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Vieux 13/02/2008, 21h41
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Countdown To Final Crisis 11



Eye of The Beholder
Writer : Paul Dini, Justin Gray & Jimmy Palmiotti
Breakdowns & Story Consultant : Keith Giffen
Penciller : Mike Norton
Inker : Mark McKenna
Colorist : Pete Pantazis


Plus que 11 numéros et le compte à rebours sera fini puis le DC Multiverse basculera dans DC Universe... 0 (est-ce que Panini réclamera des droits d’auteurs ? ) car le Great Disaster aura eu lieu.
Il faut toujours en parler au futur antérieur car il n’est pas encore arrivé : cela approche avec la convergence de la totalité des intrigues englobant les protagonistes récurrents de Countdown To Final Crisis. La semaine dernière, Paul Dini a utilisé Boom tube Airlines pour en envoyer la quasi-totalité vers Apokolips en attendant les retardataires.
Aussi, c’est la tête dans le guidon et avec la ferme intention d’éviter les firepits que sont rangés en rang d’oignon le trio de jolies filles composé de Holly, Mary et Harley, les Challengers Of The Beyond, Pied Piper et Karate Kid que trépigne de rejoindre Jimmy Olsen !
Au dessin, la série accueille en ce lieu rouge vif un revenant : Mike Norton.
Pour la back-up, c’est Solomon Grundy qui bénéficie enfin de la science de Scott Beatty aidé par Tom Mandrake.



Visiblement, Paul Dini aime bien saccager des planètes et/ou en faire des champs de batailles…
Alors que les cendres retombent à peine sue Earth-51, il a décidé d’amener littéralement l’enfer en Enfer !!! Point culminant (et définitif ?) de la majorité des intrigues depuis la semaine dernière, Apokolips vient subir les conséquences d’1 partie d’échecs que Kasparov n’aurait pas vu (ou voulu voir…) venir !!

Depuis que les 2 adversaires sur cette partie rythmant la série ont été clairement identifiés, l’intérêt réside dans le fait de savoir quel personnage avait son destin entre les mains des 2 cinglés (enfin, je les présente ainsi car leur fin justifiant leurs moyens semble assez barrée…).
Après le trio de jolies files de Paradise Island, c’est au tour de Karate Kid d’avoir son manipulateur identifié : cela tombe bien, c’est le même que celui de la semaine dernière. Paul Dini évite pour le moment de planter des graines dune guerre civile entre héros.
Ceci fait, il fait 1 fois de plus évoluer son fidèle sidekick avec 1 cliffhanger qui n’a ni queue, ni tête si je me réfère aux derniers numéros. C’est d’autant plus dommage que la lecture de la semaine en remet 1 couche sur le comportement des Légionnaires : j’ai dû rater 1 page ou 1 case car leur conversation en 3 actes manque de liant et semble en opposition avec l’histoire de l’équipe…
C’est 1 de mes 2 regrets de la semaine alors que le reste est plus ou moins bien fichu.

En effet, les autres protagonistes sur Apokolips montrent les différentes possibilités de réactions attendues quand quelqu’un débarque en terrain inconnu ou dangereux : l’impatience, l’attentisme et la peur.
Pour l’impatience, c’est 1 Challenger Of The Beyond qui s’y colle et, évidemment, il est teinté de la couleur rouge : symbole de son impétuosité. En tout cas, il va au devant d’ennuis à n’en pas douter…

Quant à ses partenaires, cela fleure bon l’attentisme car 2 d’entre eux ont déjà mis les pieds ici et préfèrent analyser les faits et les raisons de leur présence en Enfer. Cela rééquilibre 1 peu Donna qui avait lâché les chevaux dernièrement.

La peur ? Pied Piper !!!! Il peut très bien avoir aussi pété les plombs : il faut dire qu’il en a vu des vertes et des pas mûres. Ce n’est pas sa meilleure semaine sur le fond et la forme : voilà mon 2ème regret. Revenu dans l’action la semaine dernière, Pied Piper retrouvait les honneurs de la couverture en prévision supposée d’une plus forte exposition. Raté, il n’influe en rien et n’évolue pas : ce n’est pas la nouvelle main qu’il croise qui peut justifier la couverture. Mon intrigue favorite n’est pas gâtée. Argh…

Ce qui est le plus gâté est l’intrigue de la semaine dernière avec le trio de Paradise Island qui, après s’être coltiné les Females « Canada Dry » Furies se paie les vraies dans 1 baston assez rafraîchissante (garantie sans God-Killer) où le tempérament de feu de Harley est bien contrasté par la nature retrouvée de Mary (qui s’est refait une virginité, quoi… ). Cette scène est bien dans le ton de la série qui en prodigue 1 paquet depuis des mois dans le genre de celles que j’attends : de l’action qui montre l’évolution des personnages et pas les dialogues pompeux du début.
Si la prochaine couverture n’est pas à côté de la plaque, Granny Goodness va repasser un sale 1/4h !

Il manque 1 personnage qui n’est pas encore à Apokolips…. Jimmy Olsen !! Apparemment, Paul Dini a pioché dans la riche histoire de Superman’s Pal, Jimmy Olsen en remettant au goût du jour ce que Roger Stern avait remanié l’idée 1ère de Jack Kirby après Crisis On Infinite Earths. Mauvaise interprétation de ma part ou bien est-ce un indice de l’auteur ? Enfin, Jimmy allant bientôt sur Apokolips, cela sera vite oublié.

Par contre, ce qui ne sera pas oublié est la prestation de Mike Norton qui est assez effroyable donnant malheureusement du grain à moudre aux détracteurs de la série qui se basent que sur le dessin : « quand la forme l’emporte sur le fond » alors que la série est bien…
Mike Norton que j’ai apprécie sur Countdown 37 et sur All New Atom me déçoit : son Karate Kid notamment est moche, le dessin sans âme, seule la scène de baston sauve les meubles.
Vilain raté.

Pour la back-up, que dire, à part, que c’est inutile mais bien fait… Solomon Grundy n’est plus sous les feux de la rampe depuis 1 an et la fin du 1er arc de Justice League Of America. La mise en page est bien fichue et Tom Mandrake colle bien à l’atmosphère.

Ce numéro, en deçà des précédents, narre le début de la fin sur (pour ?) Apokolips, tous les protagonistes semblent prêts pour la montée en puissance pour la fin de la série. Fin qui sera pour Countdown To Final Crisis 1 et non 0 car cette semaine, Dan Didio a fièrement annoncé la sortie de DC Universe 0 en lieu et place de Final Crisis 0 : mon geek-omètre est au maximum !!!
Vite la suite !!!!!

Bilan :
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