Lady Killer #1 : parfois il faut gratter la surface pour découvrir ce qui se cache derrière la première couche, surtout si la première couche est aussi dure à enlever qu'une tâche de sang. Ce titre se présente comme un mélange de l'image de la femme dans les années 50 et de violence décalée qui ne serait pas sans déplaire à un Tarantino. Ça c'est le constat de départ, mais on découvre vite fait grace à un récit bien géré que derrière tout ça se dissimule des motivations et un double jeu. Ainsi on peut se rassurer que Lady Killer n'est pas seulement ce que l'impression de départ pouvait donner, il y a bien un fond sous la violence, superbement exécuté cela dit, on y trouve ce que l'on est venu chercher et comme une agréable surprise il y a bien plus. Même si c'est sur l'ensemble que le jugement de ce titre sera le plus légitime on peut assurément déjà miser une petite pièce sur la suite après avoir lu le premier numéro.
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