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Vieux 16/02/2016, 08h06
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
The Wicked+The Divine me fait de l'œil depuis longtemps, pour son propos et ce fantastique duo d'auteurs. Je ne suis d'ailleurs pas loin de penser que Kieron Gillen est un des tous meilleurs scénaristes de ses dernières années, au vu de ses réussites sur Young Avengers, Loki et Uncanny X-Men (si, si).

Concernant Inhuman, j'avoue être très fan de cette version. J'ai depuis toujours un intérêt pour ce peuple, perdu dans sa cité cachée et souffrant d'un élitisme génétique brutal, et notamment pour sa Famille Royale, si dramatique et dysfonctionnel. J'ai, comme toi, vu d'un mauvais œil la tentative si grossière de Marvel de les mettre en avant, et j'ai également détesté le one-shot de Fraction, très mal écrit et très bête.
Mais, par curiosité, j'ai pris ce premier magazine, ainsi que les deux suivants ; et si je n'achetais quasiment plus de kiosque avant Secret Wars du fait d'une grande lassitude de la production actuelle, j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre Inhuman ces derniers mois. Charles Soule n'y révolutionne rien, il applique certaines recettes des X-Men, MAIS... ça fonctionne bien.
Les personnages sont clairs et cohérents, c'est dynamique, ça va vite, les nouveaux personnages sont finalement un peu plus creusés, la gestion de la Famille Royale est bonne, et Soule livre un récit complet sur toute sa série Inhuman, avec un début, un milieu et une fin. Il se paye même le luxe de gérer les conséquences de l'utilisation des personnages par Hickman ou AXIS, et retombe sur ses pieds.
J'ai sincèrement beaucoup aimé. Du coup, j'ai hâte de lire les deux nouvelles séries.

Concernant Starlight, je te rejoins sur le classicisme et la simplicité du récit. Ce dernier est en effet extrêmement linéaire, et sert surtout les (magnifiques) dessins.
Cependant, Starlight m'a happé : j'ai été emporté, charmé, je suis parti comme le héros dans l'espace et je me suis retrouvé comme un gosse. Je pense que ce thème de la rédemption, du "retour du héros", de la révélation définitive sur une vie d'apparence morne et anodine, me parle beaucoup, et du coup j'ai totalement suivi Millar dans son propos.
L'auteur livre un récit assez simple, pur, qui m'a totalement convaincu. Et s'il est clair que Starlight a été conçu également comme script pour le cinéma, j'avoue franchement que je payerai pour voir un tel film.
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