Afficher un message
  #1545  
Vieux 15/12/2009, 01h05
Avatar de HiPs!
HiPs! HiPs! est déconnecté
- . ... .- .-.. ..- .
 
Date d'inscription: septembre 2007
Localisation: 44
Messages: 3 888
HiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur Thanagar
Citation:
Posté par Deroxat (Expert en Potins)
Voir le message
peut-être, mais moi je vois pas. quelques exemples?
je veux dire, avec une rupture aussi marquée: "The Lovers", c'est pas un film avec de la comédie un peu entrecoupée de drame pour préparer le terrain qui finit complètement en mélo hein. c'est d'abord une comédie sentimentale et puis paf après un vrai mélo.
Personnellement, ça me semble pas très courant comme procédé, mais je veux bien te croire.
Citation:
Posté par Deroxat (Expert en Potins)
Voir le message

ah ben mince... pourtant, je trouve qu'il y a un vrai bon scénario très carré avec un joli effort de caractérisation de chaque personnage (ça a l'air d'être un lieu commun, mais quand on regarde 90% des comédies françaises de ces dernières années, on se rend compte que c'est pas si simple puisqu'assez rare). t'as des trajectoires assez énormes qui montent en épingle des conneries (le personnage d'Audrey Dana est quand même très fort à mon sens). Ca part vraiment sur des détails qu'on connait tous pour en tirer des gags cools.

Bon tant pis. Mais pour moi, Tolédano et Nakache, c'est vraiment les prochains grands de la comédie française grand public.

J'expérimente le cross intra-topic. Parce que, pour le coup, le truc qui commence en comédie lourdingue et finit à 10mn de la fin en mélodrame, avec la voix off qui débarque d'on ne sait où en essayant de nous tirer des larmichettes sur l'air de "vingt ans plus tard, que sont-ils devenus", ben Tellement proches, c'est tip-top ça, quand même...

Désolé Derox, tu viens de chuter de trois points de mon top des prescripteurs favoris de Buzz&Co. Je ne t'en veux pas, j'ai compris pourquoi je n'avais jamais entendu parler de ce flim avant. Je pensais tomber sur la perle rare et culte, du calibre d'un "cible émouvante" tu vois, et je me suis retrouvé avec une comédie à la gérard jugnot ou à "la vérité si je m'emmerde".
C'est assez outrancier dans les situations, je trouve. Chaque gag est très lourd, appuyé par des directions de regards sursignifiantes, particulièrement au début, probablement histoire de nous faire comprendre que nous nous trouvons dans une comédie. J'ai décoincé un zygomatique pour "prosper? Ah, c'est un chien qu'il faut garder?", et encore un autre un peu plus tard mais je ne me souviens plus où (et j'ai vu le flim ça fait même pas une heure, pour te dire...)
Et la caractérisation, parlons-en, parce que, pour le coup, elle est enfoncée à coups de masse dès l'entrée en scène des différentes persos dont aucun d'entre eux n'a éveillé chez moi la moindre sympathie où un quelconque intérêt ce qui est pire, d'un point de vue dramaturgique et lutte contre l'ennui je veux dire.
Vers le milieu, ça s'arrange, quand ça part en wild wild west et que les pakistanais disputent aux juifs la palme de la communauté la plus envahissante. Et Omar est très bien, une bonne surprise pour moi qui n'ai jamais compris comment lui et son acolyte avaient encore le droit de venir nous faire profiter de leurs blagues de fin de soirée à la télévision.
Et non, vraiment la fin est d'une maladresse incroyable. Un virage à 180° qui sentait très fort le vieux pneu moraliste. Même dans "fauteuils d'orchestre", ils n'avaient pas osé un truc pareil. Oki doki, donc le film, c'est l'itinéraire d'un gamin insupportable qui réussit quand même sa vie malgré tous les efforts de l'éducation nationale et de ses parents pour l'envoyer en camp de redressement en mandchourie. C'est vrai, c'est une magnifique leçon et un très beau message pour tous les enfants hyperactifs résistants à la ritaline. :hum2:

Sinon, deux remarques. Il ne suffit pas qu'Isabelle joue dedans pour rendre un scénario carré... voilà, ça c'est fait...
Et deuzio, rendre ringard à ce point "Say it ain't so", ça ne se fait pas. Non.
Réponse avec citation