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Vieux 21/02/2014, 19h42
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Manga Kimagure orange road : un chapeau de paille rouge...

Oui, c'est par un chapeau rouge par lequel tout a commencé. "Retour à l'époque du chapeau de paille rouge" est aussi le thème musical le plus emblématique de la série.
Du Sagisu Shiro à son meilleur, avant Nadia, Evangelion et bien d'autres.
C'est un morceau typique de la série, mélancolique et jazzy à souhait. Il correspond aux moments où Kyosuke repense à sa rencontre avec Madoka, en haut du grand escalier, quand il a attrapé son chapeau emporté par le vent.



Ce morceau, c'est littéralement un symbole de la série, qui avait la meilleure BO d'un anime nippon à mon humble avis (et il y'avait de la concurrence dans ce domaine : Bubblegum crisis, Saint Seiya, Maison Ikkoku...).

Son concurrent direct sur la chaîne d'en face, c'était ce chef d'oeuvre de Maison Ikkoku, lui aussi pourvu d'une excellente BO. Je préfère Maison Ikkoku, plus adulte et abouti mais question BO, KOR écrase la concurrence!


Tiens, écoutez moi ça : le thème de Madoka, qu'elle joue fréquemment au saxo. Mais quel bonheur!
Cette OST est terrible : dès que je l'écoute, paf, j'ai envie de me remater la série!





Kyosuke/Max, l'éternel indécis, Madoka/Sabrina, l'idole des années 80 et Hikaru/Pamela, alias "Spoiler"(la gâcheuse)

Attention: Cet article est écrit par un anti Hikaru primaire.
Je décline toute responsabilité pour les guerres fratricides que mes commentaires pourraient déclencher.



Citation:
Le plus grand mystère de la série réside dans son titre, pour lequel personne n'a trouvé d'explication satisfaisante.
Kimagure signifie Capricieux. Orange en anglais peut se traduire par orange la couleur, le fruit, mais peut aussi désigner l'oranger voir même le bois de l'oranger. Road signifie quant à lui route. En anglais un nom utilisé en qualificatif, perd la marque du pluriel, donc Orange peut très bien être au pluriel. Aux États-Unis, il y a huit villes qui s'appellent Orange, et il existe des routes qui y mènent qui s'appellent tout simplement "Orange road". Le Japon ayant été sous la tutelle de l'armée américaine après la guerre, certaines routes ont été surnommées "Orange Road" au Japon[1].
Une première supposition consiste à dire que l'escalier où se sont rencontré Kyôsuke et Madoka fait partie de cette fameuse "route des orangers" et qu'elle serait capricieuse puisqu'on ne peut déterminer le nombre de marches de cet escalier.
L'ABCB, le café où travaille Madoka, est situé dans l'"Orange Street" (rue orange, des oranges, des orangers ou d'Orange). L'ABCB devient rapidement le point de rendez-vous secret pour les trois principaux personnages (le fait que Madoka travaille devant rester secret).
La route orange pourrait aussi symboliser la route de la vie, ou la destinée, qui serait capricieuse à cause des tourments de l'amour.
Dans le recueil d'histoire courtes Graffiti d'Izumi Matsumoto, l'un des projet s'appelait Panic in Orange Avenue (Panique dans Orange Avenue), où Orange Avenue est le nom d'un groupe de rock. Sachant ça, on peut très bien imaginer qu'Izumi avait l'intention d'utiliser Orange Road comme le nom d'un groupe de rock, mais que l'éditeur lui ait suggéré d'autres orientations pour la trame de l'histoire. Cette explication colle bien avec le fait que le titre mélange de l'anglais et du japonais, ce qui arrive rarement.
En 1978, un film japonais est sorti en cinéma. Ce film s'appelait Orenji Rôdo kyûkô (オレンジロード急行)[2], c'est à dire Orange Road Express, qui a peut-être inspiré Izumi Matsumoto.
L'explication la plus probable restant que la consonance d'Orange Road plaisait beaucoup à Izumi Matsumoto, et qu'il ait mis "Capricieuse" devant pour signifier qu'il s'agissait d'une histoire d'amour controversée.
-Source Wikipedia


Le patron(appelé par ses interlocuteurs "master" en engrish dans le texte) anonyme de l'ABCB (oui oui, comme la chanson Abacab de Genesis), un personnage secondaire sympathique, à la fois père spirituel, ami, conseiller et confident de Kyosuke et Madoka

Le premier générique de début, Night of summer side, typiquement années 80 (découpage et chanson) est un classique méga connu



Le premier générique de fin est aussi un classique


Le second opening est excellent. Mon favori, je pense.


J'aime énormément l'ending 2


L'opening 3 est assez chouettos


comme son ending


il y'a encore un excellent opening pour les OAV que voici



et 4 ed en plus de ceux là!!!

