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Vieux 25/11/2005, 21h19
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XXL est patriote comme captain AmericaXXL est patriote comme captain AmericaXXL est patriote comme captain AmericaXXL est patriote comme captain AmericaXXL est patriote comme captain AmericaXXL est patriote comme captain AmericaXXL est patriote comme captain AmericaXXL est patriote comme captain AmericaXXL est patriote comme captain AmericaXXL est patriote comme captain AmericaXXL est patriote comme captain America
Arf, on va encore souffrir.....si c'est pas du sacrifice, relire des trucs comme cet épisode pour le chroniquer ici... Pour lapeine, c'est pas moi qui fera le 111!8)

DEFENDERS N°110
Publié par Marvel en Aoput 1982.
"...Hunger...", 22p.
Scénario: JM De Matteis
Dessin: Don Perlin (layouts)
Encrage: Mike Esposito (finishes)
Cover:je sais pas...Mike Nasser?



Une fort belle cover....pour un intérieur honteux!

Résumé:
Si vous avez raté l'épisode précédent...
Cet épisode est consacré à Devil Slayer, alias Eric Payne, ex-tueur à gage, vu la dernière fois dans Defenders 104. tout l'épisode lui est consacré, excepté 2 interludes où l'on voit Kyle Richmond dans une limousine en tant que président des USA ( ) et sa nurse révoltée qui veut découvrir l'implication des Defenders dans la mort de Kyle.
Tout le reste est composé de scénes censées montrer le chemin de croix d'Eric Payne, qui, après avoir déposé le corps de Sunshine, le clochard mort à la place de sa femme Cory dans Defenders 104, dans la zone négative, pense à se suicider. Mais une sorte de fantôme de Sunshine sort de son corps et va parler avec lui et l'accompagner. Ils vont allez boire un verre (moi aussi, j'invite souvent de sfantôme sau bar! ) mais curieusment, c'est Sunshine qui va fair ela morale à Eric:


En avant pour le préchi-précha....

Une fois seul, Eric se perd dans les méandres de sa cape, boit comme un trou, va pour tuer son ancien patron qui l' afait tuer des innocents mais se ravise. Il va ensuite voir un ami qui s'en est bien sorti malgré un retour difficile du Viet nam. Eric est toujours aussi colère: il est jaloux du bonheur de son ami. De retour dans la zone négative, il retombe sur Sunshine le fantôme qui l'emmeène à Jérusalem (si, si!).
Là, il rencontre cory, son ex-femme qui s'était entiché d'un espèce de gourou de pacotille. Mais en fait, peu importe le gourou, elle a trouvé la vérité à Jérusalem, son âme est sauvée et elle veut aider Eric: elle le supplie de croire, comme elle, en un être supérieur qui peut le pardonner. Dis Eric, tu veux bien croiiiire? Sunshine en rajoute une couche en refaisant un coup de préchi-précha, que seul "croire" permet de s'élever et devenir vraiment humain et de ne plus être une raclure.... Ben allez, Eric va y croire. La preuve avec cet épilogue chez le Doc, avec une lettre dans laquelle il apprend qu'Eric s'est rendu à la justice et croit en Dieu....


Versons une larme sur la qualité navrante de cette période de Defenders.

Commentaire:
Quelle catastrophe que cet épisode. Le dessin est à nouveau atroce, Mike Esposito étant un très mauvais choix d'encreur sur Don Perlin. C'est horriblement figé, pas une seule expression faciale de réussie, et un mauvais gout dans la surenchère "clodo" avec un Eric au look vraiment too much en civil.
Bien entendu, ça déguele de texte, pas vraiment les bulles mais des rectangles de narration qui eux aussi, jouent la surenchère dans le misérabilisme. La succession des scénes censées montrer une évolution dans le personnage d'Eric sont horriblement caricaturales et ne montrent en fait rien. La scéne finale avec Cory est d'un navrant...elle à genoux qui le supplie de "croire", lui qui aimerait tant mais n'y arrive pas et lance un "Nooooo!" puis à la fin ils se prennent dans leur bras parce que finalement Eric veut bien de l'amour de Dieu....
On peut féliciter De Matteis pour avoir purement et simplement bousillé un personnage aussi unique que Devil Slayer. Heureusement, on retrouvera un Devil slayer à nouveau intéressant et flippant dans le Man-Thing de... De Matteis et Liam Sharp!! De Matteis est décidément capable du pire comme du meilleur...


