MARVEL
Catégorie « Excellent »
Silver surfer 9
Genre : Les paradis artificiels
Le surfeur et Dawn Greenwood explorent des planètes dont l’écosystème a été détruit au-delà de toute reconstruction possible et finissent par débusquer les survivants sur une utopie parfaite.
Bien sûr, tout n’est pas aussi simple et le paradis cache des vers dans le fruit…
Un numéro de grande voltige, encore une fois. Le titre collectionne les retards mais c’est tellement bon qu’on s’en fiche bien.
Les auteurs se renouvellent à chaque fois et nous ont préparé une fin de numéro particulièrement réussie et marquante.
Du grand art.
Scénario : 17/20
Dialogues : 17/20
Dessins, encrage, couleur : 17/20
Note finale : 17/20
Steve Rogers : Captain America 13
Genre : Manœuvres en coulisse et vieilles rancœurs
Pleins feux sur le nouvel allié de Captain America, qui a des plans bien à lui et se prépare à exploiter la situation actuelle à son profit.
En filigrane, le flashback qui se déroule durant la Seconde guerre Mondiale revient sur l’épisode clé de la mort de Bucky et y apporte un éclairage jamais fait jusque-là.
Que dire, si ce n’est que même les dessinateurs ont leurs moments de grâce narrative malgré un graphisme assez simple par endroits et que l’intensité des évènements décrits nous prépare peu à peu un crossover qui devrait marquer les esprits si ça continue à être aussi excellent à chaque numéro.
Scénario : 17/20
Dialogues : 17/20
Dessins, encrage, couleur : 14/20
Note finale : 17/20
Catégorie « Très bon »
Man-thing 1
Genre : Manny goes to Hollywood
Ted Sallis a recouvré la raison et peut même parler dans le corps monstrueux qui est devenu le sien à la suite du flashback retraçant ses origines dans Savage tales 1, qui est ici actualisé et repris par le dessinateur de cette mini-série.
Il décide de tourner ses pas vers Hollywood, très demandeur de super-héros même peu connus en cette ère de jackpot du genre mais sa carrière d’acteur de films de séries Z tourne à vide depuis peu, car il fait peur aux enfants…
Alors qu’il se demande ce qu’il va devenir, une bizarrerie advient dans l’univers propret dans lequel il fait déjà tâche…
En back up, une histoire courte que ne renierait pas The twilight zone sur un homme qui a épousé une femme pour lui voler sa fortune et sa bague magique.
Ce premier numéro est, si on excepte la sympathique mais oubliable back up, une réussite.
R.L Stine (notamment connu pour ses romans jeunesse Chair de poule) fait sienne la narration si particulière de Steve Gerber, auteur qui a redéfini le personnage, et ajoute à la bizarrerie habituelle qui entoure le personnage une bonne dose d’un humour absurde réussi, comme le montre très bien le postulat de base.
Ce numéro d’exposition est bien réparti entre l’obligatoire explication de la nature et de l’origine du personnage et l’introduction de l’arc actuel.
Bien sûr, on aurait préféré quelques pages supplémentaires à la back up, mais ne boudons pas notre plaisir, ce premier numéro fonctionnant superbement bien et étant respectueux de l’œuvre de Gerber tout en proposant quelque chose de neuf.
Scénario : 16/20
Dialogues : 16/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 16/20
