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Vieux 01/08/2007, 09h37
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Brother Ray Brother Ray est déconnecté
Charlton Addict
-Généalogiste Sénile-
 
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Brother Ray change la caisse du Fauve
VO : Supernatural Thrillers #7 (06/1974)
Titre : Back from the Tomb

Editeur : Marvel Comics



Cover : (Ron Wilson ?/ John Romita Sr ? ) Retouchée par John Romita Sr ?

1/ The Return of the Living Mummy! (15 pages)
(Steve Gerber/ Val Mayerik/ Val Mayerik)

VF : Dracula #15 (12/1977) – Le retour de la momie
Editeur : Arédit/ Artima
Collection : Comics Pocket



Un curieux épisode, où il ne se passe vraiment pas grand chose et qui est essentiellement constitué du résumé de l’aventure contenue dans Supernatural Thrillers #5.



La momie a été conduite à New York afin d’être exhibée dans un musée archéologique. Enfermée dans une caisse, elle attend que l’on veuille bien l’exposer au milieu de tous les trésors égyptologiques contenus dans cette galerie. Mais une nuit, la vie s’impose à nouveau à cet être d’un autre age. Ce n’est pas un gardien, héroïque mais dépassé, ni une lourde porte de bois qui vont pouvoir arrêter une telle créature. L’alerte est donnée, un monstre en liberté hante les rues de la mégapole…



Caroll Harter, le directeur du musée dépassé par un tel événement, se voit contraint d’appeler à la rescousse l’homme qui a introduit cette relique aux Etats-Unis. Il s’agit bien entendu du célèbre archéologue Egyptien Skarab. Ce dernier va en profiter pour informer son homologue occidental sur les sombres origines de N’Kantu « The living Mummy ».



Chose étonnante : le choc électrique qui a stoppé la momie lors de l’opus précédent a agi comme un véritable électrochoc sur celle-ci. La momie n’est plus uniquement une créature instinctive mais un être capable de raisonner et d’agir d’une manière réfléchie. On s’aperçoit qu’elle est aussi capable de percevoir également les émotions.



Ayant perdu tout repères spatiaux et temporels, cette aberration se retrouve plongé en plein 20ème siècle dans un monde qui pour elle n’est que folie. Dans Central Park elle est prise à partie par les forces de police ne sachant que faire face à un être quasi invulnérable qui arrive, soit dit en passant à leur fausser compagnie.

2/ He Came from Nowhere! (5 pages)
( ? / Joe Sinnott/ Joe Sinnott)

Joe Morgan, un criminel emprisonné, vient de réussir à se faire la belle. Les gardiens sont à ses trousses quand il fait une rencontre qui va bouleverser à jamais son existence.



Une lueur extraordinaire apparaît devant lui et en émerge un homme. Celui-ci explique à Morgan qu’il est un voyageur temporel et qu’il dispose d’un anneau capable, pour son porteur, de franchir les barrières du temps et de l’espace. Groff est son nom.
Morgan, a la conviction que si cet anneau est aussi merveilleux que cela, il serait certainement bien mieux en sa possession. Et quelle échappatoire géniale se dit-il. Il braque son revolver sur l’étranger et s’empare de l’anneau sans réelle résistance au demeurant. Après s’être soigneusement renseigné sur les conditions de vie dans le futur, Morgan frotte l’étonnant bijou et un étrange voyage débute pour lui.



A son arrivée un comité d’accueil l’attend. Il a beau clamer qu’il n’est pas Groff, Morgan est expédié aussitôt dans la prison la plus proche. On dirait que le dindon de la farce c’est bien lui.



En effet Groff, est un criminel sur Uranus. Lui aussi en fuite, il a pris l’aspect d’un Terrien et a voyagé grâce à son anneau jusqu’à notre planète afin de trouver le pigeon idéal. Un être suffisamment avide et crédule pour retourner sur Uranus et purger à sa place sa peine.

Commentaires :
- Cette histoire est issue de Strange Tales v1 #94 paru en 1962.

- D’autre part et contrairement à ce qui est écrit dans la GCD Joe Sinnott signe sa réalisation et nulle trace de Tuska dans ce récit.

Mon avis : Un évolution bizarre de cette série où le format retenu pour « The Living Mummy » est de 15 pages, les 5 pages restantes étant consacrées à des rééditions de mini récits fantastiques. L’histoire principale est un peu maigre en éléments nouveaux donc on se contentera, en attendant des jours meilleurs, d’apprécier les quelques bons panels de Mayerik. Le second récit est quant à lui pas mal du tout, même si son thème principal est un peu vu et revu. On notera également la bonne prestation de Sinnott qui s’approprie avec un certain talent cette réalisation.