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Vieux 03/01/2017, 14h36
Avatar de Samo
Samo Samo est déconnecté
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Samo change la caisse du Fauve
J'avais mis des photos pour chaque item et le forum a crash, donc seuls les deux premiers en auront, j'en rajouterais pour les autres ce soir ><


Jeu de l'année : THE WITCHER 3 BLOOD AND WINE.


Nominés : Blood and Wine, X-COM 2, KI Saison 3, FF XV, DOOM, Inside, Super Robot Taisen MD.

Oui.

Oui, mon GOTY 2016 est un add-on d’un jeu de 2015.

J’ai essayé de tourner le truc dans tous les sens, de ne pas le considérer éligible, j’ai fait XCOM 2 DEUX FOIS pour voir s’il était capable de lui ravir le titre, mais les faits sont là. En un simple add-on conclusif d’une quarantaine d’heure, CD PROJEKT rappelle pourquoi ils sont les rois, et pourquoi The Wtcher s’est inscrit à mes yeux dans le panthéon du JV. Et comme il a eu droit à une sortie boite en single, j’ai décidé d’arrêter de lutter : AUCUN jeu cette année ne m’a fait kiffer comme Blood and Wine.

Méchant morceau épique, Blood and Wine offre, comme l’a fait The Witcher pendant une centaine d’heures, une aventure extrêmement bien racontée, des easter eggs complètement tarés (qui aurait cru rejouer tout un pan des 12 Travaux d’Asterix dans un JV) et surtout, une conclusion parfaite à la saga. Les mecs savent prendre soin de leur joueur, ne tombent jamais dans la paresse, te balance du biscuit d’enculé si en plus tu as lu les bouquins, pour au final graver leur travail au burin : « jamais tu ne pourras oublier The Witcher ».

Blood And Wine, c’est le jeu auquel tu ne peux pas t’arrêter de penser en en foutant un autre, et que tu te forces à effacer de ton DD pour ne pas y revenir. C’est aussi, malheureusement, un délicieux dessert que l’on te sert à la fin d’un repas sympathique mais un peu décevant. Car il y a ça, aussi. Cette année, alors que pas mal de jeux auraient dû se battre pour occuper cette place, la plupart des belligérants (UC4, Gears 4, TF 2, Fire Emblem, The Last Guardian…) m’ont tous un peu, voire carrément déçus. Pour la plupart, je suis quand même arrivé à passer un moment sympa dessus, mais loin des attentes que j’en avais.

Quelques jeux ont tout de même réussi à faire le taf ; On notera le fantastique XCOM 2 qui, Blood and Wine mis à part, est la seule de mes grosses attentes à ne pas avoir déçu : si je l’ai fait sur PC en janvier puis remis le couvert sur console en octobre, à l’heure où je n’ai pas eu le temps de jouer à 60% de mon planning, c’est qu’effectivement, le jeu est une putain de réussite. Mais voilà, c’est une tuerie, là où Blood and Wine est une légende.

XCOM 2 et quelques autres surprises sympa mises à part, j’ai donc eu dans l’ensemble une année de Gaming un peu tiède, ce qui explique que oui, mon GOTY 2016… est un jeu de 2015.





RPG de l’année : FINAL FANTASY XV.




Nominés : FE : Tokyo Mirage, Dragon Quest VII, Bravely Second, Stranger in Sword City.

Croyez-moi, alors même que je tape ces mots, je suis tout aussi surpris que vous de mon choix. L’année a été assez riche en matière de RPG, et si je n’ai pas eu le temps de me consacrer, de déblister, voire simplement d’acheter tout ce que j’avais inscrit dans mon planning, il me restait quoi faire.

