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Vieux 06/04/2009, 00h24
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FANTAISIE ET MENSONGE

La nuit est agréablement chaude. L'air est humide. Tout autour d'un corps nu allongé sur le sol frais et légèrement boueux, la végétation resplendit de tout son éventail de variétés diverses. La jungle est épaisse.

La Lune est belle et entière. Nous pouvons presque voir comme de jour, mais avec une ombre légèrement envahissante.

L'air commence à crépiter. Des étincelles semblent jaillir de n'importe où. Le crépitement et les étincelles s'accentuent peu à peu. Le corps nu allongé sur le sol commence à être pris de convulsions. Il semble inerte et sans vie, mais les convulsion s'amplifient.

L'atmosphère semble tout à coup se déchirer comme du papier. Une paire de mains humaines surgîssent de nulle part. Elles aident leur corps à s'extirper à travers cette déchirure de la réalité.
"- Quelle réalité ?"

Le corps est celui d'une femme forte et grande de taille, à la chevelure rouge sanguin. Ses yeux sont d'un jaune citron brûlant et acide. Ses ongles rouge sang de même. Une sorte de cuir trés fin et lisse recouvre tout son corps jusqu'au bas du cou.
De la soie transparente virevolte sur ses seins et ses épaules. La déchirure se referme tout autour d'elle comme si les lambeaux de papier se recollaient seuls.

Le calme retrouve l'atmosphère environnante. Le corps sur le sol est redevenu inerte et mort.
Elle s'en approche et tente de le toucher avec son pied droit.
"- Dans quelle réalité chacun de nous vît-il ?
- Et le temps dans tout çà ?"

Les évènements précédents reculent comme en marche arrière. Et puis les évènements reviennent en marche avant. Le tout est accéléré.

La Déesse à la chevelure sanguinolante marche à reculons. Elle revient d'où elle venait et puis, elle en ressort aussitôt, pour revenir tapoter à l'instant même, tapoter le corps inerte.
"- Quelle belle fantaisie que la réalité !
- Quel beau mensonge que le temps !"

Elle tente de retourner le corps pour entrevoir son visage, mais n'y arrive pas. Le corps semble attirer la face contre le sol comme par un aimant.
"- L'homme n'est apparemment rien ici !
- Son corps est inerte et froid !"

Elle lève son beau visage vers le ciel étoilé parsemé d'étoiles filantes en excitation.
"- Quelle belle fantaisie que le corps viril et masculin !
- Quel beau mensonge que le sexe de l'homme !"

Elle éclate d'un rire assourdissant, bousculant le sommeil des animaux peuplant la jungle.
Le corps de l'homme sur le sol reste inanimé.
"- Ha! aaha! ha! ha! ..."

Le rire fait écho dans les recoins les plus reculés de l'immense jungle.



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