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Vieux 13/04/2017, 19h29
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Bon ben c'est une de mes meilleures semaines de lectures comics de ma vie, rien de moins. 3 titres excellents!


MARVEL


Catégorie « Excellent »

Excalibur epic collection tpb 1 : the sword is drawn

Genre : Alan Davis et Art Adams au sommet de leur art

Suite à un crossover (Mutant massacre), durant lequel les X men sont supposés morts pour la énième fois Shadowcat (Kitty Pryde), Phoenix (Rachel Summers) et Nightcrawler/Diablo (Kurt Wagner) se trouvent en Angleterre en visite chez Moira Mc Taggert, amie écossaise de Xavier et Captain Britain, un super-héros local crée par Marvel UK pour le marché anglais et qui a connu son heure de gloire sous la plume d’Alan Moore en solo (encore un truc que je dois lire).

Frappés par le syndrome du survivant, ils sortent de leur morosité en étant embringués dans une rocambolesque histoire impliquant des êtres de dimensions parallèles. Sous l’impulsion de Phoenix, qui veut faire perdurer le rêve de coexistence pacifique entre humains et mutants du professeur Xavier et l’idéal chevaleresque de la table ronde, accompagnés du super-héros britannique et de la métamorphe Meggan, sa compagne qui semble issue du peuple fée, les 5 surhommes créent l’équipe Excalibur, qui vivra essentiellement des aventures hautes en couleur sur le sol britannique…et dans d’autres dimensions.


Ce recueil Epic collection lance les aventures d’une équipe dont je n’avais lu jusque-là que l’épisode spécial qui la lance, les numéros 1 et 2 (les deux en VF, rassemblés en un seul volume « Récit complet Marvel » ou RCM) et les deux numéros consacrés au crossover Inferno.
J’attendais donc avec une impatience non feinte de lire la suite de leurs aventures, vu que le début de la série est une de mes histoires favorites de Claremont (au scénario) et de Davis (aux dessins, avec Neary à l’encrage).
C’est par ce RCM que j’ai découvert cette équipe, qui m’a toujours laissé une impression inoubliable, que ce soit par ses dessins somptueux, sa bizarrerie parfois cruelle et son humour un peu absurde.

Nous trouvons dans cet epic collection les 11 premiers numéros de la série en plus du spécial introductif (ah, les fabuleux tecnets, hyper inventifs dans leurs apparences et leurs pouvoirs !) dont l’essentiel est dessiné par Davis à l’exception d’un numéro, qui se passe à New York, assuré pour sa partie graphique par l’efficace artisan Ron Lim et deux autres par un Marshall Rogers peu inspiré. Et c’est bien dommage, tant seul Davis est vraiment à même de retranscrire la folie douce du père Claremont sur la série à mon avis.
Le travail sur les couleurs est également à souligner, fabuleux sur le spécial mais extrêmement honnête par la suite bien qu’un cran en dessous.

Pour ce qui concerne cette partie du TPB, tout va à très bien, avec des apparitions remarquées des flippants mais drôles War wolves (lycaons en VF) mandatés par Mojo pour capturer Phoenix et capables d’enfiler la peau de leurs victimes pour se faire passer pour des humains, du bon vieux Fléau, d’Arcade ou encore l’apparition de la version nazie d’Excalibur, issue d’un monde où l’Allemagne a gagné grâce un mélange de magie et de technologie.

On enchaîne avec un numéro spécial dessiné par le grand Arthur Adams qui voit les X babies (des versions enfantines des X men créées par Mojo pour les remplacer dans son monde et qui explosent les scores d’audience) s’échapper sur Terre et demander l’aide de Kitty pour échapper à l’agent, un surhomme qui a les moyens de leur faire signer à leur insu un contrat d’embauche chez Mojo à leur désavantage et qui use de tous les subterfuges pour ce faire.
C’est beau, dynamique et amusant. Sacré Longshot version miniature, toujours aussi populaire auprès des femmes, même adultes.

C’est après que le bât blesse, car on passe à une histoire en 8 parties de 5 ou 6 pages chacune issue de l’anthologie Marvel comics presents certes sympathique et toujours dans le ton (Claremont oppose Excalibur à des Looney Tunes à super pouvoirs) mais dessiné par Un Erik Larsen qui, lui aussi, souffre cruellement de la comparaison avec Davis.

On enchaîne avec les deux premiers épisodes de la série originale présentant les origines de Captain Britain, très sympathiques et dessinés dans un style Kirbyesque et on termine avec des histoires courtes dessinées par Davis et souvent écrites par lui qui nous racontent la rencontre entre le Captain et une Meggan très différente de sa version Excalibur.
Ces dernières histoires relèvent heureusement le niveau général et permettent aux lecteurs non britanniques de découvrir le passé de ces personnages méconnus.
Très bonne idée.

Au final, un tome qui vaut essentiellement pour les 11 numéros de la série et le numéro spécial introductif, qui offrent une vision de ce que Claremont et Davis ont pu faire de meilleur dans leur carrière, avec des dialogues et des monologues intérieurs de haute volée, Nightcrawler et Kitty comme je les ai découverts et comme je les aime, des personnages ultra vivants et crédibles, aux attitudes faciales variées et aux motivations souvent passionnantes (Meggan à la recherche de son individualité et de l’amour de Captain Britain, celui-ci ayant un « petit problème » avec l’alcool, Phoenix qui cherche sa place dans ce qui est le passé pour elle…), une bizarrerie exquise (le Crazy gang, Widget…), énormément d'humour et des dessins absolument fabuleux de Davis, l’un des rares dessinateurs qui mettent tout le monde d’accord et qui est un expert pour dessiner les belles femmes.
Le special dessiné par Art Adams est également vraiment mémorable.

Bref, un must have, malgré ses défauts qui font baisser la note finale.

Scénario : 17/20
Dialogues : 18/20
Dessins, encrage, couleur : 17/20
Note finale : 18/20






Sam Wilson : Captain America 21

Genre : lettre d’adieu

Suite aux évènements dramatiques des derniers numéros, Sam Wilson renonce à incarner l’Amérique et s’en explique dans une longue lettre à Misty Knight. Il laisse également un message vidéo expliquant son geste au peuple américain.
Pendant ce temps, le responsable des Americops et le présentateur vedette qui ont vu leur politique porter ses fruits dans cette affaire font face à un Steve Rogers remonté.

Fin de la séquence Falcap, qui aura duré en tout une trentaine de numéros mais dont seul Spencer aura réussi à tirer la substantifique moelle. Les superbes dessins appuient le propos assez dramatique et très bien mis en scène par la narration impeccable du scénariste.
La scène incluant Steve Rogers nous apporte un éclairage nouveau sur la situation et une révélation glaçante.
Inutile de dire que j’attends avec impatience le prochain numéro qui fera entrer l’ancien faucon dans le crossover Secret empire…

Scénario : 17/20
Dialogues : 17/20
Dessins, encrage, couleur : 17/20
Note finale : 17/20



Silver surfer 10

Genre : l’appel de Galactus

Le surfeur et Dawn sont convoqués par Galactus, qui leur confie une mission vitale pour la survie de l’univers tout entier…

Un très beau numéro qui renoue avec les origines du surfeur et ses liens avec son ancien maître tout en adoptant un style qui m’a beaucoup rappelé Kirby par la mise en page et la force des cases.
Un numéro simple mais majestueux et riche en émotions.

Scénario : 17/20
Dialogues : 17/20
Dessins, encrage, couleur : 17/20
Note finale : 17/20

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