La très bonne surprise de cette année, ça a été le très bon FE : TOKYO MIRAGE, qui sans avoir la prétention d’être un titre de légende, a su offrir une aventure efficace, sympathique et très agréable de bout en bout. Ça faisait longtemps que je n’avais pas tâté a un RPG jap autrement qu’en me disant : « c’est bien, mais… ».
Pensée qui a caractérisé, par exemple, tout mon run de BRAVELY SECOND. A la fois moins génial et moins décevant que son ainé, il ne se révèle vraiment intéressant que sur la fin, et le fait que je n’en sois à la fin que maintenant alors que je l’ai commencé en avril est révélateur.
DRAGON QUEST VII aurait du remporter la mise, si ce n’est qu’il a payé, comme beaucoup trop de jeux cette année, la faute de sortir au deuxième semestre et a juste été broyé sous l’avalanche de titres arrivés en même temps. Le peu (20h) que j’y ai joué a laissé voir, à moi qui n’aie jamais fait ce titre mythique, un jeu alléchant, sur lequel je reviendrais surement plus tard…

Mais cette année, c’est FF XV qui s’impose en tant que RPG de l’année.

Paradoxalement, ça ne veut pas dire que c’est le meilleur RPG auquel j’ai joué cette année. Victime de son développement chaotique, le jeu porte les stigmates d’un accouchement au forceps un peu trop vigoureux. Mais le bébé, tout aussi prématuré qu’il soit, s’est révélé extrêmement attachant.
Alors oui, la narration est limitée au minimum syndical, et oui la deuxième partie de jeu est rushée as fuck, et oui, il y a des mécaniques datées qui demandent à être retravaillées...

Mais perso, c’est tout simplement le FF « principal »sur lequel j’ai pris le plus de plaisir post FF VII (XII exclu, faut pas déconner).
Il fallait pourtant y aller pour me faire m’intéresser au road trip adolescent de Noctis et de sa bande de gardes du corps gominés, et Il fallait y aller pour me faire avaler la pilule de l’open world, tout comme le système de combat un peu brouillon de prime abord.
Mais de mon point de vue, la mission est remplie, et j’ai embarqué dans le voyage de bout en bout. Ça partait pourtant bien mal, on se souvient des vidéos cata de l’E3 qui m’avaient fait, en juillet dernier, annuler ma préco du jeu… Et les mecs ont réussi mine de rien à offrir un jeu attachant, relativement cohérent, avec un univers riche sans tomber dans l’abscons (youhou, FF XIII) et une PUTAIN d’OST (bon, j'avoue, ça a bien aidé)…

A l'arrivée, je n’ai pas vraiment fait gaffe au fait que j’avais les pieds un peu mouillés : le voyage avait été bien trop agréable.



TPS de l’année : QUANTUM BREAK.

Nominés: The Division, Quantum Break, Uncharted 4, Gears of War 4, Mafia 3.

Voilà une catégorie qui illustre parfaitement les “semi-déceptions” que j’ai évoquées dans le post sur Blood and Wine. Si tous les jeux nominés ici m’ont pour la plupart fait passer un bon moment, certaines choses sont venues gâter l’aventure à un moment où à un autre : MAFIA 3 et sa technique honteuse, UC 4 et Gears 4 pour leur écriture calamiteuse pour l’un, et Guardian of the Univeresque pour l’autre, et Quantum Break pour sa faible durée de vie.

Mais QUANTUM BREAK, courte campagne mise à part, a tout de même été un quasi sans faute. On avait peur que les mecs de Remedy peinent à livrer un truc réellement pertinent du point de vue du Gameplay, les mecs se sont contentés de pondre le système le plus fun et le plus dynamique cette année ; les différents pouvoirs temporels et les aires de jeux proposées pour les utiliser sont une bouffée d’air frais dans le monde du shoot & cover.

On attendait Remedy au tournant pour reproduire ce qu’ils avaient divinement fait sur Alan Wake (que QB n’égale pas, d’ailleurs) à savoir créer une histoire et un univers riches, et encore une fois, c’est réussi. Je ne cache plus mon attachement à jouer à quelque chose qui m’implique niveau histoire désormais, et le transmedia proposé par la vision de la série à mater en parallèle au jeu est quelque chose dans lequel je ne m’attendais pas à m’investir… Et qui a carrément fonctionné sur moi ! Le fait qu’elle soit plutôt bien réalisée et interprétée a également bien aidé.

Au final, QUANTUM BREAK remporte la mise à la fois autant pour son audace que par les balbutiements de ses rivaux.



FPS de l'année : DOOM.


