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Vieux 13/01/2017, 11h34
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super Pépette
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Posté par arrowsmith
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Tu m'a donné envie de me remettre â cette série que j'avais lâché au troisième TP. Ma lecture de Rebels y contribue également.

Thx, l'ami Jo
C'est fait. Nouvelle lecture des 2 premiers volumes qui étaient dans ma pile à vendre/à offrir depuis de nombreuses années.

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Posté par Jorus C'Baoth
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DMZ #1 - 5 parus dans le TPB n°1 On the Ground par Brian Wood & Riccardo Burchielli




Plot : Dans le futur, les USA, trop tourné vers le reste du monde, n'a pas vu grandir au sein même du pays, milices et idées d'indépendance. Leur deuxième guerre civile finit par éclater entre les Etats Libres et les Etats Unis. L'île de Manhattan, zone oubliée depuis 5 ans entre les deux armées a été rebaptisé DMZ.
Matty Roth, jeune journaliste, a pu intégrer une équipe de presse envoyé sur l'île pour reportage, une première en 5 ans, personne ne sachant ce qu'il s'y passe. Dés leur arrivée, l'hélico est abattu et Matty est le seul survivant. Il fait la connaissance d'une des habitantes, Zee, ancienne étudiante en médecine qui a monté une petite clinique et qui le sauve des snipers. Matty établit le contact avec son agence qui lui propose une extraction. En attendant, il réalise la vie sur DMZ, moins horrible qu'on avait pu lui dire, la vie a repris le dessus, ls gens se sont organisés, loin de la régression à l'état de bête et de sauvagerie qu'on pouvait escompter.



Encore un comics qui me faisait de l’œil depuis un moment avec son principe prometteur, futur alternatif où les USA sont en guerre civile ! Et OMG ze claque ! Un vrai régal !
Attention comics d’ambiance par excellence, à lire tranquillou sans se faire déranger, sans nuisances extérieures pour bien entrer dans l’histoire, partager les émotions du héros avec lequel nous découvrons ce mystérieux néo Manhattan d’où on ne sait rien. Intro rapide, Wood pose ses bases, et avant de s’en rendre compte notre hélico est abattu en territoire hostile et on se retrouve seul, sans armes, avec uniquement notre appareil photo. So intense, so puissant ! D’un réalisme époustouflant. Le danger est à chaque fenêtre, chaque porte, toutes personnes est potentiellement la dernière que nous verrons, c’est la jungle, la guerre urbaine…
On s’identifie facilement à Matty, suivant ses découvertes, ses réactions, ses déductions… personnage central qui comme nous découvre ce monde, véhicule par excellence pour le lecteur qui se laisse embarquer avec lui. Certes, c’est un perso basique, un homme simple, plutôt porté sur le bien, sans préjugé, réfléchit, qui prends les bonnes décisions, courageux tout en étant terrorisé, certes le cliché du bon gars mais sans doute obligatoire pour que l’on puise s’identifier à lui.
Passer le choc de l’arrivée sur DMZ, nous découvrons petit à petit ce nouveau monde, avec l’aide de personnages secondaires sympathiques. En contre pied on s’aperçoit que la vie s’est courageusement organisée sur ce territoire oublié. L’ambiance est toujours un point décisif, car le danger est omniprésent, l’action reviens vite, sans permettre au pauvre Matty de souffler deux minutes. On le suit dans ses prises de positions, petit à petit s’adaptant aux nouvelles règles de DMZ. Le TPB se dévore ainsi d’une traite, dans un rythme effréné
Wood gère avec brio le coté humain, tragique au sein d’un contexte géopolitique crédible et réaliste. Le tout avec une bonne dose d’action, on se croit dans une zone de guerre quelque part dans le monde actuel, et c’est en fermant le comics qu’on se rends compte qu’on ne regardait pas les infos ! ^^
Histoire particulièrement riche mais qui en a encore sous la pédale. Wood a de la matière à travailler, entre les autres quartiers de DMZ, les raisons de la guerre, voir même la vie ailleurs dans le monde maintenant que les USA ont perdu leur puissance.

Les dessins apportent énormément à l’ambiance, Burchielli avec Cox à la couleurs fournissent des planches ultra détaillées, dans le style réaliste et violent qui colle au récit. C’est très riche, ça fourmille de petits détails (affiches, tags, monuments détruits,…) qui sont un plus pour le développement de cette ambiance de zone de guerre urbaine. L’action est bien rendue, y a de la belle case pour marquer les moments chauds, bref tout comme le scénario, cela se dévore sans difficultés. Cox y va de son talent pour utiliser une palette certes peu variée au final mais qui n’est pas désagréable et quelque part qui doit là aussi appuyer l’aspect urbain.
très bien ce premier volume. en fait tout y est déjà ou presque et cela pourrait presque être une mini série. Ma connaissance de Brian Wood s'est affiné depuis mais le scénariste est étonamment volubile et on ne ressent pas de décompression comme on veut lui reprocher dans ses autres œuvres. En tout cas cette histoire m'a parlé.

