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Vieux 05/03/2008, 22h01
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Countdown To Final Crisis 8



Homeworld Bound
Writer : Paul Dini, Justin Gray & Jimmy Palmiotti
Breakdowns & Story Consultant : Keith Giffen
Penciller : Carlos Magno
Inker : Rodney Ramos
Colorist : Tom Chu


La série qui fait le grand 8 revient pour son avant-dernier mois après bien des péripéties dans le Multiverse (et ses déboires) pour un feu (de joie assurément) d’artifice sur Apokolips (et ailleurs ?)…
Paul Dini concentre toutes ses intrigues en faisant monter la mayonnaise : tout se rejoint, tout se recoupe depuis le début, le tout étant de voir comment cela se liera à Final Crisis !!!
Il y a du New God derrière, c’est sûr aussi, il faut donc du Darkseid en apothéose : cela tombe bien, c’est promis !
Pour arriver à cette conclusion, il n’en manque plus qu’1 actuellement : Jimmy Olsen ! Après Mary Marvel, Pied Piper, Jason Todd et Karate Kid (??), c’est au tour du photographe free-lance (nan pas Peter Parker, Mephisto n’est pas balèze à ce point-là…) de pointer le bout de nez prêt à en découdre (de suite ?).
1 autre revient et il n’était franchement pas attendu les bras ouverts : Carlos Magno. Quitte à subir son trait, je souhaite qu’il me fasse changer d’avis comme la dernière où il fut potable (enfin j’étais bien porté par l’histoire).
Au moins, la back-up est inédite, je ne risque pas de retomber sur Black Manta (avec Mike Norton, le combo de la lose) : Bizarro par Doug Mahnke !!! Me Am Not Happy !!!!



Jimmy Olsen entièrement à l’honneur ? Que nenni !!!!
Si le Superman’s Pal est bien en tête d’affiche de l’épisode, il partage la vedette avec d’autres protagonistes qui avaient soif d’apporter au lecteur certains tenants et aboutissants à la série tout en permettant 1 explication de texte qui vire par moments dans l’opposition de la jeunesse à l’expérience !

A commencer par le duel aux échecs qui livre ses derniers secrets, celui donne à la fois son 1er et son dernier coup. Si le dernier est évidemment dans ce numéro et promet quelque chose d’inévitable (puisque je vous dis que tout va péter plus tôt que tard…), il faut voir dans le 1er la volonté de DC de montrer que tout est planifié depuis 1 bon moment, je dirai même depuis Juillet 2006.
Je suis allé vérifier pour confirmer ce travail de fond qui par la même occasion répondait à 1 interrogation qui, certes, ne me tarabiscotait pas mais qui était néanmoins dans 1 coin de ma tête. Cela peut sembler logique quand je vois les crédits du Countdown To Final Crisis de la semaine : les sieurs Justin Gray et Jimmy Palmiotti (diantre, encore eux, ils prennent leurs aises) étaient là pour poser cette fameuse graine !
Ceci fait, l’épisode se penche sur la finalité du duel (voire sa dualité justement) où les puissants ne voient les héros de la série que comme les moyens pour arriver à leurs fins : si certains mouvements ont été dévoilés depuis quelques semaines (tout en soulevant des questions sur leur justification), il restait à voir la place de Jimmy Olsen sur l’échiquier cosmique.
Eh bien, c’est aussi simple que possible : tout était là depuis la mi-parcours. Il ne fallait pas chercher midi à quatorze heures, la logique l’a emporté. Je ne suis pas déçu de la chose mais j’attendais plus de révélations. Au moins, cela ne nécessite pas de lire Death Of The New Gods pour comprendre (pourtant essentiel pour la suite).