Nominés : Doom, Titanfall 2.

Peu de nominés cette année, mais la lutte en a été d’autant plus âpre.

D’un côté, la suite du premier TITANFALL, qui s’est contenté de révolutionner les standards du fps call of dutien pour quelque chose d’extrêmement vif, vertical, dynamique, et dans lequel TU CONDUIS DES PUTAIN DE ROBOTS GEANTS. La suite s’inscrit logiquement dans cet héritage, et corrige le seul réel défaut du premier en offrant une campagne solo plutôt bien fichue.
Mais voilà, le jeu est, lui aussi, sorti au beau milieu de l’orgie de fin d’année, coincé entre Gears of War 4, Mafia 3, et surtout XCOM 2. Au final, je n’ai pas eu le temps (ni l’envie ?) de lancer plus d’une ou deux partie de multi. Or, sans son multi, TITANFALL 2 n’est plus qu’une campagne solo bien fichue, mais plutôt courte et au final, juste sympathique.

De son côté, la campagne de DOOM est vaste, furieuse, recherchée, inventive, brutale et agrémentée d'une putain d’OST par Mick Fuckin Gordon, aka Mr Killer Instinct, à qui je pardonne son infidélité tant la bo qu’il a offert au jeu de ID est jouissive.

Ce choix est au final marqué tant par la qualité de DOOM que par mon manque d’investissement dans les jeux multi cette année, influencé par la modification de mon temps de jeu et un repli plus que jamais plus grand dans les jeux solo.
Mais au final, s’il n’y a qu’un seul FPS à retenir cette année, c’est DOOM, sans hésiter.



Jeu de Baston de l’année : KILLER INSTINCT S3.

Nominés : Killer Instinct, King of Fighters XIV, Street Fighter V (loule).

Peu de suspense ici, si ce n’est un constat simple : KI occupe sur cette gen la position qu’avait Street Fighter IV sur 360, à savoir le jeu de combat qui eclipse tous les autres. Alors on est un peu aidés par un STREET FIGHTER V assez honteux et dont ni l’arrivée tardive du mode story, ni même celle de Guile n’auront suffi à ce que je m’y remette. J’en ai fait mon deuil, le jeu n’est pas pour moi, je ne regarde même pas les tournoi qui lui sont consacrés. Triste.

C’est en effet attristé que j’ai réalisé que, pour la première fois dans ma carrière de joueur, j’étais plus excité par un KING OF FIGHTERS que par un Street. Et ce 14 eme opus, technique mise à part, avait tout pour rafler la mise cette année. Tout sauf le temps necessaire qu’il m’aurait fallu pour m’y consacrer décemment. Si bien que, malgré un achat quasi day one, et quelques premières heures alléchantes, le jeu est resté dans sa boite. Frustrant.

La faute effectivement à KILLER INSTINCT qui pour la troisième année consécutive, est venu phagocyter le temps que j’allais consacrer aux jeux multi (TF2, évoqué plus haut, en a subi les frais). Il faut dire que le roster s’est clos de fort belle manière, que les ajustements de gameplay ont remarquablement bien boosté l’ensemble, et qu’au final, les deux nouveaux compositeurs de l’OST s’en sont plutôt bien sortis.

D’après mes stats XBL, KI est le jeu auquel j’ai le plus joué cette année, et c’est le cas, puisque c’est le seul jeu qui m’a fidélisé au point d’y revenir chaque soir depuis 3 ans. A partir de là, tout est dit.




Jeu portable de l’année : PROJECT X ZONE 2.

Nominés : Project X Zone 2, Bravely Second, Dragon Quest VII, Fire Emblem Fates.

La 3DS a offert un joli chant du cygne cette année, et avant de laisser la place à son successeur, a occupé une bonne part de mon planning 2016. A un tel point qu’un certain nombre de softs sortis cette année n’ont même pas encore pu être décemment joués (Legend of Legacy, Phoenix Wright 6…) voire même achetés (7th Dragon, Shin Megaten Apocalypse, Etrian Odyssey 2…).

