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Vieux 21/01/2017, 10h43
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-Généalogiste Sénile--Sentinelle du Temple-
 
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DC

Catégorie « Excellent »

RIEN

Catégorie « Très bon »

RIEN

Catégorie « Bon »

Harley Queen 9 à 12

Genre : Le surprenant retour du Joker

Gros rattrapage de lectures sur Harley, lues en un seul bloc.
Ça tombe bien, cet arc du retour du Joker, évoqué dans les numéros précédents, commence par un prologue concret dans le 9.
Harley y fait le bilan de sa vie mouvementée à New York et des différentes facettes et carrières qu’elle comporte.
Aucune mention n’est d’ailleurs faite au gang de Harleys, ce qui est un peu étrange, mais bon.
Le cliffhanger fait quand à lui revenir le Joker en promettant la suite de l’histoire dans le numéro 11, après un numéro 10 spécial noël.
Mais celui-ci, consacré au sauvetage d’un père Noël devenu je m’en foutiste, utilise comme menace symbolique…le Joker, dans son image de chaos fait homme.
Le numéro 11 et le 12, plus intéressants, entrent véritablement dans le vif du sujet. En habile pervers manipulateur qu’il est, il pénètre l’appartement de la belle malgré la raclée « préventive » qu’elle lui avait infligé à la fin du précédent run afin de lui donner envie de l’oublier.
Il la joue sur le mode « j’ai changé », technique célèbre en politique, notamment, et lui fixe rendez-vous dans un lieu public pour discuter « en adultes responsables », s’attirant la jalousie de Red tool, le Deadpool local et amoureux transi d’Harley…

Avec son visage qui me fait diablement penser à un des meilleurs méchants de l’animation nippone, Himuro Gemma de Ninja scroll, ce Joker étonnamment sobre est une agréable surprise dans la façon qu’il a d’essayer de reconquérir son ancien souffre-douleur.
Cette situation qu’on pouvait craindre tant le personnage d’Harley s’en est affranchi au fil des années et e lecteur y a trouvé un intérêt renouvelé tombe plutôt à pic dans un titre efficace mais qui ronronne quand même un peu trop.
J’espère que les scénaristes vont parvenir à nous surprendre, comme ils ont réussi à le faire dans le numéro 12 car c’est prometteur.

Bémol : le sous texte féministe est parfois un peu lourdingue car trop appuyé et omniprésent.

Scénario : 14/20
Dialogues : 15/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 14/20



Harley’s little black book 5

Genre : Superman contre Mohammed Ali…Euh, Harley Quinn

Dans un sympathique hommage parodique, ce titre jusque-là très bon organise une rencontre entre Supes et Harley avec le dessinateur d’époque du célèbre one shot Superman vs Mohammed Ali.
Au scénario, on retrouve Conner et Palmiotti qui utilisent l’univers habituel des années 2010 de la Harley du new 52 et y font débarquer les E.T agressifs du titre de 70, en reprenant l’essentiel de leurs looks et leur dialogues…gentiment ringards.
La confrontation avec la méchanceté et le cynisme de notre époque (dont un Superman costumé comme maintenant mais qui semble lui aussi issu des années 70 fait lui aussi les frais) est réussie et assez amusante.

Ce titre intéressant a deux problèmes, si on excepte un Neil Adams qui a perdu de sa superbe, mais qui n’est plus tout jeune non plus.
Premièrement, il ne peut pleinement s’apprécier que si vous avez lu le titre qu’il parodie, ce qui est mon cas mais qui ne sera pas forcément celui de bien des lecteurs, qui vont se sentir un peu largués.
Deuxièmement, il colle d’un peu trop près chaque case et chaque situation, ce qui amplifie le sentiment que ce titre ne se foule pas trop (comme les parodies que sont Deadpool’s secret secret wars ou Deadpool back in black, vous me direz).

Forcément, avec autant de problèmes qui n’en seront pas pour certains, on se retrouve avec la première relative déception issue du titre Harley’s little black book.
Ça reste tout de même une parodie intéressante et bien fichue

Scénario : 14/20
Dialogues : 15/20
Dessins, encrage, couleur : 14/20
Note finale : 14/20



MARVEL

Catégorie « Excellent »

RIEN

Catégorie « Très bon »

Sam Wilson : Captain America 18

Genre : Dilemne moral

Falcap est fait face aux conséquences des actes de Rage dans le numéro précédent et au centre de ce qui menace d’être un procès divisant noirs et blancs à la façon de celui d’OJ Simpson.
Doit-il révéler au public des faits choquants relatifs aux Americops, quitte à polariser un débat déjà enflammé dans un pays divisé ?
A cours d’idées, il se tourne vers Steve Rogers, sa boussole morale…

Spencer continue à exploiter avec talent l’atmosphère tendue qui règne en cette ère de victoire de Trump et une Amérique plus divisée que jamais, en partie à cause des positions idéologiques libérales de son Captain America noir et malgré les précautions infinies qu’il prend pour l’éviter.
La peinture des médias et des débats d’internet est utilisée avec un maximum d’effet par le scénariste dans un numéro très intéressant mais un peu trop court.
J’ai beaucoup aimé sa peinture des citoyens américains actuels, qui refusent de plus en plus la contradiction et ont un avis sur tout.

Scénario : 16/20
Dialogues : 17/20
Dessins, encrage, couleur : 17/20
Note finale : 16/20


Dernière modification par Man-Thing ; 21/01/2017 à 21h14.
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