestro légèrement en stand-by depuis sa rouste (victorieuse ?) de Sinestro War.





La vitesse supérieure est enclenchée !!!!
L’épisode offre un rythme infernal montrant bien la nervosité ambiante du moment sur Earth-51 : je suis arrivé à la fin du numéro « épuisé » malgré le break offert assez reposant (mais excitant…) car l’action se déroule ailleurs juste avant un cliffhanger sur Earth-51 à nouveau symptomatique de la série (c’est-à-dire qu’il ne faut quasiment jamais les prendre au 1er degré)…
Si le cliffhanger est à l’image de ce que permet le Multiverse, il faut y voir en pointillés la future évolution d’un personnage car elle est programmée depuis le teaser de Phil Jimenez.

Sinon, l’essentiel est évidemment ce qui se passe sur Earth-51 : les auteurs continuent sur leur lancée de la semaine dernière en profitant du vase clos pour se lâcher. Néanmoins, c’est largement suffisant pour aguicher le lecteur fan de baston (et il a été gâté depuis 1 an entre Marvel et DC).
De plus, les motivations et agissements des protagonistes continuent d’être creusés : des recoupements s’opèrent tissant non plus 1 toile avec le Great Disaster quelque peu délaissé alors que des indices pourraient filtrer (ou alors filtrent et c’est très léger) mais 1 toile dans les relations avec les personnages. Je continue de me demander qui est réellement derrière tout cela : après tout, Final Crisis peut prendre à contrepied sur son amorce réelle…

A côté, des protagonistes récurrents connaissent ou vont connaître un tournant (majeur) : si cela est déjà évoqué par le cliffhanger pour 1 personnage, il faut bien reconnaître que Jimmy Olsen, s’il n’a droit qu’à 1 page (mais quelle page…), donne une information qui était un secret de polichinelle.
Il faudra voir si cela ne bloque pas Death Of The New Gods ou surtout ne pas attendre la fin de la mini-série (très bien au passage) pour avoir la conclusion de l’intrigue mais c’est ce que je crains…

Après, ce qui est sûr est qu’avec un numéro se déroulant quasiment sur Earth-51, cela ne fait pas avancer le reste et il y a risque de décrochage sur des intrigues qui demandaient (ou légitimaient) alors une plus forte exposition : Hartley vit un compte à rebours bloqué que je veux voir !!!!
Bon, c’est le choix du moment de la part des auteurs qui préfèrent enfoncer le clou sur Ray palmer et les effets boule de neige de son retour : cela donne une forte identité à la série et c’est très bien montré donc, même s’il y a moyen d’avoir fromage ET dessert, je ne fais pas trop la fine bouche.

D’autant plus que le dessin continue la symbiose avec la série et il y a très peu à redire encore : les 2 dessinateurs de la semaine se partagent la tâche afin de bien différencier les événements de Earth-51 et ceux d’ailleurs. La bataille étant prépondérante, c’est Pete Woods qui se taille la part du lion et je le retrouve avec plaisir à l’exception de sa couverture qui me laisse un arrière-goût avec son Monarch...
Par contre, si Pete Woods est au top à l’intérieur, celui qui laisse la plus forte image est bien Tom Derenick pour 1 case qui m’a fait m’arrêter… Il offre la plus butineuse du lot, certes moins « puissante » que celle du cliffhanger mais diablement efficace.
Le rythme haletant de l’épisode doit énormément à Pete Woods : Infinity Inc va hériter d’un sacré bonhomme (mais dommage pour Max Fiuamara).

Une autre série qui va bénéficier d’un sacré numéro est Tangent : Superman’s Reign avec Fernando Pasarin : découvert avec bonheur en fill-in de Dale Eaglesham sur Justice Society Of America, l’artiste « pallie » avec brio ce que je considère comme l’absence de Ivan Reis pour la bonne et simple raison que cela aurait dû être le dessinateur de la meilleure saga de 2007 qui devait tirer le portrait à Sinestro pour moi.
1 mal pour 1 bien tant Fernando Pasarin tant c’est joli à regarder et tout ce qu’il y a savoir sur le majordome français violacé y est.
Maintenant jouera t’il un rôle dans Final Crisis ou bien est-ce pour profiter de sa récente (sur)exposition avant une mise en parenthèses qui se terminera peut-être pour Blackest Night ?

Episode bien speed, image rémanente, dessins au niveau, il n’y a aucune raison d’être déçu et pis Countdown To Final Crisis n’est plus fanny depuis 1 bon moment !!

Bilan : et demi
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