Mais je voulais tout de même pointer du doigt à la fois le joli catalogue de la console, et rendre hommage à un jeu particulièrement taré qui m’aura tenu en haleine pendant 50 heures : Project X Zone 2. Project X Zone 2 qui est un tactical tout ce qu’il y a de plus bateau, avec une mécanique de combos posée pour tromper la répétitivité, mais dont le principal intérêt tient en deux choses : son roster de malade, et les musiques qui vont avec.

A partir de là, on a un jeu fanboy à souhait, ou Axel de Streets of Rage côtoie Ryo Hazuki et Kazuma Kiryu, ou la scène finale de Street Fighter 2 The Animated Movie est rejouée sans vergogne, où on se rend compte que, merde le doubleur de Heichachi c’est le même que Joseph en fait… Un jeu où le fanboy est récompensé, chouchouté, gâté. Et putain, même si le jeu est répétitif comme pas deux et relativement facile, ça reste un foutu plaisir de bout en bout.





« Ptit jeu » de l’année : INSIDE.


Nominés : Superhot, Inside, Firewatch, Furi, Shantae and the Pirate's Curse, Axiom Verge, Unravel, Mighty 09, Darkest Dungeon, Oxenfree…

Alors je ne sais pas si on aujourdhui toujours trouver des « ptits jeux », et des trucs comme UNRAVEL ont eu droit à des budgets assez conséqents il me semble, mais ça me semblait une meilleure manière de désigner cette catégorie que comme des « indés ».

Et s’il y a eu pas mal de trucs vraiment chouette cette année, on retiendra surtout Furi, Shantae, Superhot, FireWatch Oxenfree et Inside.

Et putain, j’avoue sur INSIDE, j’ai mangé ma claque. Minimaliste sans tomber dans l’excès qui m’avait fait détester Limbo, la courte balade d’Inside m’a transporté. Oui c’était court, oui, c’est un peu sibyllin, et oui, on ne fait que sauter et pousser des trucs, mais la simplicité du soft ne gache en rien, au contraire, sa force. Gros coup de cœur, pour le coup.




Tactical de l’année : X-COM 2.


Nominés : X-COM 2, Fire Emblem Fates, Project X-Zone 2, The Banner Saga 1 & 2, Super Robot Wars OG MD.


Alors peut-être qu’il y en a qui se disent “mais un tactical c’est un RPG et t’as déjà traité les RPG”… C’est vrai, mais la catégorie RPG était déjà bien représentée, et je tenais à y faire figurer FF XV sur le sommet du podium. L’autre raison, c’est qu’il me fallait créer une catégorie pour que, d’une façon ou d’une autre X-COM 2 aie lui aussi droit à cette première marche, lui qui est ni plus ni moins que le Vice GOTY 2016.

Quand des mecs prennent le temps de sortir une suite qui toppe sans effort un premier opus pourtant déjà dantesque, tu ne peux que te baisser pour le saluer. Quand il fait tout pour corriger, enrichir et rendre cette suite encore plus riche, tu ne peux que l’applaudir. Et quand, alors que le temps manque, tu prends le temps de faire un premier un de 50 heures day one sur pc… Et que tu ne peux résister à la tentation de le refaire sur consoles 6 mois plus tard, c’est que le jeu est PUISSANT.

X-COM 2, c’est un jeu qui s’inscrit d’office comme l’un des meilleurs titres de cette gen. C’était donc normal qu’il soit salué, même si ça n’est que dans cette catégorie.




La surprise de l’année : THE DIVISION.

Nominés : The Division, Final Fantasy XV, Tokyo Mirage FE.


Ou la catégorie du “on en attendait rien, voire le pire, et au final, c’était plutôt bon”.

Et si les trois nommés ici auraient pu remporter l’award, j’avoue avoir une légère inclinaison à le donner au jeu d’UBI, dont je n’attendais RIEN, et qui au final s’est révélé extrêmement sympathique à jouer, notamment en coop.




Shoot de l’année : RAIDEN V.

Nominés : Star Fox Zero, Raiden V, Assault Suit Leynos.

