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Vieux 19/03/2008, 21h47
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Countdown To Final Crisis 6



Outbreak
Writer : Paul Dini & Adam Beechen
Breakdowns & Story Consultant : Keith Giffen
Penciller : Mike Norton
Inker : Jimmy Palmiotti
Colorist : Tom chu


Alors que le dernier numéro frôlait la faute de goût pour délayage intempestif de l’intrigue quand justement la série se devait de continuer sur sa bonne lancée, j’espère que Paul Dini et son équipage vont mettre ce mauvais souvenir 6 pieds sous terre !!!
Non pas que la série en avait besoin depuis un certain moment (au contraire) mais c’est surtout que, la fin approchant (je vais bientôt pouvoir compter les numéros restants sur les doigts d’une main), il reste peu de place en regard des choses à révéler et à conclure !!
Le Great Disaster est à nos portes et cela va péter : si son origine semble maintenant identifiée, il faut pouvoir regarder ses conséquences. Vu le paquet de personnages dans la série, il ne faut plus perdre de temps !
Ainsi, comment les Challengers Of The Beyond, Mary Marvel, Holly et Harley, Jimmy Olsen et Cie vont-ils réagir au dernier cliffhanger ?
Pour mettre cela en images, la série rappelle au front Mike Norton. Il a la rude tâche de faire oublier Carlos Magno et la dernière prestation de Tom Derenick : mission accomplie alors que sa dernière prestation ne m’a pas soulevé un hourra enthousiaste ?
Du coté de la back-up, voilà qu’arrive Felix Faust croqué par Jesus Saiz qui revient hanter la série !



C’est un épisode assez spécial que Paul Dini offre en pâture aux lecteurs : c’est un numéro sans paroles mais pas silencieux comme l’était un Nuff Said à la Marvel. En effet, tout du long, c’est un long récit rapporté par un narrateur inattendu même si « le » personnage est connu dans la série.
Son identité est révélée assez vite car il est le témoin du récit qu’il suit tout du long et c’est presque en caméra embarquée que j’ai vécu cette histoire. Aurait-il fallu garder son identité secrète jusqu’à la fin pour avoir un deuxième niveau de lecture ? Je ne sais pas si cela y aurait beaucoup gagné pour la bonne et simple raison que cela apporte assez peu mais cela reste assez interrogateur du fait de sa première apparition dans la série.

Ce narrateur est là pour résumer l’inéluctable (et pis le suspense avait été bien sabré par les sollicitations) : le Great Disaster a eu lieu ou plus précisément a commencé. Si c’est cela, je dois bien avouer que j’espère qu’il y aune feinte derrière car il n’y a point eu de frisson pour plusieurs raisons :
  • l’histoire continue de jouer sur l’ambigüité de la nature de la Terre mais je crains qu’il s’agisse d’une des nombreuses vouées à disparaître. Dan Didio, Grant Morrison et Geoff Johns ayant revu leur copie pour que Countdown To Final Crisis et Final Crisis aient très peu en commun à part les héros apparus ou revenus, les New Gods et les Monitors, le Great Disaster et ses retombées explorées se devaient d’avoir lieu dans l’hebdomadaire et pas ailleurs…

  • si le Great Disaster est tel qu’il était prévu au début, il faudra abattre un certain Mur qui flippe assez vite.

  • la façon dont laquelle la catastrophe est montrée sent le déjà vu. Je ne sais pas si l’imminence du dernier film de Night Shyamalan Phénomènes a joué ou si Paul Dini a vu Alerte dont le titre en anglais est justement Outbreak comme celui du numéro mais il n’y a pas eu de surprise.

En plus, avec ce genre d’épisode, il n’y a que les interactions avec les personnages qui sont montrées : cela s’attarde principalement sur le seul Légionnaire vivant qui n’avait pas eu beaucoup d’exposition à part en sidekick (même si elle fut globalement plus intéressante que son collègue…). Là aussi, cela ne colle des masses avec l’historique du personnage mais bon, il a pu s’en passer des choses depuis Crisis On Infinite Earths….
Les autres protagonistes ? Ils sont dans le ton comme la semaine dernière…
Oh, c’est meilleur justement que la dernière production mais il y a ce sentiment de manque persistant : la série en garde évidemment sous le pied pour le final mais il y avait moyen de hausser le rythme assez plat depuis 2 semaines.

C’est d’autant plus dommage que la couverture (eh oui celle prévue pour la semaine 8…) était là pour (bien) me conditionner mais elle n’a pas grand-chose à voir avec l’intérieur : tout ça pour ça alors qu’elle s’est fait attendre ? Pourtant, ceux qui dessinent les couvertures devraient savoir ce qui se passe à l’intérieur…

Surtout que le dessin intérieur offre un Mike Norton plat, sans saveur qui est loin d’exciter le regard : pour un numéro où la catastrophe prend forme, il aurait fallu un peu plus de dynamisme. J’ai trop ressenti le côté récit. C’est mieux que sa dernière fournée (et pis ce ne fut vraiment pas trop dur).
Comme Tom Derenick sur Countdown To Final Crisis 7, le verdict est le même : loin d’être un artiste bankable de DC, il n’aurait pas dépareillé lors de l’année de parution (comprendre une fois que la série s’est installée) alors que je suis en droit d’attendre un Ron Lim, un Scott Kolins (oui moi je les aime bien ) ou un autre artiste rapide mais moins terne qu’un Mike Norton…
Il fait de Donna un asiatique, un reliquat de son passage sur All New Atom ? Le narrateur ressemble à un autre personnage DC : et si c’était pour éviter le quiproquo que son identité est vite indiquée ?
Même Jimmy Palmiotti à l’encrage ne peut relever l’ensemble.

C’est tout le contraire d’un Jesus Saiz qui au lieu faire des back-ups (fort jolies au demeurant), ferait mieux de revenir dessiner dare-dare un épisode de Countdown To Final Crisis ! Non mais !!!!
En ce qui concerne la trame de la back-up, le parallèle du gambit de Faust entre 52 et Black Adam – The Dark Age m’a plus sauté aux yeux que lors de la lecture de la mini-série de Pete Tomasi alors que lors de 52 la conclusion de l’épisode dessiné par Darick Robertson était assez claire… C’est encore du bon boulot d’exposition de Scott Beatty qui recommence à parler de Bad Guys un peu plus porteurs et surtout qui ont une actualité !

Alors que la précédente fournée me laissait un arrière-goût assez désagréable, la nouvelle le dissipe à peine alors que le thème du numéro annonçait beaucoup. 2 épisodes mi-figue, mi-raisin à 5 étapes de la fin est assez risqué. Il est dommage de voir la série replonger dans ses travers du début alors que la suite avait su faire oublier le malaise.
En offrant ce genre de prestation, Paul Dini prend le risque de laisser une dernière impression ratée : il aurait dû activer son 6ème pour éviter cela…
Allez, le Great Disaster se propage et un combat Jimmy Olsen / Darkseid n’est pas loin !

10…9…8…7...6...

Bilan : (quoique 2,5 collerait mieux sans la back-up...)
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