Nouvelle référence musicale (ben oui faut ben meubler notre ennui): "Do you belieeeeve in life after love?"


Un numéro qui fait insulte l'intelligence de ses lecteurs et qui est une vraie trahison du personnage de Devil slayer!

Visitez le topic consacré aux DEFENDERS!

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Par Michel

Defenders #111 : 09/82, Fathers And Daughters par J.M. DeMatteis / Don Perlin / Andy Mushynsky



Encore un numéro centré sur un seul Défenseur, après Devil-Slayer au #110 c'est le tour de Hellcat. Celle-ci est toujours perturbée depuis que Satan lui a affirmé qu'il était son père (Defenders #100). On la voit écrire dans son journal intime la quête qu'elle a mené pour retrouver son père, Josh Walker, qui les avait quittées elle et sa mère quand elle était toute petite. A partir d'indices trouvés dans des vieilles lettres, elle finit par arriver dans l'Ohio pour voir Eddie Fiedler, un ancien collègue de Josh.



D'après Eddie, Josh était un homme discret et réservé qui cachait un grand sens de l'humour. Il ne l'a cependant pas revu depuis qu'il décida un beau jour de partir. Cette description correspond bien aux souvenirs de Patsy, mais elle n'est pas plus avancée et qui sait si Eddie n'est pas en fait un des démons de Satan ? Perdue dans ses pensées, elle bouscule un homme, Nicholis Eblis, qui remarque sa valise et lui propose de prendre une chambre dans la résidence où il demeure. Patsy accepte, la nuit venue elle entreprend de faire un tour en ville dans son costume d'Hellcat... mais tout d'un coup elle se retrouve à son point de départ et avec la tête qui tourne. Et Eblis se révèle être... Satan !



Folle de rage, Patsy fout une raclée à quelques démons, et à Satan lui-même ! C'est bien la preuve qu'elle est Hellcat, the Cat from Hell...



Pourtant, Patsy reprend ses esprits et nie être démoniaque, elle est une femme ! Et Satan acquièse ! Si elle ne s'était pas détournée d'elle-même de sa partie sombre, son âme aurait appartenu à Satan pour l'éternité. En prouvant sa valeur, elle gagne... le droit à une explication.



Satan emmène donc Hellcat en Enfer et lui explique que les différents démons supérieurs sont en fait des facettes de la personnification inconsciente du mal qui est en tout être humain ! De l'histoire de la Bible, l'ange Lucifer tombé du paradis, il en a juste tiré son nom : autant être ce que les hommes veulent qu'il soit.



Et pourquoi raconte-t-il tout ceci à Hellcat (sur un superbe... manège infernal ) Déjà parce que peu d'humains arrivent à faire face à leur démon intérieur comme elle vient de le faire. Mais la vraie raison, et là accrochez-vous, c'est parce c'est elle qui a tellement touché le coeur de son fils Daimon qu'il a appris à aimer. Cette chose si rare est révérée même ici en Enfer, et aujourd'hui Satan a payé sa dette !

Ramenée sur Terre l'esprit apaisé, Hellcat sent qu'elle a récupéré les pouvoirs mentaux qu'elle avait acquis lors de son éducation sur Titan et que Moondragon lui avait enlevés (Defenders #77). Et ils lui disent que Eddie Fiedler n'est pas seul chez lui...



Elle apprend que Josh les avait quittées parce que sa femme était dure et le dominait. Et c'est elle qui avait l'argent avec ses livres... Il a donc refait sa vie ici, épousant une veuve avec plein d'enfants.

Epilogue : à la Maison Blanche, le président des Etats-Unis... Kyle Richmond ?!, reçoit Over-Mind (le Mastermind que les Fantastiques ont affronté dans l'Album FF n°18). Alors que Nighthawk emmène Dr. Strange, Namor et Hulk devant un vieil adversaire des Défenseurs : Hyperion.



Un épisode qui aurait pu être pas mal si DeMatteis nous avait dispensé de sa guimauverie habituelle sur ce titre. A son actif cependant l'idée que Mephisto, Satannish, etc... ont une origine commune, ce qui structure les Enfers de l'univers Marvel.

Dernière modification par michel ; 01/01/2006 à 23h38.