A dire vrai, je n’ai que peu joué aux deux autres nominés, n’ayant eu Leynos que tardivement. Portage il me semble d’un ancien jeu megadrive, le jeu m’a semblé sur le peu que j’ai touché bien burné, et pas facile. Me casualisant au fil du temps, je n’ai pas encore eu les tripes d’y refaire un tour.

J’avais par contre beaucoup d’attentes sur Star Fox Zero, et j’avais été passablement contrarié par les critiques qui descendaient le jeu en se basant sur sa technique, et une fois en main, j’aurais pu y prendre beaucoup de plaisir. Seulement…. Seulement il y a cette foutue jouabilité au gyro, extremement louable de la part de Platinum Games, et qui j’en suis sur doit être assez riche pour peu que l’on s’y investisse. Mais le motion gaming et moi, ce n’est pas une histoire d’amour, et passées les premières missions, le jeu est retourné dans sa boite –poussé, il est vrai par Tokyo Mirage-. C’est dommage.

Non, moi ce que j’aime, c’est le shoot de papa, a l’ancienne, une crois deux boutons, et en voiture Simone. Et pour le coup, Raiden V a rempli le cahiers des charges au delà de mes espérances. Fun et Jouissif, avec bien sur, la très bonne OST sans laquelle on ne peut se targuer d’être un bon shoot, RAIDEN V s’impose sans difficulté comme le shoot de l’année.




Jeu mal aimé de l’année (aka le prix Dragon Age 2): MAFIA 3.


Alors que le tout internet s’est déchainé pour vomir à tour de ventre sur le jeu à sa sortie, j’ai, dans un élan de courage (et un prix alléchant) tenté le coup, quelques semaines après sa sortie. Et je l’ai avalé d’une traite. Alors oui, on a affaire à un des plus grands downgrades graphiques de l’histoire du JV, mais à part ça, j’ai adoré.

L’histoire, basique, de Clayton et de sa vendetta fonctionne extrêmement bien, appuyée sur les codes tout aussi classiques du film de loubard, et une interprétation vraiment pas dégueulasse. Pour le reste, c’est de l’open world classique, mais réduit à son stric minimum. C’est-à-dire qu’effectivement on est pas dans Yakuza, et tu n’auras pas la chance de pouvoir jouer à Virtua Fighter 2 dans une salle d’arcade. Même la pseudo répétitivité du titre n’a pas eu prise sur moi, puisque le jeu laisse assez logiquement le choix sur les missions que tu as a accomplir et ne t’impose en aucun cas de TOUT faire.

Bref, la tempête dans un verre d’eau m’est un peu passée au dessus de la tête, et MAFIA 3 est, en cette fin d’année 2016, un des 5 titres que j’ai eu le plus de plaisir à faire cette année.




Meilleure jeu des années précédentes : DANGARONPA.


Nominés : Dangaronpa 1 & 2, Yakuza 5, Until Dawn.

Du très lourd sur cette selection qui, je le rappelle, celebre le meilleur jeu sorti une année précédente, mais seulement découvert aujourdhui.
Je ne me suis fait UNTIL DAWN que la semaine derniere, lors d’une nuit marathon épique ou je me suis enfilé le jeu d’une seule traite, chose qui ne m’était pas arrivée depuis Metal Gear 4, et qui témoigne de la bonne qualité du jeu. Pour dire les choses clairement : heureusement que le jeu était là cette année pour justifier l’achat de ma PS4.

YAKUZA, je ne cache pas mon amour pour cette série qui est une de mes preférées actuellement, et qui concentre le meilleur de Sega, et donc le meilleur du JV. Je suis actuellement dessus en ce moment, histoire de pouvoir attaquer le l’opus 0 en janvier dans les conditions du « direct », et je kiffe ma race, même si on atteint pas les hauteurs du 3eme opus.

Et il y a Dangaronpa. Que j’ai choppé cette été a 5 euros pendant les soldes, histoire de mettre quelques titres dans le ventre de ma VITA pour les vacances. Et je ne me souviens pas avoir mangé une telle baffe vidéo-ludique…. Ben tout simplement le début des années 2000 et Phoenix Wright, dont il s’inspire beaucoup. Putain de baffe, qui m’a tenu en haleine du début à la fin, et s’est contenté de devenir un de mes JV favoris, genre ever. Brutal.