A comparer avec le générique français (chanté par Claude Lombard. contrairement à Dorothée et Bernard Minet, ça reste tres écoutable, même si destiné aux enfants)



Pour vous donner une idée du succès de la série, regardez tous les CD sortis...
http://en.wikipedia.org/wiki/Kimagur...e_Road_CD_List

Ah! Les adaptations françaises des années 80… Ceux qui n'ont pas connu les francisations des noms de lieux et de personnages ne peuvent pas comprendre l'étrangeté(Hikaru, cay le mal) qu'il y'avait à regarder un DAN dans le cadre du club Dorothée ou des émissions de la Cinq.
Enfant, je percevais bien que ces anime étaient japonais, mais ils semblaient être aussi français. Un étrange mélange qui créait rien moins qu'un nouveau pays dans lequel des personnages aux noms bien de chez nous comme Max, Sabrina et Pamela (noms français des héros de Max et compagnie, alias Kimagure orange road) étaient vêtus d'uniformes étranges pour aller en cours, mangeaient des petits déjeuners encore plus étranges et n'avaient pas de cantine dans leur lycée. Plus bizarre encore, ils enlevaient leurs chaussures en arrivant à l'école…


Madoka, cay le bien!


Enfant, j'étais tombé sur un article du journal de Mickey qui expliquait la vie scolaire japonaise (traduction d'un article américain, vraisemblablement) et je savais à quoi m'en tenir, mais il est vrai que ça m'a toujours laissé une impression bizarre, ces adaptations(Hikaru mange les enfants). Je me souviens encore d'une nouvelle le matin à la radio qui ciblait le scandale de l'érotisme présent dans ces dessins animés japonais regardés par les enfants. Je crois bien qu'ils évoquaient sans la nommer une scène de la série Wingman.

Mais Max et compagnie c'était de la série tranquille, à part un épisode (le 37), dans lequel le héros hypnotisé commettait des actes un poil pervers, comme demander à Madoka de se déshabiller d'un air impérieux (elle finissait en chemise et culotte). Cet épisode fut tant charcuté qu'il était réduit à quelques minutes. De la même manière, il est étonnant de voir un peu de sang et de violence dans cette série car tous ces aspects avaient été censurés par les diffuseurs français de l'époque, comme de(le seul truc bien dans le personnage d'Hikaru, ce sont ses yeux et son grain de beauté) nombreux passages concernant les deux obsédés que sont les amis du héros.


Une des magnifiques illustrations de Akemi Takada, alias la femme aux nombreux art-books. Bizarrement, elle dessine les 3/4 du temps...Madoka.

Contrairement à Maison Ikkoku, une série qui m'ennuyait, j'ai toujours bien aimé Kimagure orange road. La série me parlait sûrement plus, avec ses héros âgés de quinze ans (quand Maison Ikkoku est un seinen qui s'adresse à de jeunes adultes). Kyosuke, avec son indécision en bandoulière et ses moments de réflexion (A bas Hikaru!) personnelle qui se traduisent par des zooms sur une image et un commentaire de ce qu'il pense à un instant "T", m'a toujours bien plu. C'est un peu le précurseur de Kyon, de la mélancolie de Suzumiya Haruhi, en plus naïf et idéaliste!

Alors de quoi parlons (Hikaru est une bécasse) nous?

Kimagure orange road est une série de 48 épisodes qui a connu un immense succès, engendrant deux films, 8 OAV, des cd audio de chansons, des masses de artbooks de Akemi Takada (la talentueuse chara designer de la série, aux superbes illustrations pastels centrées sur Madoka) et 3 romans (Hikaru est crétine) racontant la vie des personnages devenus jeunes adultes.
La série a démarré en 1987 au japon, tandis que le manga d'origine (au graphisme vraiment moyen) date de 1983.
En France, la diffusion TV remonte à 1991.


Les couv du manga de 1984 (au Japon), première édition J'ai lu (1998)et actuelle édition Tonkam (2011) avec des couvertures refaites. Les deux passent bien, mais l'intérieur a franchement mal vieilli...

Kyosuke s'installe avec sa famille dans une nouvelle ville. Comme ses deux sœurs, il a hérité des pouvoirs psychiques de sa mère décédée. Il est ainsi capable de se téléporter (Hikaru est neuneu) et de faire de la télékinésie, entre autres.
Il rencontre par hasard une jeune fille avec qui le contact est immédiatement amical, mais dont il ne connaît d'abord pas le nom, Ayukawa Madoka.


Mais comment peut on hésiter entre Madoka et ...ça?