Heureusement, la révélation concernant Jimmy Olsen est aussitôt contrebalancée par son comportement va t’en guerre rappelant parfois le personnage pré-Crisis On Infinite Earths : il n’a pas toujours été 1 loseur, notamment avec Jack Kirby. D’ailleurs, le 4ème Omnibus Jack Kirby’s Fourth World sort bientôt…
Ainsi, le comportement de Jimmy Olsen arrive en total décalage avec celui de Atom, la vraie star de l’épisode. Alors que son implication semblait réglée, il arrive en objecteur de conscience sur ce qui se trame et vient placer son point de vue bourré d’expérience : il a été Leaguer et plus longtemps que Kyle Rayner (que je ne veux pas voir mourir )...
Ses arguments sont inversement proportionnels à sa taille et je retrouve avec plaisir celui qui a su surmonter ses déboires maritaux (quoique le 1ère page aurait pu laisser supposer le contraire…) : bien que rien ne lui ait été épargné depuis des années et notamment Identity Crisis de Brad Meltzer (que j’apprécie beaucoup, n’est-ce pas Ivan ?), il garde la tête froide devant LA menace.
Bon, vu que ce qui doit arriver arrivera, cela va être un coup d’épée dans l’eau : arrivera t’il à trouver sa place dans le DC Universe de et post Final Crisis ? Après, il faut déjà qu’il survive à Countdown To Final Crisis….

Question qui peut très bien s’appliquer à 1 autre personnage… Bon, je nomme le coupable : Karate Kid. Il est aussi intéressant inerte que mobile, c’est dire que le personnage n’aura pas profité de la série. En effet et, pout tordre l’idée que la majorité des personnages récurrents de la série n’a pas évolué, il suffit de comparer ce qu’ils sont devenus en bien ou en mal (je parle de leur statut, non de la qualité de la façon dont cela été réalisé, cela peut varier d’1 lecteur à 1 autre).
Cela n’est malheureusement pas vrai pour Val Armor dont l’encéphalogramme sera resté désespérément plat… Triste bilan pour 1 Légionnaire qui aura permis le retour de Wally : enfin vu le traitement actuel de Flash, il l’a bien cherché aussi….
Au fait, en ce qui concerne le personnage, la couverture prévue m’a fait croire que la roue allait tourner pour le Légionnaire mais visiblement des réajustements sont été prévus ou bien elle est pour plus tard :


Il faut dire qu’y apparaissent de gros poissons. Aussi, la couverture de la semaine prochaine annonce l’arrivée des Big Guns : l’ordre des couvertures a-t-il changé ?
Si oui, Val Armor aura-t-il un destin plus conforme à son statut et ses possibilités ?

Globalement, Paul Dini continue d’éclaircir la série : cela est logique avec la fin approchant mais des mystères demeurent tels Mr Mxyzptlk, Monarch (non ?), le Monitor de Earth-51, etc…
Il ne reste que 7 épisodes : cela devra suffire mais il ne faut oublier que l’action va bientôt devenir prédominante mais aussi que la série va avoir des retombées sur le DC Universe logiquement.

Par contre pour le dessin, cela ne me suffit pas encore : Carlos Magno est dans la place et il a encore fait des siennes. Si son trait est moins moche qu’à ses débuts (la barre ayant été placée malheureusement assez haute) notamment sur les photos de groupes (il faut dire que cela empêche de zoomer), je continue de frémir sur les gros plans de visages humains non-masqués : le mot difformité prend 1 sens certain.
A son crédit, c’est clair et son binôme Darkseid / Solomon bien fichu. Ce n’est pas suffisant pour je lui pardonne tous ses méfaits mais il a fait 1 effort…

Chose que n’a pas à faire Doug Mahnke toujours très fort qui se fait un peu rare ces temps-ci (il fait quoi depuis Black Adam – The Dark Age ?) : si le thème Bizarro appelait plus un Eric Powell depuis son run sur Action Comics, Doug Mahnke rappelle qu’il avait déjà dessiné le personnage dans Emperor Joker (évidemment indiqué en Essential Storylines).
Ce qui ne gâche rien est que comme certaines back-ups (Rogues, Solomon Grundy par exemple), Scott Beatty choisit 1 narration bien dans le ton du personnage : inversée (la fin est le début et inversement) et le langage Bizarro est à l’honneur.
C’est tout à fait la back-up pour faire oublier Black Manta par Mike Norton (celui qui ne parviendra pas certainement à faire oublier Cliff Chiang sur Green Arrow / Black Canary)


10…9…8…

Bilan : (sans Carlos Magno, le 4ème eut pu être là)
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