Mention spéciale à Dangaronpa 2, qui pue la merde pendant tout le jeu, et dont le dernier chapitre te tourne tellement la tête que retroactivement, tu trouves le tout génial. Brillant.



OST de l'année : FINAL FANTASY XV.

Nominés : FF XV, DOOM, Project X Zone 2, Forza Horizon 3, Gears of War 4, Raiden V, Mafia 3, Killer Instinct S3, Furi, Super Robot Wars OG MD…


Pas mal de titres plaisants pour les oreilles cette année, mais le vrai ravissement est venu de Final Fantasy XV, dont la BO est un putain de régal d’une part, mais dont l’utilisation dans la mise en scène est particulièrement judicieuse, là où par exemple FF XIII avait une tripotée de bons titres mais mal utilisés et jamais mis en valeur dans le jeu.

Et à partir du moment où tu as du mal à cliquer sur le bouton « start » pour commencer ta partie, les jeux sont faits.



Pire jeu de l’année : STAR OCEAN 5.

J’aime pas dire d’un jeu qu’il est mauvais. J’aime à dire qu’il ne me touche pas, qu’il n’a pas fonctionné sur moi, et c’est pour ça que j’ai une catégorie « déception de l’année ». Mais il y a des jeux qui sont au-delà de ça, des jeux dont on se demande comment les mecs qui l’ont conçu on pu avoir telle ou telle idée, ou comment ça a pu être validé et approuvé tel quel.

STAR OCEAN 5 fait partie de ces jeux. Moche, lent, bavard, archaïque et terriblement statique (le comble pour un ode au voyage) je me suis forcé à jouer les 15 premières heures avant de rendre les armes.

Je pense que les devs se sont faits le pari de faire pire que Star Ocean 4, qui, malgré une histoire et des personnages horribles, avait un cœur de gameplay plutôt riche et plaisant. Las, Star est un purge de bout en bout. Berk.






Déception de l’année : UNCHARTED 4.

Nominés : Uncharted 4, JoJo Eyes of Heaven, Unravel, Star Fox Zero, Fire Emblem Fates.

J’aimerais dire que j’ai hésité quand au choix de trophée de la déception de l’année, mais en fait, dés l’instant où j’ai fini le jeu, je savais que peu importe ce qui allait venir derrière, rien ne pourrait me décevoir autant que ce dernier chapitre des aventures de Nathan.

Et pourtant, l’année avait « bien » commencé avec un UNRAVEL qu’on attendait tous émus d’avance, aussi bien par l’aspect graphique du jeu que par la touchante prestation d’un de ses devs lors du reveal à l’e3… Le tout pour accoucher d’un jeu où l’émotion, justement était forcée, et le jeu finalement bien intéressant.

Le cas STAR FOX ZERO –déjà évoqué- et FIRE EMBLEM FATES relèvent plus de la semi déception, à savoir comment on peut passer à coté d’un jeu foutrement bon à cause de conneries. Dans le cas de Fire Emblem, ça a été ce foutu découpage en 3 parties qui au final ne sert qu’à desservir une histoire dont la plupart des aboutissants ne sont dévoilés que dans l’épilogue. C’est dommage, parce que le jeu est somme toute correct, mais gâché par son découpage (ainsi qu’une histoire prévisible et des personnages somme toute oubliable).

Le SEUL jeu à réellement pouvoir égaler UC 4 en terme de déception., c'est JOJO EYES O F HEAVEN .
Histoire de situer, je suis celui qui est parti acheter le jeu chez les « amis » de TRADER en week moins 1 pour la modique somme de 81 euros, « parce que c’est JoJo ». Et passée l’euphorie de balancer quelques superpouvoirs en team-up bien sentis, une dizaine d’heure suffit pour qu’on se rende compte qu’on est en face d’un système de combat bien merdique et surtout dont les possibilités de gameplay sont limitées AS FUCK. Un beau gâchis, qui n’est pas rattrapé par l’histoire « made in Araki ». Ok, y a des résurrections, et Ok, ça se paie même le luxe de revenir sur certains points louches du manga, mais c’est juste pas assez.