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Posté par Jorus C'Baoth
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DMZ #6 - 12 parus dans le TPB Body of a journalist par Brian Wood, Riccardo Burchielli & Kristian Donaldson



Plot : Le journaliste Matty Roth se retrouve malgré lui au centre d'un complot important visant à faire repartir le conflit. Mais ce n'est pas son genre de se laisser faire et il compte bien s'acquitter de son travail le plus objectivement possible, quitte à se faire des ennemis hauts placés.

2ème volume de l’autre excellente série de Wood sur les pérégrinations de Matty Roth, journaliste en zone de guerre.
Après une intro musclée et puissante, Wood développe réellement sa première histoire ici et c’est toujours aussi péchu et bon*! L’auteur continue sur son style, comics avant-gardiste avec cadre qui n’existe pas mais situations crédibles et réalistes. Ainsi l’idée centrale de l’histoire est tout bonnement géniale, sans trop en dire, Matty et un collègue journaliste se trouve au milieu d’une magouille pour faire repartir la guerre. Ce genre de situation est largement applicable à notre monde, 2 pays qui se trouvent une excuse bidon pour se tirer dessus, c’est du vu et revu et du coup ça marche du tonnerre ici. Autour de ce plot, Wood continue de développer son univers, nouveau perso, nouveau lieu, nouveaux décors avec toujours le perso de Matty intéressant, qui évolue, qui apprends, qui s’intègre. C’est bardé de bonnes idées, de la parano complète du héros à l’apparition de la fille qu’il voulait se taper étant jeune en passant par le «*commandant*» assez spécial des forces des Etats Libres, tout ce microcosme ne laisse aucun répit au lecteur et donne une histoire tendue et forte.

Seul petit bémol, j’avais adoré dans le premier l’ambiance mortelle de DMZ avec la mort qui pouvait attendre à chaque tournant…ici cela est moins, voir pas du tout, abordé. Dommage l’idée d’une organisation officieuse, des clans, des gangs, autour de certains quartiers, avec des leaders.. tout ceci apporterait du cachet au comics je pense. Dans ce 2ème volume, DMZ ressemble juste à une ville en guerre et assiégée alors qu’elle pourrait être bien plus que ça. Surtout que lire le comics avec sur l’ecran de l’ordi un plan de Manhattan pour situer où se trouve l’action est bien fun. Cela doit l’être encore plus quand on connaît réellement la ville mais bon hein, on fait ce qu’on peut. Pourtant en fin de volume se trouve pas mal d’annotations et de dessins sur cette dernière, les personnages, les lieux mais sans que cela soit trop mis en valeur dans le TPB lui même.
Enfin un petit one shot à la fin sur le personnage de Zee, genre qui fait patienter le lecteur et qui repose l’artiste, intéressant, découvrant le passé du perso et l’avant DMZ.
Bref ce comics continue d’être béton, d’avoir un potentiel puissant, can’t wait pour la suite.
2 mots sur Burcheielli, les mêmes que précédemment, au top*! un trait très détaillé, très riche notamment sur les décors brisés, détruits, un très bon sens des cases aussi avec ce qu’il faut de splash pages qui alternent avec des plus petites pour les scènes plus péchues… vraiment un bon complément à Wood, plus Cox derrière dont la palette jaune, orange, glauque fait encore des merveilles en terme d’ambiance.
Un deuxième volume plus difficile à appréhender en effet. Le premier ayant mis la barre tellement haute que celui ci, véritable rampe de lancement de la série, n'est du coup pas exempt de léger défaut, sauf si on se projette sur une œuvre d'envergure (option à retenir car DMZ comportera 72 numéros). Avec Body of a journalist c'est l'univers de DMZ qui se construit. On découvre réellement les force en présence même si Wood ne fait pas que dans la finesse. Il assoit également la posture de son personnage principal en se débarrassant du journaliste encombrant. Wood donne également plus de repère visuel mais également temporel. Matty est désormais résident de la DMZ. Il a un travail, des amis, des besoins, des doutes et un but. A partir de là Wood va pouvoir dérouler sa série (ce qui n'était pas évident dans le premier volume, à la narration presque auto contenue). Du coup Jorus a raison d'écrire que si on compare avec On the Ground, très rentre dedans, plus nerveux, on peut être déçu. C'est deux lectures différentes finalement. Un peu déçu également pas les dessins de Kristian Donaldson sur le 11 centré sur Zee (très intéressante, il me tarde de voir comment va évoluer sa relation avec Matty, surtout qu'une Lara Croft blonde et bombasse est venue jouer les troubles fête).

Lecture sur les volumes Panini (il m'en manque 1 à lire, j'avais acheté jusqu'au 3). Le format souple me convient très bien (j'aime également l'effet sur la tranche, plutôt que les tranches noires cartonnées impersonnelles de Urban). Il me semble que Urban avait continué dans ce sens. Je vais essayer de me trouver les tomes suivant en souples également (les Panini d'occasion doivent se trouver).
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