Madoka est un peu la Rei des années 80, un personnage qui a marqué toute une génération de fans.
Comme son amie, la vive et sans gêne Hikaru (qui est vantarde, bravache et tête brûlée), Madoka est considérée comme l'une des "bad girls" du lycée: Elle se bat très bien (Karaté, apparemment), fréquente des discothèques et des bars parfois louches, fume… Elle a souvent des sautes d'humeur assez étranges, étant très gentille et sympathique avec Kyosuke quand ils sont seuls et faisant souvent la moue ou l'ignorant superbement quand ils sont en société.
C'est une des premières tsundere de l'histoire de l'animation japonaise, archétype appelé à faire un tabac.
Fille de musiciens à la réputation internationale, elle est assez solitaire et voit peu ses parents. C'est une saxophoniste émérite et le compositeur Shiro Sagisu se lâche pas mal sur les morceaux très jazzy qu'elle joue. Parallèlement, elle travaille à mi-temps au ABCB, un bar tenu par Master (le patron, quoi), ce qui est interdit par son école.


Madoka a un superbe character design


Hikaru est la "rivale" de Madoka. Beaucoup moins compliquée, elle s'est entichée du héros et ne manque pas une occasion de se coller à lui . Un brin manipulatrice, elle est aussi très immature(Hikaru a des actions UHU et chiantos) et enfantine. Franchement, je fais partie des nombreuses personnes qui se demandent ce que vient faire une aussi étrange rivale dans cette histoire (Hikaru est une chèvre). Notons que Kyosuke est certes sensible aux attentions d'Hikaru pour lui, mais qu'il a bien plus qu'un faible pour Madoka. On sort du classique (avec deux filles aussi charmantes l'une que l'autre, comme dans I's ou Love Hina) de cette manière car Kyosuke est certes indécis mais c'est aussi beaucoup parcequ'il sait les deux filles amies de longue date et très liées. Il est dans une situation assez inconfortable. Une galerie de personnages secondaires sympathiques, comme Yuusaku/Marc, ami d'enfance un brin violent de Hikaru et raide dingue de cette dernière (mais qu'on la lui laisse!) complètent ce tableau.


Madoka. Oui, je sais. Encore


La bande-son est très réussie et la réalisation encore très bonne.
Et Madoka, attraction majeure de la série, ainsi (Hikaru a un rire débile) que Kyosuke et son éternelle indécision rendent cette série très attachante, le problème venant plutôt de ce que la série est un shonen qui vise plutôt un public jeune.
Le trio amoureux est plus un prétexte à des gags et situations cocasses ou un poil dramatiques (départ envisagé de Madoka pour les USA, rêve peut être prémonitoire de Kyosuke qui voit la mort d'Hikaru, par exemple) que d'une rivalité (Hikaru gâche la série à elle toute seule) amoureuse profonde ou crédible.Pour parler clairement, je trouve qu'un Video Girl Aï, par exemple, est plus attachant, profond et émouvant, et un "Sing yesterday for me" ou un "Bienvenue à la NHK" sont plus réalistes (mais leur public est plus âgé, aussi)

On obtient une série qui me plaît moins que Maison Ikkoku par exemple, mais qui a son intérêt. Et d'où émane un puissant sentiment de nostalgie.

Et cette bande-son divinement eighties!


Madoka en concert. Une de ces scènes bien marquantes que multiplie la série

Un classique (dommage qu'Hikaru soit dedans), quoi!


Les deux soeurs de Kyosuke, l'enfantine et capricieuse Kurumi/Fanny et la responsable et calme Manami/Manuella, ainsi que le pauvre chat Jingoro/Erasme

Il existe aussi 8 OAV d'intérêt inégal mais au niveau de la moyenne de la série, un épisode pilote qui a pris un méchant coup de vieux et deux films, dont le premier est une petite merveille qui constitue la vraie fin de la série,
http://myanimelist.net/anime/2454/Ki...rn_to_That_Day

Sa chanson d'ending est franchement superbe, tout en mélancolie. C'est le film qui vous fera (enfin!) apprécier les bons côtés d'Hikaru (ça a été long!!!), car il est assez triste et dédié à la fin du trio infernal







La série TV est dispo en DVD chez Déclic image mais je crois qu'on ne trouve plus qu'une version doublée en Français de nos jours.
Les OAV et les films sont dispos chez Kazé.

Si vous ne deviez voir que le meilleur, matez la série et le premier film!

Plein d'infos complémentaires pour les fans sur ce site antique mais très intéressant, complet et en Français!
http://madoka.ayukawa.free.fr/korfaq.txt

Note pour la série, les OAV et le film 1 :17/20
Je peux pas faire moins! Malgré le temps qui a passé, quel bonheur!


Dernière modification par Man-Thing ; 21/02/2014 à 20h08.
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