Mais alors, pourquoi UC 4, et pourquoi pas JoJo ?

Uncharted 4 avait une double tâche assez lourde. Celle de venir après un troisième opus pas génial, mais aussi de servir d’épisode conclusif aux aventures de Drake. Et le jeu met les petits plats dans les grands en nous servant le fil peut être facile mais ô combien efficace de la famille pour relancer sa quête.

Pendant une bonne moitié de jeu, ça fonctionne assez bien, aussi bien en matière de situations que de rythme. Et puis, il y a un enculé, je sais pas qui, mais un enculé, qui a décidé de faire entrer Elena en scène. Le moyen est grossier, mais on le comprend, Elena est celle par qui le renoncement de Drake à ses aventures arrive. Ce ne serait pas un souci si l’écriture du jeu était aussi inspirée que par le passé.

Évidemment, ce n'est pas le cas.
Concrètement, les dialogues « matures » de UC 4 se résument à Elena, qui vient te dire, pendant tout le jeu « it’s time to stop playing, to grow up and fuck you » et Drake qui se contente de répondre un truc comme : « … ». La scène des ascenseurs à hisser en fin de jeu es effarante, et on a du mal à croire que ce sont les même types qui ont réussi pendant 3 (enfin, deux) épisodes à rendre le casting et les aventures de Drake si vivantes de par leurs dialogues.

Le pire de tout, c’est que Drake rend les gants. Concrètement, on a un jeu qui te dit « ok les mecs, on a vieilli, go home and be a family man », mais le tout sur un mode passif, subi, et pas vraiment avec l’image qu’on se fait d’un Drake, même vieillissant.

Et le jeu ? Le jeu en lui-même est plutôt bon dans ses deux premiers tiers, et aurait du rafler l’award du meilleur TPS s’il ne s’effondrait pas –ironiquement, comme le 3eme opus- dans son dernier tiers du jeu. Au moment où l’aventure est censé culminer, le tout s’embourbe dans un faux rythme qui parasitera tout le reste du jeu, et même le combat final épique à souhait ne saura gâcher l’impression de gâchis qui reste en bouche alors que l’écran de fin s’affiche.

Mais j’aurais du prévoir le coup quand, en lançant le jeu pour la première fois, le main theme de la saga n’a pas retenti. C’était un signe que la fête était finie.

La retraite de Geralt était épique et bien méritée. Celle de Drake est indigne de lui. Quel dommage.





On aurait aimé avoir le temps d’y jouer, mais ils sont toujours sous blister :

Legend of Legacy, I Am Setsuna, Grim Dawn, Deus Ex: Mankind Divided, Arslan, Dead Rising 4, Gravity Rush Remastered, ReCore, Mirror's Edge Catalyst, Phoenix Wright: Ace Attorney - Spirit of Justice, Shiren The Wanderer…




On aurait aimé y jouer, mais on ne les a toujours pas achetés :


Etrian Odyssey 2, The Legend of Zelda: Twilight Princess HD, Ratchet & Clank, Sherlock Holmes, Grand Kingdom, Yomawari Night Alone, Earth’s Dawn, Silence, 7th dragon, Shin Megaten Apocalypse…




On veut y jouer en 2017 :

Resident Evil 7, Tales of Berseria, Yakuza 0, Persona 5, Berserk and the Band of the Hawk, Halo Wars 2, Horizon Zero Dawn, Super Robot Taisen V, Nier: Automata, Danganronpa 1•2 Reload, Yooka-Laylee, Shenmue III, New Danganronpa V3, Crackdown 3, Cuphead, Divinity: Original Sin 2, Dragon Quest XI, Earth Defense Force 5, Final Fantasy XII: The Zodiac Age, Ghost of a Tale, Mass Effect: Andromeda, Phantom Dust, Prey, RedOut, Sonic 2017, Red Dead Redemption 2, Scalebound, Sonic Mania, South Park: The Fractured But Whole, Tekken 7, ToeJam and Earl: Back in the Groove, Vampyr, Zero Escape…

Dernière modification par Samo ; 03/01/2017 à 15h31.
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