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Vieux 14/05/2008, 00h23
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UNE DOUCEUR FOETALE

La tempête fait rage dehors. Les éclairs jaillissent à travers la fragile porte composée de planches vieillies par le temps, qui se tient devant moi, secouée violemment par le souffle victorieux du vent, maître de ces lieux malgré moi, simple fétu de paille à côté du pouvoir incommensurable de mère nature en colère.

Je crois me trouver dans une vieille cabane en bois dont la surface doit bien faire au moins 16 m2. Je suis venu me refugier dans cette petite cabane de bois, la seule cachette la plus proche que j'ai pù trouver dans mon élan, poursuivi par mon ombre.

Une ombre que je n'arrive pas à décrire, tant la haine qui l'accompagne dans sa quête est grande. J'ai voulu me séparer d'elle, car elle commençait à me dévorer de l'intèrieur, comme le ver qui s'installe à votre insu dans votre corps. Il grandit dans vos entrailles sans se faire remarquer, puis il commence à grignoter puis à dévorer peu à peu vos entrailles jusqu'à ce que vous commenciez à ressentir la première douleur vive et brulante comme un fer que le feu a fait rougir. Il commence ensuite à se hisser peu à peu vers votre cerveau, à la recherche de votre conscience. A la recherche de votre... âme, pour s'en emparer, puis la dévorer et prendre sa place.

La fragile porte en bois de la cabane commence à vibrer comme si elle était battu par des poings puissants qui voudraient la fracasser.
Elle est là tout prêt, je ressens sa présence. L'ombre qui me cherche vient de trouver ma cachette si fragile. Fragilisée par la tempête. Mère nature accompagne la force des coups puissants propulsée par l'ombre, comme si elle voulait l'aider dans sa quête. Je ne comprends pas pourquoi mère nature apporte son aide à ce monstre.

La porte vole en éclats. Je ferme les yeux. Je veux oublier cet instant qui va être fatidique pour moi. La mort a frappé à ma porte. J'aurais voulu... non, il est trop tard. Je sens sa main glaciale se poser sur mon visage. La deuxième la rejoint avec une douceur inespérée. Des lèvres fraiches viennent se poser contre ma bouche. Elles deviennent chaudes puis brulantes.

J'ouvre les yeux... plus rien. La tempête s'est arrêtée subitement. La lumière du jour traverse l'entrée vétuste de la cabane. Un fine brise printanière accompagnée d'une odeur parfumé de mille fleurs différentes vient me caresser le visage. Je me lève et me rue vers la sortie.

Dehors, le ciel est bleu. Des oiseaux prennent leur envol à travers les branches qui couvrent l'immense forêt environnante. Ce sont des hirondelles. Certaines d'entre elles ont confectionné des nids sous la fragile toiture de la cabane. Je me sens en pleine forme. Je respire à pleins poumons. L'air est si frais, mon odorat est si parfumé. Je n'en reviens pas.

Ailleurs, les éclairs continuent à traverser les cieux avec une intensité extrême. Le corps du jeune homme est recroquevillé sur lui-même à l'état foetal. Il baigne dans son propre sang. La toiture de la cabane s'est envolée. Le corps est sans vie.

Le hurlement surhumain d'une jouissance inouï retentit dans le cieux à travers la colère des éléments générée par mère nature. On ne peut voir d'où vient ce cri. On ne saura jamais d'où venait cette ombre. On ne saura peut-être jamais à quoi ressemblait cette ombre.

Seuls les yeux du jeune homme restaient grands ouverts, peuvent décrire l'apparence terrifiante qu'elle avait peut-être. Cette ombre de lui-même. L'ombre de nous même peut-être, qui sait ?

Note : Attention aux fautes d'orthographes, je m'envais me coucher à l'instant, brrr!

FIN



Dernière modification par georgesdaniel ; 14/05/2008 à 00h30.
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